samedi 27 février 2016

Michèle Tribalat : La discrimination positive est une machine à fabriquer du ressentiment et qui favorise l’irresponsabilité

Michèle Tribalat est démographe, spécialisée dans le domaine de l’immigration. Elle a notamment écrit Assimilation : la fin du modèle français, a été publié aux éditions du Toucan (2013). Son dernier ouvrage Statistiques ethniques, une querelle bien française vient d’être publié (éditions de l’Artilleur).

Dans un article sur Atlantico, elle déclare au sujet de la discrimination positive :

« L’expérience américaine montre que les politiques préférentielles à l’Université pénalisent ceux à qui elle est censée profiter et qu’elles ont aidé de plus en plus souvent, au fil du temps, les classes supérieures.

Au début des années 1970, la moitié des Noirs qui entraient dans les universités d’élite venaient de familles dont les revenus étaient inférieurs à la médiane.

Au début des années 1990, ce n’était plus le cas que de 8 %.

L’expérience américaine, comme l’expérience indienne, montre aussi que les catégories ainsi “protégées” ont tendance à s’étendre indéfiniment et qu’il est pratiquement impossible d’y mettre fin.

 C’est une machine à fabriquer du ressentiment chez les bénéficiaires comme chez ceux qui en sont exclus et qui favorise une culture du grief, de la plainte et de l’irresponsabilité. »

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