Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, indique être « en réflexion » concernant la place faite aux changements climatiques dans le cursus scolaire au primaire et au secondaire, alors que des voix s’élèvent pour que les enjeux environnementaux soient plus abordés à l’école.
« On est déjà en réflexion là-dessus. Le cours Culture et citoyenneté québécoise va faire une place aux enjeux climatiques, ça, on est déjà en train de s’en assurer », a-t-il affirmé mardi avant-midi, lorsque questionné par un média.
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Jeunes élèves québécois « conscientisés » défilent en procession avec leurs enseignants le Jour de la Terre à Granby |
Dans une lettre ouverte publiée mardi matin dans Le Devoir, un comité composé d’élèves (franchement !), de professeurs et de l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (AESTQ) a interpellé le ministre pour réclamer une rencontre, ainsi qu’une révision du programme de science et technologie pour actualiser le contenu sur les enjeux environnementaux et rendre ce type de sujet prescriptif dès le préscolaire.
« On est en réflexion aussi sur d’autres manières par lesquelles on devrait intégrer la question des changements climatiques, au primaire et au secondaire, notamment par les cours de science », a ajouté Bernard Drainville.
Une consultation menée dans les derniers mois auprès de 1580 élèves indique que — dûment inquiétés à l’école et par les médias ? — la majorité de ceux-ci s’inquiète de l’impact des changements climatiques et réclame plus de temps consacré en classe aux enjeux environnementaux, « un problème critique qui ne reçoit pas assez d’attention ni d’éducation ».
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Élève conscientisée (et angoissée) |
Sondage international Ipsos du décembre 2022
Le pouvoir d’achat domine le classement des préoccupations à l’échelle mondiale. Malgré l’importance qu’ils accordent au changement climatique et aux évènements climatiques extrêmes, les citoyens sont moins enclins à s’impliquer et doutent davantage des origines humaines du phénomène. (source)
La hausse du coût de la vie est le premier sujet de préoccupation au niveau mondial (62 %) et il progresse encore fortement cette année (+10 points depuis 2021, +15 pts depuis 2020). La pauvreté et les inégalités restent aussi en haut du classement (46 %), suivies par les enjeux de santé (42 %).
Si l’inflation est l’inquiétude qui domine tous les continents, les priorités divergent ensuite : la santé mobilise l’Europe et l’Amérique du Nord, tandis que l’Amérique du Sud craint plus que partout ailleurs la criminalité et la délinquance ; l’Asie reste mobilisée par le Coronavirus (2e priorité) ; le chômage continue d’inquiéter l’Afrique et l’Amérique du Sud tandis qu’il a disparu des inquiétudes en Europe et en Amérique du Nord.
En 4e position, l’environnement reste une préoccupation importante, à un niveau stable par rapport à 2021 (40 %, -1 pt). Elle figure parmi les cinq premières préoccupations des habitants sur presque tous les continents, à l’exception des pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
L’environnement reste une priorité des CSP+ (catégories socio-professionnelles supérieures) : s’il figure en 2e position (44 %) chez les ménages les plus aisés, juste après l’augmentation du coût de la vie, il n’apparaît qu’en 6e position chez les plus modestes (36 %), devancé par la pauvreté et les inégalités (49 %), le chômage (44 %), le système de santé (41 %), mais aussi la corruption (39 %).
Confrontés ensuite à la question du choix de société à privilégier à l’avenir, entre la priorité environnementale et la priorité à la croissance et aux emplois, une majorité de répondants choisissent toujours l’environnement. Mais cette majorité, qui était de 53 % pour l’environnement en 2019 contre 34 % pour la croissance, se réduit petit à petit : elle est en 2022 de 48 % p/r 38 %, signe que les difficultés économiques freinent le virage environnemental de nos économies.
En France, les 16-24 ans sont moins inquiets que l’ensemble de la population (45 % p/r 64 % pour l’ensemble des Français). Toutefois, ils sont soit plus indifférents (16 % p/r 7 % pour l’ensemble), soit au contraire ils manifestent une plus grande démoralisation (38 % p/r 27 % pour l’ensemble).
De façon inattendue, le climato-scepticisme progresse de manière continue depuis 3 ans (37 %, +6 points en 3 ans), et de façon particulièrement marquée en France cette année (37 %, +8 points en un an) alors que la préoccupation environnementale y est particulièrement forte. Plus précisément, l’idée qui progresse le plus n’est pas la négation du changement, mais le fait qu’il est « principalement dû à un phénomène naturel comme la Terre en a toujours connu dans son histoire ». On trouve donc moins de personnes qu’avant estimant qu’il est dû à l’activité humaine : 63 % en 2022 contre 69 % en 2019. La France reste toutefois moins concernée par le climato-scepticisme que les pays producteurs d’énergie fossile (Arabie Saoudite : 60 %, Norvège : 48 %, Russie : 48 %, Émirats Arabes Unis : 46 %, États-Unis 48 %).
L’âge n’apparaît pas comme un critère clivant sur ce sujet : le taux de climato-scepticisme est très proche dans toutes les catégories d’âge. La sympathie politique est en revanche plus déterminante : dans les sept pays où cette question politique a été posée, 28 % des sympathisants de gauche se révèlent climato-sceptiques pour 50 % des sympathisants de droite.
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