jeudi 18 juin 2009

Réal Gaudreault — ECR = multiculturalisme et finalités politiques

Capsule 37 - ÉCR = Le multiculturalisme canadien



Résumé de Réal Gaudreault :
« Qui aurait cru qu’un jour le P.Q. servirait les intérêts du multiculturalisme canadien de Pierre Elliot Trudeau ? En souscrivant à l’imposition du cours ÉCR dans les écoles québécoises, Pauline Marois contribue à l’affaiblissement de l’identité québécoise. Mme Marois, pourquoi voulez-vous l’indépendance ? Ou plutôt pour qui ? Dans 30 ou 40 ans, il n’y aura plus de petits Québécois au Québec, mais juste de petits «  multiculturalisés » dopés aux idéologies de l’État. »

L'État désormais entièrement responsable de la formation en matière de religion
« Le second défi est celui du relai institutionnel de la formation en matière de religion. Conçue et contrôlée jusqu’ici par les Églises, celle-ci passe cette fois totalement sous la responsabilité de l’État.  »

Georges Leroux,
résumé de son intervention au congrès de l'ACFAS
mardi 16 juin 2008
source (complaisante)
Texte complet reproduit dans
Les défis de la formation à l'éthique et à la culture religieuse,
Presses de l'université Laval, 2008




Capsule 38 - ÉCR = Finalités politiques de l’État



Résumé de Réal Gaudreault :
« Dans divers articles, Georges Leroux y va de déclarations très claires : le cours ÉCR veut assigner des finalités que l’État détermine pour lui-même, et qui sont d’abord sociales et politiques. Ce projet politique qu’est le cours ÉCR serait le « remède » pour contrer le fondamentalisme religieux au Québec. Eh oui, les croyants sont des gens qu’il faut dès maintenant « guérir » de leur fondamentalisme religieux. »

L'État, seul propriétaire de l'enseignement des religions et de l'éthique
« Cette situation a pour conséquence que, pour la première fois dans l’histoire du Québec, la société peut se reconnaître, par la voix de l’État, seule propriétaire de cet enseignement, elle peut l’assumer comme sa vocation propre, au même titre que la santé ou la justice. »

« Elle peut surtout lui assigner des finalités qu’elle détermine pour elle-même, et qui sont d’abord sociales et politiques : assurer un vivre ensemble harmonieux. »

Georges Leroux
Éthique, culture religieuse, dialogue, chez Fides, p. 21



M. Georges Leroux est un défenseur zélé du cours ECR ; il a témoigné en faveur de son imposition à tous les élèves sans exception lors des procès de Drummondville et Loyola. Il est assez fier qu'on considère son option comme jacobine.

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