samedi 29 juin 2019

Quelle immigration africaine d'ici 30 ans ?

Le professeur en études africaines à la Duke University tord le cou à certaines idées reçues sur la réalité de l'immigration africaine à destination de l'Europe.


2 commentaires:

Olivier MONTULET a dit…

Il y a un gros manquement dans l'analyse ici présentée.
Les migrants n'abandonnent pas l'Afrique. Au contraire! En effet les migrants retourne vers leurs proches restés au Pays une part conséquente de leur revenu en Europe. Résultat, ils injecte globalement une manne providentielle dans l'économie de leur pays d'origine et permettent ainsi non seulement plus de confort à leurs proches mais aussi les moyen d'un développement économique partant non plus des institutions mais des citoyens. Cette dynamique est la meilleure pour le développement de l'Afrique. Bien plus que la coopération internationale d'une part souvent détournée vers les dirigeants corrompus, souvent mise en œuvre par les entreprises des pays donateurs et donc bénéficiant avant tout à ces entreprises mais aussi conditionnées par les pays donateurs cherchant à y imposer leurs intérêts et maintenant ainsi une position de colonisé aux Africains.
Je ne pense donc pas que les migrants soient des défaitistes abandonnant leur pays mais des entrepreneurs voulant non seulement plus de confort pour eux-mêmes mais aussi pour leurs proches.
La dynamique doit être encouragée tout en n'oubliant pas qu'aucun migrant ne quitte son pays, son village et surtout ses proches et sa culture, au surplus en passant par un périple coûteux, risqué et pénible souvent les menant à encore plus d'inconfort personnel, de gaité de cœur.
Les pays occidentaux ne devraient pas oublier qu'ils ont fait leurs richesses et assuré leur développement sur le dos des colonies et de l'esclavage et singulièrement de l'Afrique. N'est-il pas temps d'assumer ce pénible héritage colonial en accueillant ces hommes courageux moteurs essentiels du développement de l'Afrique (plutôt que de s'excuser ou de perpétuer un interventionnisme néo-colonial voire impérialiste)?

Anonyme a dit…

"Les pays occidentaux ne devraient pas oublier qu'ils ont fait leurs richesses et assuré leur développement sur le dos des colonies et de l'esclavage et singulièrement de l'Afrique. N'est-il pas temps d'assumer ce pénible héritage colonial en accueillant ces hommes courageux moteurs essentiels du développement de l'Afrique (plutôt que de s'excuser ou de perpétuer un interventionnisme néo-colonial voire impérialiste)"

Il faut quand même nuancer cette affirmation,et même la balayer tant elle est fausse :
- l'esclavage des Noirs étaient pratiqué abondamment entre les différentes ethnies africaines,
- les esclaves noirs étaient vendus par d'autres noirs aux européens,
- l'esclavage des noirs en direction des pays arabes a été du même ordre de grandeur en volume, mais il n'en reste que peu de traces, et pas de descendants, pour une raison horribles : les Noirs étaient castrés dans des conditions sanitaires épouvantables.

L'esclavage a été (plus ou moins officiellement) aboli en Arabie saoudite en 1968 ...

Cela c'était pour la partie histoire.

Cela fait très longtemps qu'il n'y a plus de traite, mais on continue à en faire l'alpha et l'oméga de la repentance des Blancs, dont AUCUN sur le territoire métropolitain européen n'a d'ancêtres ayant eu des esclaves noirs! Les richesses européennes ne viennent pas de l'esclavage mais de la supériorité manifeste de peuples qui depuis des périodes très reculées n'ont cessé d'être inventifs et industrieux. Il n'y a JAMAIS eu un seul noir esclave à cultiver des champs, construire des cathédrales, travailler dans les mines etc. en Europe. À l'apogée de la Renaissance les Amériques n'avaient même pas été découvertes. Le seul esclavage massif des Noirs était intra africain et vers les pays arabo-musulmans.

Donc NON nous ne sommes pas obligés d'accueillir les population bantoues, et encore moins arabo-musulmanes, qui ne font que participer à la terrible fragmentation des sociétés européennes et canadiennes.