vendredi 11 décembre 2009

Richard Décarie chez Jean-Luc Mongrain : le mot de Noël est interdit à ma fille

Richard Décarie porte-parole de la CLÉ parle du cours d'éthique et culture religieuse, de l'étude de Joëlle Quérin et de l'école de sa fille où on lui aurait empêché de parler de Noël.

« C'est le fun, y a même pas de choix à exercer. »

Jean-Luc Mongrain,
au sujet de l'imposition du cours unique d'ECR



Deux remarques au sujet des courriels lus au début de cet extrait:
  1. Une dame dit que le cours apprend plus sur le catholicisme que l'ancien cours de morale, possible, mais ce qui est important c'est que c'est bien moins qu'un cours de catholicisme, rappelons que près de 80 % des parents choisissaient cette option-là !

  2. Le garçon de 19 ans dit avoir suivi ce cours, quand ? Il n'est obligatoire que depuis cette année en secondaire V, optionnel en secondaire V dans l'ensemble du Québec depuis 2008. Quand a-t-il quitté l'école ?






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

4 commentaires:

Roger Girard a dit…

La CLÉ a-t-elle changé de position depuis juillet 2008? Dans ses réponses, monsieur Décarie semble trouver suffisant la simple disparition du cours ÉCR obligatoire sans redonner aux parents et aux élèves la liberté de choix.

'ti Jeannot a dit…

J'ai bien entendu M. Décarie dire quelque chose comme la liberté de choix c'est ce qu'on demande

Anonyme a dit…

La CLÉ n'a pas changé de position: elle a été formée par des chrétiens à l'origine, mais a cherché depuis le début à élargir ses rangs jusqu'à tendre la main au Mouvement Laic, également opposé au cours ECR. Ce qui signifie en clair: l'opposition à ce programme tel qu'il est, c'est la base de la CLÉ. Après, s'agit-il au minimum d'obtenir un droit inconditionnel à l'exemption, l'abolition pure et simple du cours, le retour au régime antérieur des cours optionnels de religion et de morale, ou autre chose? Chacun est libre d'avoir son opinion.

En principe, je serais en faveur du retour à l'ancien régime, sauf qu'il y a deux faits: 1) l'épiscopat catholique québécois n'est pas intéressé, et si on peut le bousculer pour son inepte passivité face au gouvernement, on peut pas le forcer à reprendre une responsabilité dont il ne veut plus; 2) et de toute manière, franchement, les professeurs ne sont certainenemnt pas moins indifférents ou sceptiques en religion que la population en général: alors comment pourrait-on s'attendre que la religion soit enseignée correctement à l'école dans ces conditions?

À tout prendre, dans cette réalité qui est la nôtre, je préfère que l'État cesse tout simplement et complètement de s'occuper d'enseignement religieux. Je rejoins donc les athées et les laicistes sur ce point, ce qui ne peut que renforcer la position de tous les opposants.

Guillaume a dit…

Monsieur Décarie a-t-il une quelconque preuve, un quelconque témoignage qui viendrait confirmer ses dires sur l'interdiction du mot "Noël" dans une ou des écoles québécoises? Même si c'est vrai, en quoi est-ce le résultat du cours d'ECR? Il semble faire beaucoup d'afirmations sans apporter de preuve. Comprenez-moi bien, je commence à penser que le nouveau cours est un foutoir, voire un ramassis de propagande multiculturelle, mais de là à préférer le petit catéchisme d'antan...

Et c'est amusant de l'entendre se moquer d'une nouvelle appellation u sapin de Noël (est-ce vraiment répandu?)... lequel à l'origine est un symbole païen utilisé dans une fête du solstice d'hiver qui est devenue Noël.

Je suis bien d'accord pour mettre tout cours de religion sous l'égide d'un cours d'histoire et de laisser l'éducation religieuse aux parents car, et c'est là que je suis en profond désaccord avec lui, l'école n'est PAS une extension de la famille. Elle devrait refléter la société québécoise, laquelle est laïque.