Selon Le National Post, le Canada doit expier le traitement qu’il a réservé à ses citoyens autochtones au cours de l’histoire. Mais cela ne devrait pas impliquer de se plier aux exigences extrêmes de la gauche « Retour des Terres », solution à cette réconciliation jusqu’à présent.
Depuis des années, le discours sur la restitution des « terres volées » est populaire sur les ondes de la CBC (le diffuseur public anglophone), entre autres médias progressistes. Mais ce n’est qu’en 2025, avec la décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique concernant les tribus Cowichan, qui a jugé que la propriété foncière pleine et entière (entre blancs) ne remplace pas le titre aborigène, que la réalité de la restitution des « terres volées » s’est imposée.
Concrètement, cela se traduit ainsi : les propriétaires fonciers en Colombie-Britannique se voient dire par leur maire que la revendication autochtone sur leurs terres « pourrait compromettre le statut et la validité de (leur) propriété » ; les entreprises affirment se voir refuser des prêts pour des projets dans la zone concernée ; les agents immobiliers font état d’une incertitude en matière d’hypothèques.
Leurs terres ne seront pas saisies demain, et les défenseurs de la décision Cowichan Tribes vous rappelleront que les demandeurs autochtones ne l’ont pas demandé. Mais les plaignants autochtones ont demandé comme réparation des terres appartenant au gouvernement, et le tribunal a ordonné leur remise. À moins qu’un appel ne parvienne à renverser la nouvelle interprétation du tribunal sur le fonctionnement du droit immobilier, ces propriétaires fonciers n’auront pas beaucoup de moyens de défense.
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| Des centaines de personnes assistent à la séance d’information sur la décision Cowichan à l’hôtel Sheraton Vancouver Airport à Richmond, en Colombie-Britannique, le 28 octobre 2025. |
La saisie de terres est un risque réel : au Nouveau-Brunswick, où toute la province fait l’objet de revendications des Premières Nations, un juge a suggéré que les tribunaux pourraient ordonner à la Couronne de saisir des propriétés privées au nom d’un groupe autochtone et d’indemniser les propriétaires fonciers en retour. Les Québécois devraient également s’inquiéter, car les Algonquins viennent de déposer une revendication de titre sur de vastes étendues de la province.
Entre-temps, chaque ministère du gouvernement fédéral a reçu l’ordre de consacrer 5 % de son budget de passation de marchés à des prestataires de services autochtones, un système très propice aux dérives. À l’instar de la Colombie-Britannique, Parcs Canada s’oriente vers un modèle de « gestion autochtone ». Les objections à des projets d’envergure fondées sur la spiritualité autochtone ont été dissimulées sous le voile du secret.
Dans le domaine de la pêche, le gouvernement fédéral a versé des centaines de millions de dollars aux Premières Nations pour l’achat d’équipement de pêche, tout en retirant des quotas aux pêcheurs non autochtones pour les attribuer à leurs concurrents autochtones au nom de l’équité.
Le Canada a versé des milliards et des milliards pour réparer les torts du passé, des sommes qui dépassent ce que nous dépensons pour l’armée, et qui ne sont pourtant toujours pas suffisantes.
Et d’autres poursuites sont en cours. Certaines Premières Nations du Manitoba poursuivent Manitoba Hydro pour obtenir une part des bénéfices de la compagnie d’électricité, certaines Premières Nations de l’Ontario réclament 95 milliards de dollars et le pouvoir d’arrêter tout développement sur les terres visées par le Traité n° 9 sans le consentement des Autochtones. Tout cela conduit à une stagnation économique totale.
L’attitude du gouvernement libéral, qui consiste à jouer la carte de la conciliation et à payer des indemnités exorbitantes, ainsi qu’à nommer des juges ouverts à l’idée d’accorder de plus en plus de compensations, a transformé ce problème en un problème d’une ampleur difficile à appréhender. En outre, lorsque quelqu’un souligne le coût exorbitant de ce dossier, il est accusé de perpétuer la « mentalité coloniale ».
Tout le débat est faussé par la désinformation et la culpabilité. On entend des factions qui rêvent de prendre tout le pays en otage pour se venger des années passées, même si ça risque de faire plonger l’économie. On laisse nos gouvernements continuer leur campagne de démoralisation et de honte pour le passé, qui pousse les Canadiens à accepter de payer des compensations illimitées pour tout ce qui s’est passé. On ne sait où se situe la limite, mais on peut affirmer que les saisies de terres ne sont pas exclues.
Pour le National Post, maintenant que la propriété privée paraît menacée, on peut s’attendre à ce que la réconciliation commence à prendre le chemin inverse. Il est temps d’adopter une démarche responsable dans nos relations avec les Autochtones, une démarche qui traite les citoyens autochtones comme des adultes méritant une participation égale au Canada.
| Année/période | Type de coût | Montant/commentaire |
|---|---|---|
| 2006 | Pensionnats indiens (Indian Residential Schools Settlement) | ≈ 5 G$ CAD |
| 2015‑23 | Enfance autochtone/Jordan’s Principle | ≈ 43 G$ CAD cumulés |
| 2023 | Traité Robinson-Huron (Ontario) | ≈ 10 G$ CAD |
| Depuis 1973 | Règlement des « special claims » | ≈ 14,9 G$ CAD |
| 19 ᵉ siècle → modernisation | Ajustement paiements traités (Alberta/Ontario) | ≈ 1 G$ + 10 G$ CAD |
| Saskatchewan | Fourniture de matériel agricole promis historiquement | 1,72 G$ CAD |
| Fédéral — soins hospitaliers indigènes | Règlement patients hôpitaux autochtones | 1,1 G$ CAD |
| Futur potentiel | Revendications hydroélectriques, droits de pêche, Traité n° 9, etc. | dizaines de milliards CAD (selon demandes en cours, ex. 95 G$ CAD pour certaines nations) |
| Dépenses récurrentes (annuelles) | Services autochtones : santé, éducation, infrastructure, contrats réservés, transfert fonds | ≈ 20 — 30 G$ CAD/an |
| Risques juridiques futurs | Saisie possible de terres privées, indemnisation propriétaire, expansions de programmes « Land Back » | Non chiffré, mais potentiellement très élevé selon le National Post |
Montants déjà dépensés : cumulés sur 20 ans, les paiements et règlements dépassent ≈ 80–85 G$ (milliards) CAD, sans compter les engagements futurs.
Frais récurrents : le gouvernement continue de consacrer 20 à 30 G$ CAD par an aux services et programmes pour les communautés autochtones.
Tendances judiciaires : la décision Cowichan (B.C., 2025) et d’autres revendications pourraient ouvrir la voie à la saisie de terres privées, ce qui n’est pas encore chiffré mais constitue un risque financier futur majeur.
Élargissement des obligations : selon l’article du National Post, tous les ministères fédéraux doivent consacrer 5 % de leur budget de contrats aux fournisseurs autochtones, ce qui représente plusieurs milliards supplémentaires en pratique et un potentiel de surcoût ou abus.
Pression sur l’éducation et l’économie : adaptation de programmes scolaires, quotas d’embauche, transfert de quotas de pêche et accès à des ressources naturelles. Ces mesures créent des coûts directs et indirects (ex. perte de revenus pour non-autochtones, subventions, matériel fourni aux Premières Nations).
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