mercredi 16 décembre 2015

Après un divorce, le niveau de vie chute

L’INSEE (institut de la statistique en France) a publié ce mercredi une étude sur les familles dites monoparentales. Dans son étude, l’INSEE se penche sur l’évolution des familles en France et en Europe. L’institut relève notamment la progression du nombre de familles monoparentales : en France, elles sont passées de 1,2 million en 1999 à 1,6 million en 2011. La plupart du temps, ce sont les mères qui ont la charge des enfants, et, après une séparation, le niveau de vie de ces femmes baisse significativement.

Après une séparation ou un divorce, le niveau de vie des femmes baisse en moyenne de 20 %, contre 3 % pour les hommes. Quand le mari de Juliette l’a quittée il y a huit ans, le quotidien a effectivement été plus difficile. « Avec le crédit de la maison et un salaire un peu au-dessus du SMIC », cette mère de quatre enfants raconte avoir dû faire des efforts. « Pendant un certain temps, on a mangé de la mauvaise qualité, j’achetais le moins cher », admet-elle.

« 40 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté, alors que c’est 18 % pour les familles recomposées et 14 % pour les familles traditionnelles », explique Isabelle Robert-Bobée, chef de la division enquêtes et études démographiques à l’INSEE.

Source


2 commentaires:

Pierre M a dit…

Étude sans doute impossible au Québec : l'institut de la statistique on ne mesure même plus le nombre de divorces !

Pour une école libre a dit…

Pierre M,

Je pense que vous avez raison, plus de statistiques sur le site de l'ISQ sur le taux de divorces depuis 2008...

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/mariages-divorces/6p4.htm

Également cette note :

« Les divorces : fin de la série chronologique Les dernières données disponibles sur les divorces sont celles de l’année 2008. Le fichier de données sur les divorces était produit par Statistique Canada à partir des données recueillies par le Bureau d’enregistrement des actions en divorce du ministère de la Justice du Canada. Statistique Canada a toutefois annoncé sa décision d’en cesser la production pour les années ultérieures. Une analyse des
tendances de divortialité au Québec jusqu’en 2008 est parue dans l’édition 2011 du Bilan démographique du Québec, disponible sur le site Web de l’Institut.»

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/bilan2015.pdf, page 104