vendredi 22 septembre 2023

Assiste-t-on à l'effritement de l'alliance entre la gauche libérale woke et l'islam politique au Canada ?

Mise à jour du 22 septembre 2023

Le chef du parti conservateur du Canada, Pierre Poilièvre, a réagi avec un peu retard

 

En Belgique aussi, les parents musulmans s’opposent aux cours d’éducation sexuelle imposés à l’école (mais pas qu'eux).

 Mise à jour du 20 septembre 2023

Cette manifestation a lieu simultanément dans de nombreuses villes du Canada et du Québec:

L'université d'Ottawa « prévient » (mobilise) officiellement sa « communauté » au sujet de la manifestation qualifiée d'anti-Trans (avec majuscule) et anti-2ELGBTQI+ (que signifie le T dans cette litanie de lettres ? Trans non ?) plutôt que de refus par les parents de l'imposition de l'idéologie du genre à l'école par l'État:

Selon Keean Bexte : « La scène qui se déroule à l'extérieur du bureau de Justin Trudeau est délirante. Des milliers de parents et d'enfants sont présents, ainsi qu'une horde de militants payés par les syndicats, masqués, qui se préparent à l'émeute. »

Un jeune musulman demande à une vieille dame blanche de laisser les enfants innocents tranquilles. Les parents qui défilent veulent être alertés si un conseiller d'orientation de l'école veut leur faire changer de sexe. La vieille dame progressiste dit au jeune musulman qu'il devrait avoir honte. Un homme barbu s'approche et demande à la vieille cycliste si, en tant que blanche et privilégiée, elle ne commet pas un acte raciste en invectivant ainsi une personne racisée.

Réaction pavlovienne du Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, pour qui les parents qui s'opposent à leur marginalisation dans l'éducation de leurs enfants et qui désirent qu'on n'inculque pas la théorie du genre à leurs enfants sont des « haineux » et « -phobes » récidivistes.

(Les 2ELGBTQI+ sont « valables »... encore du baragouin trudeauesque... ?)

Réaction du chef du parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, un homosexuel assumé :

Le sondeur et sociologue Angus Reid insiste sur le fait que, d'après une enquête qu'il a effectuée, les parents sont préoccupés par ce qu'on enseigne à leurs enfants à l'école sur le sujet et veulent savoir si l'école promeut la théorie du genre, mais qu'ils ne haïssent pas les LGBTQ:


Billet du 22 juin 2023

Texte de l’imam Sikander Hashmi paru dans le National Post. Pour celui-ci, des enseignants ont fait preuve d'un mépris inconsidéré pour la santé mentale des élèves musulmans en essayant de les forcer à participer aux événements de la Fierté homosexuelle. Voir également Parents issus des minorités immigrées contre militants LGBTQ.

Dans une société aussi diversifiée que le Canada, il n'est pas rare que des élèves et des parents appartenant à des groupes confessionnels minoritaires demandent à être exemptés de participer à des cours et à des activités qui vont à l'encontre de leurs croyances religieuses.

Normalement, l'école entend les préoccupations des parents et élabore un plan pour s'acquitter de son obligation d'accommodement. Dans la plupart des cas, les élèves bénéficient d'un cours alternatif qui répond aux objectifs du programme scolaire ou, si aucun aménagement n'est possible, les parents sont informés avant que la matière ne soit enseignée afin qu'ils puissent retirer leurs enfants de la classe.

Cette approche, ainsi que la reconnaissance des fêtes religieuses et culturelles et d'autres besoins, a contribué à créer un environnement accueillant et inclusif dans de nombreuses écoles publiques de notre société de plus en plus diversifiée. Ces efforts sont très appréciés.

Malheureusement, ce mois de juin s'est avéré être une exception malheureuse pour de nombreuses familles musulmanes canadiennes. Alarmées par les efforts déployés non seulement pour éduquer, mais aussi pour promouvoir des pratiques et des croyances qu'elles estiment contraires à leur foi, elles ont demandé des aménagements et des exemptions, qui ont été rapidement rejetés sur la base des directives "aucun droit de retrait". En conséquence, certaines familles ont décidé de garder leurs enfants à la maison le premier jour du mois de juin, début du Mois de la fierté.

Si certains enseignants et membres du personnel se sont montrés compréhensifs, d'autres ont réagi avec fureur. Dans une démonstration choquante de ce que l'on peut décrire au mieux comme de l'ignorance ou au pire comme du sectarisme, une enseignante d'Edmonton a réprimandé des élèves musulmans qui n'avaient pas participé aux activités de la Fierté à l'école, leur disant "Vous n'avez pas votre place (au Canada)" s'ils ne soutenaient pas les droits des LGBTQ, qu'ils étaient irrespectueux et qu'ils étaient ingrats d'avoir leurs fêtes reconnues à l'école.

Dans une école de la région d'Ottawa, une enseignante a distribué aux élèves de sa classe de 5e/6e année un livret qui s'adressait spécifiquement aux jeunes musulmans et qui faisait la promotion de pratiques et croyances que les familles musulmanes considèrent comme répréhensibles. Ce livret allait jusqu'à aborder la question de la sexualité, alors que le programme de santé de l'Ontario n'aborde ce sujet qu'en 7e année. Cette "ressource", intitulée "Je suis musulman et je ne suis peut-être pas hétérosexuel", est également disponible sur le site web du conseil scolaire et est la seule sur le sujet à s'adresser à un groupe confessionnel.

Voir aussi
 

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