dimanche 19 octobre 2008

Près de 2 000 personnes scandent « Oui à la liberté de choix ! »

Selon la Presse de Montréal, « Près de 2000 personnes en provenance des quatre coins du Québec ont marché dans les rues du centre-ville, hier après-midi, pour protester contre l'imposition du nouveau cours d'éthique et de culture religieuse. »

On note dans le court article de l'édition dominicale de la Presse deux témoignages intéressants :« J'ai appris à mes enfants que, lorsqu'on meurt, on va au ciel, explique Sonia Giguère, mère de cinq enfants, venue de Bronwsburg-Chatham. Mais dans le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse, l'enseignant leur a expliqué que, lorsqu'on meurt, on disperse au vent les cendres du défunt. Cela a complètement ébranlé leur compréhension. C'est pour cette raison que je les ai retirés du cours. »

« Ce qui me fâche, c'est qu'avec ce cours, le gouvernement impose sa religion: le laïcisme-relativisme, explique un père de la région de la Mauricie, Ghislain Lebel. Tranquillement, ils sont en train d'enlever nos droits fondamentaux en tant que parents. On a le droit de choisir comment nos enfants vont être spirituellement élevés. »

La Gazette de Montréal, pour sa part, rapporte les propos de Flora Almeida Marlow une immigrante originaire de l'Inde. Elle a quatre enfants dont trois fréquentent des établissements publics de la région de Mascouche. Comme beaucoup de parents, elle a demandé à ce que ses enfants quittent la classe quand le cours est donné imposé aux enfants.

« Mes enfants doivent d'abord apprendre à se connaître avant d'apprendre d'autres choses, ils quittent la classe et vont à la bibliothèque pendant le cours d'ECR » de déclarer Mme Marlow.

« Je crois qu'une loi ne doit pas imposer aux gens comment ils devraient éduquer leurs enfants ».

Marie-Josée Croteau, présidente de la Coalition pour la liberté en éducation et organisatrice de la manifestation, abonde dans le même sens : « Ça n'a aucun sens d'apprendre sur sept religions différentes dès l'âge de 6 ans. Imaginez si on enseignait sept langues ou sept méthodes de mathématiques ! Plusieurs commencent à se rendre compte que c'est aberrant, et si la ministre Courchesne ne recule pas, nous serons de plus en plus nombreux à manifester. »

Aucun commentaire: