vendredi 16 mai 2008

Mme Courchesne « serre la vis » et « renforce son autorité »... Quelle surprise !

La Presse titrait au sujet des « conventions de partenariat » que la ministre du Monopole de l'éducation, Mme Courchesne, veut imposer aux commissions scolaires qu'elle « serre la vis ». Le Devoir, pour sa part, parlait du fait qu'elle « renforce son autorité »...

Mme Courchesne serait autoritaire et aurait une tendance à la centralisation ? Allons donc, les mauvaises langues ! Cela ne lui ressemble pas du tout, entêtée et sans tact, d'accord. Mais pas autoritaire quand même !

Ah, ben si, apparemment, le Devoir avait déjà utilisé « serrer la vis » au sujet de Mme Courchesne en parlant de cette grande priorité — surtout quand on la compare aux bagatelles que sont le haut taux de décrochage et la violence dans les écoles — qu'est l'obligation qui serait faite aux rares écoles juives orthodoxes de se conformer complètement au programme unique d'instruction imposé par Mme Courchesne. Rappelons qu'à l'époque le Devoir n'avait pas jugé bon de demander ce qu'en pensaient les personnes concernées : les parents et professeurs de cette communauté hassidim installée depuis près de 60 ans au Québec. Mais Le Devoir est un grand journal objectif.

Mais bon, il est vrai que Mme Courchesne avait déjà déclaré qu'elle refuserait d'office toutes les demandes de dispense du cours d'éthique et de culture religieuse, alors que les commissions de révision des commissions scolaires n'avaient même pas encore statué et que les griefs des requérants n'avaient même pas été entendus. Une première en matière de droit. D'aucuns avaient alors parlé d'« abus de pouvoir » qui motiverait chez un ministre plus scrupuleux une démission.

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