vendredi 22 octobre 2010

Des parents de l'Estrie appuient le renvoi à la Cour suprême du cours ECR

La Voix de l'Est revient sur la décision rendue hier par le plus haut tribunal du pays d’entendre la requête d’une famille de Drummondville qui demande l’exemption de leurs enfants du cours d’éthique et culture religieuse (ÉCR) réjouit des parents de la région.

Sylvain Lamontagne refuse que ses enfants assistent au cours d’éthique et culture religieuse. Membres de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ), ces derniers estiment que la Cour suprême du Canada permettra ainsi d’ouvrir réellement le débat sur la question du choix des parents concernant l’éducation à donner à leurs enfants.

« On est contents. Ça nous donne confiance et espoir », affirme le président de la CLÉ, Sylvain Lamontagne. Le père de Valcourt doit actuellement se rendre à l’école pour retirer ses enfants lors des cours d’ÉCR auxquels il refuse qu’ils assistent. Comme d’autres dans la région, il souhaiterait que l’école les prenne en charge pendant ces périodes. [...] », avance M. Lamontagne.

Celui-ci mène également une campagne de financement visant à amasser 100 000 $ via la CLÉ afin de payer les avocats de la famille drummondvilloise de Suzanne Lavallée et de Daniel Jutras. Ces derniers avaient été préalablement déboutés en Cour supérieure du Québec, de même qu’en cour d’appel [note du carnet : qui n'avait même pas jugé sur le fond, se rangeant simplement aux arguments des procureurs du gouvernement que l'affaire était devenue sans intérêt et théorique, la Cour suprême ne semble pas être d'accord avec ce refus rapide de la Cour d'appel du Québec.]

L’acceptation de la cause par la Cour Suprême satisfait également la Granbyenne Marie-Josée Croteau, également membre de la CLÉ. « Ça va permettre de débattre du fond de la question à savoir qui est responsable de l’éducation morale et philosophique des enfants. Les parents ou les fonctionnaires », questionne-t-elle. « Parce que là, ce sont les fonctionnaires qui décident », ajoute-t-elle, avançant que ceux-ci ont remplacé le pouvoir qu’avait auparavant l’Église au sein de l’État. « Ça va aussi permettre de voir si ce cours viole la liberté de conscience et de religion des enfants », note-t-elle.

Le Granbyen Patrice Gagnon a espoir que la Cour suprême donnera raison aux parents qui refusent l’imposition de ce cours à leurs enfants. « On a des chances de gagner », dit-il. Selon ce père de famille, le cours d’ÉCR « enseigne à connaître et à respecter les religions et à avoir une pensée commune pour que tout le monde accepte les mêmes choses » [Note du carnet : afin de faciliter le fameux « vivre ensemble » le programme cherche à modifier ses comportements vis-à-vis de la diversité religieuse et propose souvent en question d'éthiques des discussions qui peuvent choquer les opinions conservatrices des parents].

« On dit aux enfants qu’il n’y a pas de mauvaises croyances. Or, quand on est croyant en une religion, on considère les autres religions comme étant moins favorables », croit-il.




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