
« Aucun pâtissier n’a le droit de mettre ses produits dans une vitrine publique, d’ouvrir sa boutique puis de refuser des ventes pour des questions de race, religion, genre ou identité sexuelle. La différence ici est que le gâteau en question n’a pas encore été cuisiné et que l’État de Californie [qui a engagé les poursuites], veut forcer [la pâtissière Cathy] Miller à utiliser ses talents pour créer un gâteau qu’elle n’a pas encore fait tout en sachant que son œuvre sera affichée pour célébrer une union que sa religion interdit. Si ce tribunal forçait [Cathy Miller] à obtempérer, ce serait faire violence à l’essence de la liberté d’expression garantie dans le premier amendement de la Constitution. »
Un différend similaire oppose un couple d’hommes, aujourd’hui mariés, à un pâtissier du Colorado. La décision de la Cour suprême des États-Unis est attendue d’ici juin. Dans cette affaire devenue emblématique s’opposent un pâtissier de l’État du Colorado, Jack Phillips, et deux hommes aujourd’hui mariés, Dave Mullins et Charlie Craig. La transaction commerciale avortée remonte au 19 juillet 2012. Personne n’imaginait à l’époque qu’on en parlerait cinq ans plus tard au sommet du pouvoir judiciaire des États-Unis et que les protagonistes seraient à la Une de la presse nationale.
Invoquant sa foi chrétienne, Jack Phillips a tout bonnement expliqué dans sa pâtisserie en banlieue de Denver, « Masterpiece Cakeshop », qu’il ne pouvait prendre une commande venant de MM. Mullins et Craig. Les deux époux ont alors déposé plainte sur le fondement d’une loi du Colorado interdisant toute discrimination aux commerces accueillant le public.
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