Lettre ouverte dans La Voix de l'Est :
« Notre fille ne fait pas de gymnastique à l'école pour cause médicale et on lui fait faire autre chose car elle a un billet du médecin. Mon mari et moi refusons qu'elle aille au cours d'Éthique et de culture religieuse, mais on nous oblige à aller la chercher. C'est notre droit, mais nous ne pouvons pas demander de lui trouver autre chose à faire et si elle manque trop souvent, l'école peut lui donner des sanctions et plus.
Pourquoi est-ce qu'on accepte d'accommoder notre fille à cause du billet du médecin et qu'on refuse pour nous ? Pourquoi est-ce que notre autorité est contestée ? Plein de parents voudraient retirer leurs enfants de ce cours, mais la plupart des parents travaillent et ne peuvent pas aller les chercher pour la période. Le gouvernement sait très bien ce qu'il fait en obligeant les parents à aller chercher leurs enfants. Il veut les décourager pour éviter que les gens se lèvent. Je suis d'accord pour dire que la technique est pernicieuse et vicieuse.
Sommes-nous juste des géniteurs irresponsables pour le gouvernement ? Si je considère que ce cours porte atteinte à la foi de ma fille et à sa conscience, je pense que je suis la mieux placée pour le dire. Le gouvernement me dit que je suis responsable de mon enfant jusqu'à sa majorité et même plus. Alors qu'il me laisse Ma responsabilité et Mes choix face à elle. Ma fille n'appartient pas au gouvernement et les décisions que mon mari et moi prenons pour son bien ne le concernent pas. On lui a donné un mandat pour diriger la province pas pour nous materner. Quand on est des parents honnêtes et responsables, il n'a pas à s'ingérer dans nos décisions et à nous dire quoi inculquer à nos enfants.
Pour ceux qui pensent que je veux que ma fille reste ignare, je peux vous dire que ma fille connaît plusieurs choses sur les autres religions, car elle regarde avec nous les nouvelles et les documentaires, et je lui explique la différence entre notre religion et les autres. Je n'ai rien contre les autres religions, même que j'ai eu le privilège de prier avec une musulmane dont l'enfant était en danger de mort et que j'ai supporté moralement un papa hindou avec son bébé gravement malade. Je ne crois pas qu'on ait à forcer nos enfants à apprendre les croyances de chacun pour les respecter. Ce cours d'Éthique et de culture religieuse est un ramassis de toutes les croyances et peut affecter grandement la foi et même la vie familiale des enfants.
Quand on regarde le cours de près, il met toutes les religions sur le même pied et c'est une insulte à tous les croyants de toutes religions. Si j'étais musulmane, hindouiste, juive ou autre, je serais aussi insultée qu'en étant catholique. On n'a pas le droit de forcer quelqu'un à apprendre la croyance de l'autre. Ma religion est une religion de liberté et ne force personne à l'apprendre. Ce cours ne respecte pas la liberté de choix ni la liberté de conscience. Le gouvernement ne respecte pas la démocratie en imposant ce cours. Il outrepasse ces droits.
Il faut nous lever pour garder notre liberté de choix.
Jeannelle Cantin
Granby
« Notre fille ne fait pas de gymnastique à l'école pour cause médicale et on lui fait faire autre chose car elle a un billet du médecin. Mon mari et moi refusons qu'elle aille au cours d'Éthique et de culture religieuse, mais on nous oblige à aller la chercher. C'est notre droit, mais nous ne pouvons pas demander de lui trouver autre chose à faire et si elle manque trop souvent, l'école peut lui donner des sanctions et plus.
Pourquoi est-ce qu'on accepte d'accommoder notre fille à cause du billet du médecin et qu'on refuse pour nous ? Pourquoi est-ce que notre autorité est contestée ? Plein de parents voudraient retirer leurs enfants de ce cours, mais la plupart des parents travaillent et ne peuvent pas aller les chercher pour la période. Le gouvernement sait très bien ce qu'il fait en obligeant les parents à aller chercher leurs enfants. Il veut les décourager pour éviter que les gens se lèvent. Je suis d'accord pour dire que la technique est pernicieuse et vicieuse.
Sommes-nous juste des géniteurs irresponsables pour le gouvernement ? Si je considère que ce cours porte atteinte à la foi de ma fille et à sa conscience, je pense que je suis la mieux placée pour le dire. Le gouvernement me dit que je suis responsable de mon enfant jusqu'à sa majorité et même plus. Alors qu'il me laisse Ma responsabilité et Mes choix face à elle. Ma fille n'appartient pas au gouvernement et les décisions que mon mari et moi prenons pour son bien ne le concernent pas. On lui a donné un mandat pour diriger la province pas pour nous materner. Quand on est des parents honnêtes et responsables, il n'a pas à s'ingérer dans nos décisions et à nous dire quoi inculquer à nos enfants.
Pour ceux qui pensent que je veux que ma fille reste ignare, je peux vous dire que ma fille connaît plusieurs choses sur les autres religions, car elle regarde avec nous les nouvelles et les documentaires, et je lui explique la différence entre notre religion et les autres. Je n'ai rien contre les autres religions, même que j'ai eu le privilège de prier avec une musulmane dont l'enfant était en danger de mort et que j'ai supporté moralement un papa hindou avec son bébé gravement malade. Je ne crois pas qu'on ait à forcer nos enfants à apprendre les croyances de chacun pour les respecter. Ce cours d'Éthique et de culture religieuse est un ramassis de toutes les croyances et peut affecter grandement la foi et même la vie familiale des enfants.
