mercredi 16 juin 2010

Des enseignants veulent nous rendre Jean Charest sympathique...

Des enseignants — non contents de voir le Monopole de l'Éducation annoncer l'embauche de plus de 3 000 nouveaux enseignants pour faire baisser le taux enseignant/élève sans aucune preuve que cela améliorera les résultats — se sont fendus d'une adaptation lancinante de Dégénérations en alignant quelques couplets sur la Grande Noérceur mythifiée qui serait de retour, de clichés jargonneux (« reconnaître nos compétences » et « accès à l’enseignement »), de quelques piques stéréotypées contre l'Église catholique, le tout assaisonné de rimes pauvres.

Veulent-ils, par leurs vers de mirliton et leurs voix monotones, nous faire aimer Jean Charest et le Monopole de l'Éducation qui n'a pas encore cédé à leurs moyens de pression ? Cela ne marchera pas !



Des générations…

Nos arrière arrière grand-mères enseignaient pour une prière
Nos arrière grand-mères enseignaient pour des cennes noires
Et puis nos grand-mères, en s’mariant perdaient leur carrière
Mais nos mères se sont battues pour que nos droits soient reconnus.

Et puis toi, Jean Charest, tu veux nous ramener en arrière
Tu refuses de reconnaître nos compétences, not’ savoir-faire
Attention mon ami, tu vas voir qu’les temps ont changé
On n’est plus des missionnaires... On mérite pleinement not’ salaire.

Nos arrière arrière grand-parents allaient dans des écoles de rang
Nos arrière grand-parents allaient pas à l’école souvent
Et nos grand-parents, lâchaient l’école avant 12 ans
Mais nos parents se sont battus pour notr’ accès à l’enseignement.

Et pis toi, Jean Charest, tu veux qu’le peuple soit ignorant
En coupant tous les services tu abandonnes plusieurs enfants
Attention mon ami, la grande noirceur est bien finie
On r’viendra pas à Duplessis... L’école publique est bien en vie!

Nos arrière arrière grand-pères travaillaient fort sur la terre
Nos arrière grand-mères, c’était l’ménage pis les tourtières
Et nos grand-parents, écoutaient les curés tout l’temps
Mais nos parents s’sont révoltés pis not’ vie s’est améliorée.

Sauf que toi, Jean Charest, tu gouvernes seulement par décrets
Tu coupes les services publics, seuls tes amis reçoivent du fric
Attention mon ami, l’éducation pis la santé
On t’laissera pas les enterrer... C’est le coeur de not’ société.

Chorale et coeur [sic! écrit tel quel dans le PDF que nous avons reçu...] : L’équipe de l’école alternative Rose-des-Vents
Paroles : Marie-Josée Latour (enseignante)
Sur l’air de Dégénérations (avec l’aimable autorisation du groupe Mes Aïeux)
Programmation et mixage : Serge Lacasse





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

2 commentaires:

Philippe Lacombe a dit…

Ces enseignants ne savent même aps écrire des poèmes...

Durandal a dit…

Un vrai cantique gauchiste...

« Attention mon ami, la grande noirceur est bien finie
On r’viendra pas à Duplessis... L’école publique est bien en vie! »

Mouhouhouhaha, à se tordre de rire. Primo, l'école publique est en pleine crise au Québec, et cela depuis un bout de temps. Deuxo, LE NOMBRE D'ÉCOLES PUBLIQUES AU QUÉBEC A DOUBLÉ SOUS LE GOUVERNEMENT DUPLESSIS.

Sans parler du nombre de lits d’hôpitaux multipliés par trois, de la construction du Jardin botanique, de l'achèvement de l’Université de Montréal et de inauguration de celle de Sherbrooke... etc.

Voir ici :

http://ralliementidentitaire.wordpress.com/
2010/01/05/rehabiliter-duplessis/

« La Grande Noirceur, jetez-moi ça aux poubelles ! »
– Sénateur Jean Lapointe