jeudi 6 octobre 2011

L’histoire du Québec n’a pas assez de place dans l’enseignement et la recherche universitaires


Les futurs enseignants qui donneront le cours « Histoire et éducation à la citoyenneté » de secondaire 3 et 4 recevraient une formation nettement insuffisante sur le Québec selon une étude récemment parue.

Le diplômé en enseignement secondaire de l’UQAM aura reçu quatre cours en histoire du Québec ; celui de l’Université de Laval, trois ; celui de l’Université de Sherbrooke, deux ; celui de l’Université de Montréal, de trois à sept. Les programmes de baccalauréat en enseignement secondaire instaurés en 1994, axés davantage sur la pédagogie et la didactique, contreviennent à l’esprit du rapport Parent.

« L’offre de cours des départements d’histoire québécois néglige les grands événements de notre histoire nationale. Par exemple, nos départements francophones ne disposent d’aucun spécialiste de la guerre de la Conquête, des Rébellions de 1837 ou de l’histoire constitutionnelle du Québec », déclare M. Éric Bédard, chercheur, historien et professeur à la Télé-Université.
Sauf l’UQAM, aucun département québécois n’offre de cours spécifiques sur la guerre de Sept ans, les conscriptions ou la Révolution tranquille. Même l’offre de cours du Département d’histoire de l’UQAM a fait récemment l’objet d’une importante refonte au profit de l’histoire sociale.




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1 commentaire:

Durandal a dit…

Un de mes amis d'enfance se spécialise dans l'histoire de la Guerre de Conquête au Collège militaire royal de Kingston en Ontario. S'il faut vraiment aller du côté des conquérants pour apprendre notre histoire, alors c'est signe que nous sommes vraiment conquis, au sens culturel du terme et non seulement militaro-politique.

Les enseignants d'histoire au secondaire entrent précisément dans la catégorie des "diplômés" qui ne connaissent pas l'histoire. C'est à des historiens que devraient être confiée cette mission, ou du moins à des personnes dont la vocation est de transmettre notre patrimoine et notre mémoire nationale (et civilisationelle) et qui ont acquis des savoirs assez solide pour le faire.

Le diplômes en éducation gaspillent l'adolescence des jeunes avec des caricatures, des simplismes et quelque faits anecdotiques.