Quand on regarde le cours de près, il met toutes les religions sur le même pied et c'est une insulte à tous les croyants de toutes religions. Si j'étais musulmane, hindouiste, juive ou autre, je serais aussi insultée qu'en étant catholique. On n'a pas le droit de forcer quelqu'un à apprendre la croyance de l'autre. Ma religion est une religion de liberté et ne force personne à l'apprendre. Ce cours ne respecte pas la liberté de choix ni la liberté de conscience. Le gouvernement ne respecte pas la démocratie en imposant ce cours. Il outrepasse ces droits.
Il faut nous lever pour garder notre liberté de choix.
Jeannelle Cantin
Granby
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13 commentaires:
Il est dégueulasse notre gouvernement, n'est-ce pas?
Pour un gros paquet de raisons, oui, mais pas pour celle-là.
Anonyme Pro-ÉCR
Fanatique pro-ECR
"Pour un gros paquet de raisons, oui, mais pas pour celle-là.
"
Expliquez-vous.
Pourquoi traiter l'anonyme pro-ECR de fanatique?
Y a-t-il moyen de débattre sans s'insulter?
Anonyme pro-ECR veut dire qu'on a raison en général de ne pas faire confiance à la bureaucratie gouvernementale, et particulièrement à celle du ministère de l'Éducation qui n'a pas grande crédibilité dans la population, excepté dans le cas du cours ECR: lâ, c'est le contraire, le cours est la trouvaille du siècle et on doit se fier les yeux fermés au gouvernement qui, sur ce coup, est crédible!...
C'est à croire que Anonyme pro-ECR est un de nos évêques, ces grands croyants qui sont probablement les seuls Québécois à croire le gouvernement sur parole dans une affaire qui touche à leurs intérêts de près. Ils n'auraient pas fait de grands syndicalistes.
... un provocateur... il y en a toujours eu pour supporter les régimes totalitaires... je ne voudrais pas être de ce coté de la clôture...
"Anonyme a dit…
Pourquoi traiter l'anonyme pro-ECR de fanatique?"
C'est rendre la monnaie de la pièce à tous ceux qui disent que les anti-ECR sont parmi "les catholiques les plus intégristes" (Radio-Canada)
Anonyme Pro-ÉCR n'a pas débattu...
Je trouve le ton de la discussion inapproprié et dommage.
Je ne suis pas en faveur du cours ECR, mais leur cheval de bataille est de favoriser le dialogue dans le respect des autres (et ils taisent l'aspect pluralisme - nouvelle religion d'état).
C'est une belle valeur (le dialogue dans le respect mutuel).
Par contre, je crois que celle-ci doit se baser sur un absolu, le Dieu de la Bible, pour qu'il fasse du sens, sinon, nous sommes condamnés au relativisme dans lequel la seule mesure de confiance et acceptable est le "moi".
Tout cela pour dire que le ton de la discussion actuellement donne des minutions au Monopole de l'instruction pour conserver le cours en place (et par ce faire, ils fuient les vraies raisons qui les poussent à promouvoir ce cours) puisque nous ne savons pas dialoguer simplement, ouvertement, dans le respect des autres.
DL
Anonyme-DL,
Anomyme-pro-ECR ne dialogue pas, il assène sans explications ses états d'âme.
Anonyme ne dialogue pas, il cherche à décrédibiliser constamment les gens qui s'opposent au cours ECR ou veulent simplement être maitre de l'éducation de leurs enfants (enfin s'il s'agit toujours du même anonyme pro-ECR, mais il reste dans l'anonymat anonyme sans pseudo distinctif pour semer le doute).
Puisque les écoles acceptent un billet du médecin, on pourrait essayer de fournir un mot du curé pour demander l'exemption au cours d'ÉCR. Après tout les curés sont sur le même pied que les avocats, notaires ou médecins pour les demandes de passeport. Et finalement ils sont aussi seuls compétents ( avec les pasteurs et les rabbins) pour déterminer si le cours est nocif pour un enfant.
Il est vrai qu'il sera difficile de trouver un curé qui accepte de signer une telle "ordonnance", ne fût-ce que parce que cela viendrait en porte-à-faux avec la position de son évêque.
O.K., il nous faut un mot du pape. Comment, il ne serait pas accepté non plus? Oh là là, ça ressemble terriblement à la parabole des mauvais vignerons...
Moi aussi j'éprouve un malaise par rapport au ton trop souvent agressif et agressant des commentaires pro ou contre ECR sur ce blogue.
Il en va de l'agression verbale comme de la violence; quand on commence cela, on s'engage dans une spirale sans fin.
La personne qui modère ce blogue pourrait faire un appel aux lecteurs.
'Je trouve le ton de la discussion inapproprié et dommage.'
Quand on lave le cerveau de nos enfants, et que l'on voit les efforts du gouvernement qui ne peuvent être décrits que comme brutaux et vicieux pour écraser les parents récalcitrants, il y a de quoi bouillir.
On va se battre, on nous y oblige... c'est notre devoir moral.
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