mercredi 16 septembre 2009

Méthode de Singapour pour la 3e année du primaire en français

Manuel de mathématiques - Librairie des écolesMéthode de Singapour – Éd. Librairie des Ecoles, 2008

Préface de Laurent Lafforgue


Ce manuel, traduction et adaptation de manuels du ministère de l'éducation de Singapour, fait suite au manuel de CE1 [2e année du primaire au Québec], du même éditeur.

La méthode de Singapour repose toujours en CE2 sur des cas concrets. Pour l'apprentissage de la division par exemple, les élèves doivent faire entrer 14 figurines d'indiens dans 4 tipis, et comprennent ainsi que deux d'entre eux vont devoir rester à l'extérieur. C'est ainsi que les enfants apprennent à distinguer dividende, diviseur, quotient et reste. La grande diversité de problèmes permet aux enfants de s'exercer en profondeur à utiliser les quatre opérations avec les unités de mesure et de grandeur : litre et millilitres, kilomètres, mètres et centimètres, grammes et kilogrammes, heures, minutes et secondes…

Si les exercices se réfèrent à des applications pratiques, les leçons proprement dites sont assez schématiques et abstraites. Les maîtres et les parents doivent concevoir eux-mêmes les explications et commentaires nécessaires.

Le manuel est globalement conforme aux programmes français de 2008. Par exemple, les tables de multiplication de 6 à 9 y sont étudiées, et ne figurent pas au manuel de CE1.

La logique du système décimal est largement travaillée, avec de nombreux exercices de conversion entre unités, dizaines, centaines, milliers. Un certain nombre de procédures de calcul mental sont détaillées. La division posée (avec diviseur à un chiffre) est présentée de façon plus développée qu'il n'est habituel en France.

Sur quelques points, le manuel va au-delà du programme 2008, notamment :
 - la présentation décimale des montants en euros et centimes,
 - une initiation aux fractions,
 - une présentation de la notion d'aire.

Enfin, nous approuvons l'emploi du terme « poids » au lieu de « masse :», terme figurant au programme, car il est impossible d'expliquer aux élèves la différence entre poids et masse ; or nous pensons que l'acquisition du vocabulaire scientifique doit accompagner et non précéder les connaissances.

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