vendredi 17 mars 2023

Québec — Roxham : ce n’est pas une crise de « réfugiés »

Un texte de Mathieu Bock-Côté dans le Journal de Montréal.

Disons les choses clairement : ce n’est pas une vague de réfugiés qui traverse la frontière au chemin Roxham. C’est une vague massive d’immigrants illégaux, qui détournent le droit d’asile pour s’installer de force dans une société et bénéficier des avantages socio-économiques qu’elle offre. Un réfugié ne choisit pas sa destination en fonction des meilleurs avantages qu’elle propose pour s’y refaire une vie.

Roxham

Il se réfugie, le mot le dit, dans le pays sécuritaire le plus proche de chez lui, dans l’attente de repartir.

Si cet individu n’entend pas seulement trouver un refuge, mais changer de pays, ce qui se comprend et se respecte, évidemment, il doit respecter les procédures légales. Sans quoi, il y pénètre sans en avoir le droit et doit être refoulé à la frontière, puis retourné chez lui.

Évidemment, ce n’est pas du tout ce qui se produit en ce moment au Québec. Et Le Journal nous révélait cette semaine à quel point les autorités sont obligées de dépenser toujours plus pour ces migrants illégaux indifférents à nos lois.

Ils sont hébergés à l’hôtel. Ils seront pris en charge par les services sociaux. Ils créeront une pression de moins en moins soutenable sur les écoles et les hôpitaux. En fait, c’est déjà le cas.

On peut déjà se demander à quoi ressemblera Montréal cet été.

Verrons-nous les campements improvisés de migrants se multiplier, avec tous les problèmes sociaux qui accompagnent ces aménagements forcés de l’espace urbain?

Montréal

Le Québec, demain, pourrait connaître des problèmes semblables à ceux des pays européens.

Devant cela, évidemment, Ottawa ne fait rien: pire encore, il a institutionnalisé cette filière migratoire. Québec, de son côté, se contente de gérer un phénomène qui lui échappe et qui fragilise la cohésion sociale.

Les Québécois sont bafoués, mais qu’ils n’osent surtout pas le dire : on les traitera alors de racistes. Comme d’habitude.
 
[Joseph Facal s'interroge sur les coûts réels de cette immigration qui sont cachés:
 

Que sait-on exactement du rôle joué par la mégafirme de consultation McKinsey dans l’appareil fédéral?

Que sait-on des liens entre le gouvernement fédéral et Century Initiative, l’organisme de «charité» qui lui souffla dans l’oreille l’idée de doter le Canada d’une population de 100 millions d’habitants en 2100, d’où la hausse délirante des volumes d’immigration?

Que sait-on du coût réel des migrants arrivés par le chemin Roxham?

Il a fallu interroger l’Association des hôteliers pour apprendre qu’ils occupent 10 % de TOUTES les chambres d’hôtel dans la région métropolitaine! 10 %!

Voir aussi

Prof Michael Barutciski et le chemin Roxham : Trudeau ne comprend pas comment le droit international et national s'applique aux demandeurs d'asile [Ces gens qui veulent rentrer par Roxham peuvent être refoulés à la frontière]

Immigration irrégulière par Roxham — uniquement en aide de dernier recours, il en coûte 20 millions par mois à Québec 

Fonds publics américains utilisés pour amener des immigrants au chemin Roxham

Plus de 3000 migrants logés à l’hôtel à nos frais,  soit environ 10 % des 20 000 chambres de la région, selon l’Association hôtelière du Grand Montréal. Une vingtaine de ces hébergements de Montréal, Laval et la Rive-Sud sont pour les demandeurs du chemin Roxham.  Des sportifs se butent à des hôtels entièrement réservés par le fédéral pour les demandeurs d’asile, ce qui les oblige à changer leurs plans malgré la saison basse. «L’hôtelier est peut-être content de louer toutes ses chambres, mais moi, je ne peux pas accueillir personne quand il y a des tournois», regrette Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu. Les participants doivent donc se tourner vers un hôtel en bordure de l’autoroute, ou encore se loger à Brossard, à 20 minutes de là, explique-t-elle. La facture pour héberger temporairement tous ces gens s’élève à plus de 90 M$ depuis l’élection de septembre 2021, selon des données obtenues par le quotidien Globe and Mail.

 

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