samedi 13 mars 2010

Le philosophe Nestor Turcotte critique la superficialité du cours ECR

Le philosophe, théologien et politicien Nestor Turcotte critique la superficialité du cours ECR dans un récent article :

Le déplacement de l’accent mis sur ce qui est secondaire ou accidentel aux dépens de ce qui est essentiel dans le christianisme se retrouve particulièrement dans le domaine de la morale ou de l’éthique. Celle-ci, dépouillée de plus en plus de son élément de transcendance, se retrouve réduite à de bons rapports avec les hommes, à un code de convenance, à un mieux vivre-ensemble, comme on l’enseigne présentement à nos jeunes adolescents dans le nouveau cours Éthique et culture religieuse. Les règles universelles tombent. Chacun écrit ses propres règles. Ce que chacun fait est nécessairement bon puisque l’acte posé fait référence à des critères subjectifs. Et parce que l’unique commandement qui a remplacé tous les autres est celui de la tolérance, on est venu, lentement, à tolérer l’intolérable au nom de la tolérance.

Suite de l'article.






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1 commentaire:

Perpétue a dit…

J'aime beaucoup ce texte que vous nous proposez, presque une homélie en somme.
Je vous propose aussi cette espèce d'homélie sur l'amour du prochain par monsieur Oscar Freysinger, l'initiateur du référendum suisse contre les minarets:


"L’angélisme n’est pas une preuve d’amour

Oskar Freysinger, conseiller national suisse de l’UDC, initiateur de la votation suisse anti-minarets, a adressé à Alsace d’abord, le mouvement régionaliste conduit par Jacques Cordonnier aux élections régionales de dimanche, un message de soutien. Extraits :

"Permettez-moi, afin d’étayer votre combat pour votre liberté et vos racines, de partir d’une injonction de la Bible : « Aime ton prochain comme toi-même », dit le Seigneur. Ni plus, ni moins, comme toi-même ! Cette phrase, si simple d’apparence, est bien la plus difficile d’application qui soit. Car comment voulez-vous aimer l’autre si vous ne vous aimez pas vous-mêmes ? [...]

« Aime ton prochain comme toi-même ! » dit le Seigneur. Mais se peut-il que certains soient plus prochains que d’autres ? Que les prochains venus de loin soient plus frères que les proches dont on s’est peu à peu éloigné ? Car enfin, le fait de fermer les yeux sur les abus du prochain venu de loin que l’on attire par le grand aspirateur d’amour qui nous tient lieu de conscience n’est-il pas en même temps un signe de manque d’amour pour le prochain tout proche qui va souffrir de ces mêmes abus ? [...]

« Aime ton prochain comme toi-même », dit le Seigneur. Et encore : « J’avais faim, et tu m’as nourri ! J’avais soif, et tu m’as donné à boire ! J’avais froid et tu m’as donné un toit ! » Cela est juste et cela doit être à jamais la ligne de conduite de tout bon chrétien. Mais le seigneur n’a jamais dit : « J’avais besoin de pouvoir, et tu m’as donné des armes ! Je n’avais qu’une femme, tu m’en as donné deux autres ! J’avais besoin d’argent, tu m’as trouvé des clients pour ma drogue, je n’avais qu’un misérable clocher, tu m’as donné une forêt de minarets ! » Frères chrétiens, je veux bien aimer mon prochain, même le criminel le plus endurci, pour peu que l’amour sincère que je lui porte ne signifie pas l’humiliation, la désolation et le désespoir pour d’autres prochains qui méritent également mon amour. L’angélisme n’est pas une preuve d’amour, mais un signe d’indifférence, une sorte de bave amoureuse universelle bien commode mais déconnectée de toute responsabilité réelle. Celui qui aime doit être exigeant et ferme, non pas envers l’autre dans son essence humaine, qui doit être acceptée telle quelle, mais envers son comportement. Car tolérer l’intolérable, c’est regarder sans voir, c’est aimer sans vouloir connaître, donc ne pas aimer du tout. Aimer l’imam, c’est le forcer à respecter la culture qui l’accueille, c’est le contraindre à aimer ceux qu’il a qualifiés de chiens d’infidèles, c’est l’obliger à reconnaître comme son égale la femme à ses côtés qui donne vie et espoir au futur ! [...]

Evidemment, on va me rétorquer que le Christ nous invite, lorsqu’on nous frappe sur une joue, à tendre l’autre joue. C’est un sage conseil que j’ai déjà eu l’occasion d’appliquer avec succès. Mais pour pouvoir tendre l’autre joue, il faut d’abord rester en vie. Or, lorsqu’on vous tire une balle dans le front, quel autre front voulez-vous tendre ? [...] Ah oui, vous aurez au moins gagné la vie éternelle et après vous et provoqué le déluge ici-bas, mais qu’importe puisque vous n’y serez plus. C’est une option, j’en conviens, ce n’est cependant pas la mienne. Car en ce qui me concerne, je considère que mes enfants, mes proches, mes concitoyens méritent mieux que ma deuxième joue tendue si je peux désarmer l’agresseur. […] "

Posté le 12 mars 2010
lesalonbeige.blogs.com