Les plus récentes menaces de Donald Trump font grimper en flèche le nombre de demandeurs d’asile qui veulent entrer au Québec. Plus de migrants se sont présentés au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle en provenance des États-Unis pendant la première semaine de juillet que pendant tout le mois de mai.
Ce sont plus de 750 d’entre eux qui y ont demandé l’asile dans les six premiers jours de juillet, selon les chiffres de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), soit 125 personnes par jour en moyenne. Ils n’étaient que 638 à avoir fait de même pendant tout le mois de mai.
Selon les informations du Journal de Montréal, les demandeurs d’asile sont en très grande majorité d’origine haïtienne et plusieurs ont de la famille au Canada.
Incertitude
Leur afflux soudain survient alors que l’administration du président Donald Trump tente une fois de plus de couper court à un programme permettant aux Haïtiens fuyant l’instabilité de rester légalement aux États-Unis.
Mais le TPS (Temporary Protected Status ou «statut de protection temporaire») fait l’objet d’une bataille devant les tribunaux depuis plusieurs mois.
Un juge fédéral a empêché vendredi dernier l’administration Trump de retirer ce statut à 520 000 Haïtiens présents aux États-Unis, pour le moment.
À cela s’ajoutent les menaces d’expulsion des immigrants sans-papiers et la multiplication des centres de détention, comme «l’Alcatraz des alligators», récemment inauguré en Floride.
Réaction
Pour le sociologue et commentateur Mathieu Bock-Côté, « Il est temps, tout simplement, de stopper cette immigration massive qui nous submerge. Et il serait peut-être temps aussi d'avoir un peu de compassion pour la société québécoise, qui n'en peut plus.»
Il est temps, tout simplement, de stopper cette immigration massive qui nous submerge. Et il serait peut-être temps aussi d'avoir un peu de compassion pour la société québécoise, qui n'en peut plus.
— Mathieu Bock-Côté (@mbockcote) July 13, 2025
---
Plus de demandes d’asile au poste frontalier de Lacolle en 6 jours que durant…
Le droit d’asile n’a plus aucun sens
The Economist n’est pas ce qu’on pourrait appeler un magazine nationaliste et conservateur.Il s’agit plutôt, et depuis longtemps, de la bible des élites mondialistes, qui croient à l’abolition des frontières et qui ont longtemps célébré l’immigration massive au nom d’un monde reconstruisant la tour de Babel.De même, il traitait le droit d’asile comme un droit sacré, devant lequel il fallait s’incliner, que jamais on ne saurait remettre en question. Il n’en est plus ainsi.Le temple journalistique du mondialisme doute de ses dogmes.À la une, cette semaine, il reconnaissait ainsi que le système autour duquel s’articule le droit d’asile en Occident est à jeter aux poubelles.On ne peut qu’être d’accord, si on reconnaît, comme on aurait dû le faire depuis longtemps, que le droit d’asile, pensé pour accueillir quelques dissidents communistes dans le contexte de la guerre froide, a été détourné à grande échelle pour devenir une filière migratoire parmi d’autres – et peut-être même la filière migratoire privilégiée en Occident.Des migrants économiques s’en emparent pour s’installer dans nos pays sans en avoir le droit, sous de fausses raisons, avec l’aide des mafias de passeurs et des groupes pseudo-humanitaires d’extrême gauche qui s’imaginent que le monde occidental doit accueillir toute la misère du monde, pour s’excuser de sa prospérité décrétée injuste.
Refuser cette migration de masse relèverait du racisme ou de la xénophobie.
Mais voilà, nos sociétés n’en peuvent plus.
DésastreL’immigration massive coûte très cher, elle dérègle le marché immobilier, conduit l’État social à la faillite, engendre une inquiétude identitaire plus que fondée dans les pays qui la subissent, en plus d’engendrer beaucoup d’insécurité – même si cela demeure peut-être l’ultime tabou du politiquement correct.
Le commun des mortels sait tout cela depuis longtemps. Ceux qu’on a traités de populistes ont essayé aussi de lancer l’alerte. Maintenant, même les mondialistes sont obligés de convenir du désastre.
Voir aussi
L'immigration de masse mène à la densification de masse et à la perte de qualité de vie
Canada — Des logements trop chers
OCDE — Le PIB réel par habitant du Canada en berne, il est plombé par l'immigration de masse
« Nous avons besoin d’une grande politique de remigration pour ramener la paix en France. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire