mercredi 30 mars 2022

Étude — faire du vélo réduit-il vraiment les besoins en énergie ?

Le remplacement de la voiture par le vélo est fréquemment promu comme moyen de réduire la consommation d'énergie et la dégradation associée de l'environnement. 

Un article de Karl T. Ulrich de la Wharton School a évalué l'ampleur de cet effet. L'analyse tient compte des effets de premier ordre dus aux besoins énergétiques considérablement plus faibles du transport à vélo par rapport à l'automobile. Les avantages environnementaux de l'énergie humaine sont cependant fortement couplés aux coûts environnementaux de l'augmentation de la population, en raison de la longévité accrue de ceux qui pratiquent une activité physique.

Paradoxalement, l'utilisation accrue de la force humaine pour le transport est peu susceptible de réduire sensiblement la consommation d'énergie en raison de cet effet de second ordre. Le transport à propulsion humaine est donc moins un enjeu environnemental qu'un enjeu de santé publique. 

L'interaction entre la longévité et l'impact environnemental est une caractéristique centrale des objectifs sociétaux contradictoires d'amélioration de la santé humaine et d'augmentation de la durabilité environnementale.

Source : The Environmental Paradox of Bicycling


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