Dans le premier numéro du Nouvel informateur catholique de 2009, le directeur de la revue, Paul Bouchard, déplore la timidité des évêques du Québec devant le nouveau cours gouvernemental obligatoire d'Éthique et culture religieuse.
« En entérinant complaisamment et sans trop sourciller ce programme gouvernemental, notre vénérable assemblée épiscopale se fait hara-kiri. L’Assemblée des évêques catholiques du Québec n’a pas vu que la bureaucratie de l’État vise subrepticement le bâillonnement de l’Église dans le monde éducatif pour amener éventuellement sa disparition dans les nouvelles générations. On tue l’arbre en coupant ses racines », indique le fondateur de cette publication.
Cette opinion est d'ailleurs confirmée involontairement par la conseillère pédagogique de la Commission scolaire du Lac-Témiscamingue, Marie-Hélène Brault, qui déclarait dans le Reflet du Témiscamingue du 18 décembre : « En créant le nouveau programme, le gouvernement voulait créer plus d’échanges entre les élèves et démontrer aux enfants qu’il existe autre chose que la religion morale et catholique », a résumé madame Brault. »
« En entérinant complaisamment et sans trop sourciller ce programme gouvernemental, notre vénérable assemblée épiscopale se fait hara-kiri. L’Assemblée des évêques catholiques du Québec n’a pas vu que la bureaucratie de l’État vise subrepticement le bâillonnement de l’Église dans le monde éducatif pour amener éventuellement sa disparition dans les nouvelles générations. On tue l’arbre en coupant ses racines », indique le fondateur de cette publication.
Cette opinion est d'ailleurs confirmée involontairement par la conseillère pédagogique de la Commission scolaire du Lac-Témiscamingue, Marie-Hélène Brault, qui déclarait dans le Reflet du Témiscamingue du 18 décembre : « En créant le nouveau programme, le gouvernement voulait créer plus d’échanges entre les élèves et démontrer aux enfants qu’il existe autre chose que la religion morale et catholique », a résumé madame Brault. »
1 commentaire:
Je suis carrément furieuse à propos de la position de nos évêques sur ce cours. J'ai encore plus envie de les fustiger quand j'essaie de les joindre et qu'ils nous transfèrent à une «personne» qui doit suivre le dossier pour eux mais qui n'est pas vraiment au courant du contenu du «programme officiel». «Des gens du ministère nous en ont présenté l'essentiel...» répondent-ils.
On comprend combien cela aurait été infructueux [monétairement pour les évêques et leurs châteaux cathédrales ] de s'opposer à la décision du gouvernement lorsqu'on voit toutes les ententes signés entre ceux-ci et la ministre du patrimoine Christine St-Pierre (voir http://www.mcccf.gouv.qc.ca/index.php?id=2709 ) afin de financer et sauver le patrimoine [évêchés et quelques églises].
On voit l'affaire ($$$) débloquer quand nos évêques envoient une lettre pleine de mollesse afin d'assurer publiquement à la ministre qu'il ne s'opposent pas au nouveau programme.
Je pense ici entre autre au diocèse de Sherbrooke. La Cathédrale, édifice «patrimonial» demande des millions simplement pour réparer l'essentiel. Pas étonnant que certains clercs nous aient dit que l'évêché voulait faire taire les parents et qu'ils envoient des lettres comme cela pour mots d'ordre aux paroisses:
http://www.diosher.org/lettre.html
Bien décue,
Julie Bernard.
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