mardi 8 avril 2025

Australie — Effets de l'immigration massive et ses effets sur le logement et les services publics comme les écoles et les hôpitaux


Voici un aperçu des articles récents de la presse grand public de 2024 et du début 2025 (jusqu’au 4 avril 2025) qui abordent l’immigration massive et ses effets sur le logement et les services publics comme les écoles et les hôpitaux en Australie. 

Logement
MacroBusiness (25 mars 2025)  
Titre : "Les prévisions démographiques aggravent la crise du logement"  

Résumé : Cet article souligne comment les politiques d’immigration du gouvernement Albanese ont stimulé la croissance démographique, avec des prévisions de migration nette outre-mer (MNOM) revues à la hausse à 335 000 pour 2024-25 et 260 000 pour 2025-26. Il soutient que l’ajout de 1,8 million de personnes sur cinq ans a submergé l’offre de logements, faisant grimper les loyers et les prix. Il cite l’incapacité à atteindre les objectifs de construction (par exemple, un déficit de 106 300 logements projeté entre 2024 et 2027 selon la National Housing Finance and Investment Corporation) face à une demande alimentée par l’immigration, aggravant les problèmes d’accessibilité.

BNN Bloomberg (10 décembre 2023, avec projections pour 2024)  
Titre : "L’Australie va réduire une migration record alors que la crise du logement s’intensifie"  

Résumé : Bien que légèrement plus ancien, cet article pose les bases des changements de politique en 2024, signalant une MNOM record de plus de 500 000 en 2022-23. Il relie cette hausse à une crise des loyers, avec des loyers à des sommets sur dix ans, et mentionne les plans du gouvernement pour réduire la MNOM à 250 000 d’ici juin 2025 afin d’alléger la pression sur le logement, reflétant des préoccupations persistantes en 2024.


Services (Écoles et Hôpitaux)

Institute of Public Affairs (IPA) (3 septembre 2024)  
Titre : "Les Australiens sont en récession avec une migration hors de contrôle qui écrase les standards de vie"  

Résumé : L’IPA lie une migration record (509 754 MNOM jusqu’à mars 2024) à des infrastructures sous pression, y compris les écoles et les hôpitaux. Il ne fournit pas de données spécifiques sur ces services mais soutient qu’une croissance démographique non planifiée a dépassé le développement des infrastructures sociales, contribuant à six trimestres consécutifs de baisse du PIB par habitant, ce qui implique une pression sur les services publics.

SBS News (31 décembre 2024)  
Titre : "Des visas qualifiés aux urnes : comment les changements migratoires de l’Australie pourraient se dérouler en 2025"  

Résumé : Cet article traite des réformes de 2024 visant l’immigration temporaire qualifiée et les étudiants internationaux, projetant une MNOM de 260 000 pour 2024-25. Il note que, bien que ces changements visent à équilibrer les besoins économiques, des experts comme Abul Rizvi soulignent une pression continue sur les infrastructures, y compris l’éducation et la santé, bien que les impacts spécifiques restent anecdotiques plutôt que quantifiés ici.

Synthèse et Contexte Plus Large

Aucun article grand public unique de 2024 ou début 2025 (jusqu’au 4 avril) n’offre une analyse complète et basée sur des données des effets de l’immigration massive sur le logement, les écoles et les hôpitaux réunis. Cependant, des thèmes récurrents émergent :

Logement : Le consensus est qu’une MNOM élevée (par exemple, 446 000 en 2023-24 selon les données de l’ABS) a intensifié les pénuries de logements, notamment dans les villes, avec des loyers et des prix qui montent en flèche en raison d’une offre qui ne suit pas la demande. Des articles comme celui de MacroBusiness blâment directement la politique d’immigration, tandis que d’autres (par exemple, SCMP) soutiennent que c’est un symptôme de problèmes structurels plus profonds.

Écoles et Hôpitaux : La couverture est moins détaillée, mais des sources comme l’IPA et SBS laissent entendre qu’une croissance démographique rapide met les services publics sous tension. Par exemple, 2,3 millions de détenteurs de visas ayant besoin de logements nécessitent également des services d’éducation et de santé, mais aucun article récent ne quantifie directement la surpopulation dans les écoles ou les temps d’attente dans les hôpitaux liés à l’immigration de 2024-25.

Réponse Politique : Le programme migratoire 2024-25 du gouvernement fixe un plafond de 185 000 places permanentes (70 % qualifiées), avec une MNOM prévue de tomber à 260 000 d’ici mi-2025, reflétant des efforts pour atténuer ces pressions (Ministère de l’Intérieur, mai 2024).


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