mercredi 17 mai 2023

France — « Ils ont accusé les enfants d'être transphobes » à l'École alsacienne, où le ministre de l'Éducation a placé ses enfants...

 

Une intervention de l’association militante OUTrans devant des classes de 4ème de la prestigieuse école alsacienne, un établissement privé, a ému de nombreux parents. Ils dénoncent une prise à partie militante, et même agressive, de leurs enfants.

Cette association qui prône la lutte contre la transphobie et l’aide aux personnes trans est intervenue lundi devant trois classes de 4e de l’École alsacienne. Mais la teneur de l’intervention, supposément centrée sur la prévention des LGBTphobies (et finalement consacrée uniquement à la question trans) a scandalisé de nombreux parents d’élèves, obligeant la direction du collège d’empêcher la tenue ultérieure de nouvelles interventions d’OUTrans.

Choqués et en colère face à ce qu’ils qualifient de «propagande» en faveur du «militantisme trans», des parents se sont par la suite ouverts à «l’Observatoire du décolonialisme», un collectif d’universitaires regroupés autour de la défense de l’universalisme dans l’enseignement.

Les élèves ont par exemple été invités à s’exprimer sur leurs représentations du masculin et du féminin. Quand un intervenant explique qu’aujourd’hui, des hommes peuvent être « enceints», des élèves ont protesté – avant d’être sèchement recadrés par les intervenants : « ils ont accusé les enfants d’être transphobes», se plaint un parent d’élève.

Quand des collégiens expriment leur difficulté à imaginer partager les toilettes des filles avec des hommes trans, les intervenants leur ont de nouveau reproché d'être pétris de préjugés discriminatoires.

D'autres parents soulignent que la séance s'apparentait même à du « prosélytisme en faveur du transgenrisme». Leurs enfants se sont vus expliquer que « si un adolescent n'est pas bien dans sa peau, c'est qu'il est peut-être trans », et que cette question n'a pas forcément à être abordée avec un psychologue. « Être trans c'est un feeling », ont ajouté les intervenants, qui ont également déclaré devant leur jeune public : « dire qu'il y a seulement deux sexes, c'est une représentation datée et c'est faux ».

« Ce qui me frappe, c’est l’intolérance de ces gens qui étaient là pour prôner au contraire la tolérance» reconnaît le président de l’Association des parents d’élèves de l’École alsacienne.

Hasard ou coïncidence ? L'un des enfants du ministre de l'Éducation nationale est précisément scolarisé en classe en 4ème à l'École alsacienne - et certains parents en font état, soupçonnant Pap Ndiaye d'avoir lui-même recommandé directement de faire intervenir HandsAway à l'école. Ce que réfute catégoriquement la direction de l'établissement.

Source : Le Figaro


Billet du 26 juin 2022

France Le ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye, a placé ses enfants dans une école privée élitiste pour avoir une « scolarité sereine » 

Le controversé ministre de l'Éducation en France, nommé récemment par Emmanuel Macron, assure d'ailleurs que ce choix du privé élitiste était celui de parents soucieux du bon développement de leurs enfants.

Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale de France

L’école publique, c’est comme les éoliennes : tout le monde dit aimer cela, mais pas chez soi. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, semble être de ceux qui pourraient correspondre à cette expression. Très critiqué depuis sa nomination, notamment pour ses prises de position sur l’antiracisme, il avait notamment dû faire face à certaines remontrances quant à la scolarité de ses enfants. Peu après sa nomination, Paris Match révélait que ces derniers avaient été scolarisés dans la très prestigieuse École alsacienne, dans le 6e arrondissement de Paris. Un établissement privé sous contrat réputé pour son élitisme revendiqué.

Une incongruité pour un homme désormais censé incarner l’école républicaine, publique et laïque. Dans un entretien accordé au Parisien, samedi 25 juin, Pap Ndiaye est cependant revenu sur le sujet, en assumant sans difficulté la scolarité de ses enfants. Le quotidien francilien, qui ne confirme pas que les enfants du ministre sont toujours inscrits à l’École alsacienne, évoque un « établissement privé et élitiste ». Un qualificatif que ne renie pas le ministre de l’Éducation nationale, qui admet que ses deux enfants sont « scolarisés dans un établissement privé sous contrat ». Une école qui, précise-t-il, « remplit donc une mission de service public ».

Un passage en « REP+ »

« Il y a des moments qui, dans le développement de l’enfant, peuvent être compliqués », se justifie-t-il, évoquant « le choix de parents » dont les enfants ne bénéficiaient plus « des conditions [nécessaires] à une scolarité sereine et heureuse ». Pap Ndiaye précise que ses enfants étaient, auparavant, scolarisés « en REP+ » – l’acronyme désignant les « réseaux d’éducation prioritaire renforcée » [souvent en banlieue immigrée]. Pas sûr, cependant, qu’une telle réponse suffise à convaincre les parents d’élèves qui n’ont pas d’autre solution que l’école publique…

Source : Valeurs actuelles

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est ignoble de priver ses enfants de la richesse qu'offre la mixité .