lundi 4 mars 2013

La moitié des centres de la petite enfance en déficit


Un nombre croissant de centres de la petite enfance (CPE) n'arrivent plus à joindre les deux bouts. La moitié d'entre eux seraient en situation de déficit.

La Presse nous apprend que plusieurs CPE sont contraints de réduire leurs services. Certains ont aboli les postes de conseillère pédagogique. D'autres envisagent de réduire leurs heures d'ouverture. Certains ont même changé le menu qu'ils présentent aux enfants. On sert davantage de tofu et de légumineuses et moins de viande, de façon à réduire les frais liés à l'alimentation.

L'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) avait sondé ses membres en 2009-2010 et en 2010-2011. Il y a deux ans, 41 % des CPE étaient en déficit. L'an dernier, ce chiffre avait grimpé à 51 %.

Cette année, les échos des membres laissent croire que «la situation s'est encore détériorée», affirme Xavier de Gaillande, directeur général adjoint.

Les subventions de fonctionnement versées par Québec ne suivent pas la réalité sur le terrain. Qu'il s'agisse des frais liés aux locaux, aux dépenses non salariales ou à la progression salariale des employés, les barèmes n'ont pas été indexés depuis plusieurs années, explique M. de Gaillande.

Rappelons que les coûts liés à ce programme ne font que grimper, mais qu'ils sont un échec sur le plan pédagogique, comportemental et démographique. Quant aux prétendues vertus économiques de cette politique ruineuse elles seront remises sévèrement en cause par plusieurs économistes (ici, ici et ).






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