Sur l’île de Montréal, en 2010, la proportion d’élèves du primaire et du secondaire dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais (41,4 %) surpasse celle des élèves dont la langue maternelle est le français (37,4 %). La tendance que l’on observe va dans le sens d’une augmentation soutenue de la proportion d’élèves allophones au sein des effectifs scolaires montréalais.
Les élèves qui n'ont ni le français ni l'anglais comme langue maternelle ont atteint cette année une proportion de 47,8 % dans les écoles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), comparativement à 47,7 % du côté des francophones. L'an dernier, cette proportion était encore de 47,16 % pour les allophones et de 48,38 % pour les francophones.
La proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison n’est ni le français ni l’anglais continue d’augmenter dans les commissions scolaires Marguerite-Bourgeoys (CSMB) et de la Pointe-de-l’Île (CSPI). En 2010, elle atteint 27,2 % sur l’île de Montréal et surpasse la proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison est l’anglais (26,3 %). Seules deux des cinq commissions scolaires de l'île de Montréal, la CSPI et la CSMB, toutes deux francophones, affichent une augmentation constante de la proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison n’est ni le français ni l’anglais. On constate, par contre, une diminution de cette proportion dans les deux commissions scolaires anglophones.
Français perd du terrain
De façon générale, le français perd du terrain depuis 1998 tandis que l'anglais demeure stable. Dans l'ensemble des cinq commissions scolaires du territoire — francophones et anglophones réunies — on compte désormais 41,4 % d'élèves allophones, 37,4 % d'élèves francophones et 21,1 % d'élèves anglophones.
Après le français et l'anglais, la langue maternelle des élèves inscrits dans les écoles de l'île de Montréal est l'arabe dans 8,28 % des cas. Suivent l'espagnol (6,57 %), le créole (3,29 %), l'italien (2,95 %) et le chinois (2,26 %).
Plus d'un élève sur cinq est issu de l'immigration, c'est-à-dire qu'il est né à l'étranger de parents qui sont eux-mêmes nés à l'étranger. Cette proportion est en progression depuis 2006, indique le rapport, qui se base sur la clientèle inscrite dans les écoles au 18 novembre 2010. La proportion d'élèves nés au Québec de parents nés à l'étranger semble par ailleurs se stabiliser depuis 2005.
Forte présence des immigrants dans les secteurs les plus défavorisés
Une forte proportion des élèves qui sont nés à l'étranger ou dont les parents sont nés à l'étranger habitent un secteur défavorisé. Malgré la politique d'immigration choisie, « Plus l'immigration est récente, plus les élèves sont susceptibles de résider dans une zone défavorisée », peut-on lire dans le rapport. Un défi de plus pour les écoles, principalement celles qui composent avec une clientèle à majorité allophone.
Au total, 160 écoles comptent plus de 50% de leurs élèves qui n'ont ni le français ni l'anglais comme langue maternelle. Dans certains établissements, cette proportion atteint jusqu'à 98 %.
À la CSDM, 69 écoles ont plus de 50 % d'élèves allophones. C'est le cas de 47 écoles à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et de 37 écoles à la commission scolaire de la Pointe-de-l'Île.
Source : Comité de gestion de la taxe scolaire de l'île de Montréal
Les élèves qui n'ont ni le français ni l'anglais comme langue maternelle ont atteint cette année une proportion de 47,8 % dans les écoles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), comparativement à 47,7 % du côté des francophones. L'an dernier, cette proportion était encore de 47,16 % pour les allophones et de 48,38 % pour les francophones.
La proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison n’est ni le français ni l’anglais continue d’augmenter dans les commissions scolaires Marguerite-Bourgeoys (CSMB) et de la Pointe-de-l’Île (CSPI). En 2010, elle atteint 27,2 % sur l’île de Montréal et surpasse la proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison est l’anglais (26,3 %). Seules deux des cinq commissions scolaires de l'île de Montréal, la CSPI et la CSMB, toutes deux francophones, affichent une augmentation constante de la proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison n’est ni le français ni l’anglais. On constate, par contre, une diminution de cette proportion dans les deux commissions scolaires anglophones.
Langue parlée à la maison des élèves inscrits Dans une école publique de l’île de Montréal 1998 à 2010 |
Français perd du terrain
De façon générale, le français perd du terrain depuis 1998 tandis que l'anglais demeure stable. Dans l'ensemble des cinq commissions scolaires du territoire — francophones et anglophones réunies — on compte désormais 41,4 % d'élèves allophones, 37,4 % d'élèves francophones et 21,1 % d'élèves anglophones.
Après le français et l'anglais, la langue maternelle des élèves inscrits dans les écoles de l'île de Montréal est l'arabe dans 8,28 % des cas. Suivent l'espagnol (6,57 %), le créole (3,29 %), l'italien (2,95 %) et le chinois (2,26 %).
Plus d'un élève sur cinq est issu de l'immigration, c'est-à-dire qu'il est né à l'étranger de parents qui sont eux-mêmes nés à l'étranger. Cette proportion est en progression depuis 2006, indique le rapport, qui se base sur la clientèle inscrite dans les écoles au 18 novembre 2010. La proportion d'élèves nés au Québec de parents nés à l'étranger semble par ailleurs se stabiliser depuis 2005.
Langue maternelle | % |
---|---|
Français | 37,43 |
Anglais | 21,14 |
Arabe | 8,28 |
Espagnol | 6,57 |
Créole | 3,29 |
Italien | 2,95 |
Chinois | 2,26 |
Forte présence des immigrants dans les secteurs les plus défavorisés
Une forte proportion des élèves qui sont nés à l'étranger ou dont les parents sont nés à l'étranger habitent un secteur défavorisé. Malgré la politique d'immigration choisie, « Plus l'immigration est récente, plus les élèves sont susceptibles de résider dans une zone défavorisée », peut-on lire dans le rapport. Un défi de plus pour les écoles, principalement celles qui composent avec une clientèle à majorité allophone.
Au total, 160 écoles comptent plus de 50% de leurs élèves qui n'ont ni le français ni l'anglais comme langue maternelle. Dans certains établissements, cette proportion atteint jusqu'à 98 %.
À la CSDM, 69 écoles ont plus de 50 % d'élèves allophones. C'est le cas de 47 écoles à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et de 37 écoles à la commission scolaire de la Pointe-de-l'Île.
Pourcentage d’élèves résidant dans une zone défavorisée, selon leur lieu de naissance et celui de leurs parents Inscriptions au 18 novembre 2010 |
Source : Comité de gestion de la taxe scolaire de l'île de Montréal
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