Le Canada se trouve en troisième position mondiale en ce qui concerne l’endettement chez ses citoyens, selon une nouvelle étude de Desjardins. Ceux-ci feraient face à une hausse de taux directeur historique.
« La [Banque du Canada] a récemment amorcé une réduction graduelle de son taux directeur, mais à 4,75 % celui-ci demeure à un niveau élevé d’un point de vue historique », ont indiqué Maude Drapeau et Lorenzo Tessier-Moreau, économistes et auteurs du rapport publié mardi.
Le pays figure donc au troisième rang du podium, derrière l’Australie et la Suisse qui obtient la médaille d’or.
Avec la hausse des taux d’intérêt, combinée à l’augmentation du coût de la vie, les Canadiens ont encore plus de mal à épargner. Près de trois individus sur cinq estiment que leur revenu n’a pas suivi le coût de la vie.
Ceux avec un revenu plus faible doivent aussi se priver dans leur budget. Celui-ci se concentre principalement sur des besoins primaires comme le logement, le transport et l’alimentation, selon l’étude.
Le revenu des ménages a généralement diminué pour tous les Canadiens, sauf pour les plus fortunés. « Depuis 2021 [ils] sont les seuls à avoir enregistré une hausse de leur revenu disponible réel », a mentionné le rapport.
Les taux d’intérêt plus élevés, notamment sur l’habitation et les véhicules, sont l’une des raisons qui influencent la distribution des revenus à l’avantage des plus riches.
Ce sont ces mêmes personnes qui auraient d’ailleurs accumulé la majorité de la dette globale, selon Desjardins. Elles possèdent néanmoins plus d’actifs financiers et d’investissements, ce qui explique leur revenu supérieur.
« La [Banque du Canada] a récemment amorcé une réduction graduelle de son taux directeur, mais à 4,75 % celui-ci demeure à un niveau élevé d’un point de vue historique », ont indiqué Maude Drapeau et Lorenzo Tessier-Moreau, économistes et auteurs du rapport publié mardi.
Le pays figure donc au troisième rang du podium, derrière l’Australie et la Suisse qui obtient la médaille d’or.
Avec la hausse des taux d’intérêt, combinée à l’augmentation du coût de la vie, les Canadiens ont encore plus de mal à épargner. Près de trois individus sur cinq estiment que leur revenu n’a pas suivi le coût de la vie.
Ceux avec un revenu plus faible doivent aussi se priver dans leur budget. Celui-ci se concentre principalement sur des besoins primaires comme le logement, le transport et l’alimentation, selon l’étude.
Le revenu des ménages a généralement diminué pour tous les Canadiens, sauf pour les plus fortunés. « Depuis 2021 [ils] sont les seuls à avoir enregistré une hausse de leur revenu disponible réel », a mentionné le rapport.
Les taux d’intérêt plus élevés, notamment sur l’habitation et les véhicules, sont l’une des raisons qui influencent la distribution des revenus à l’avantage des plus riches.
Ce sont ces mêmes personnes qui auraient d’ailleurs accumulé la majorité de la dette globale, selon Desjardins. Elles possèdent néanmoins plus d’actifs financiers et d’investissements, ce qui explique leur revenu supérieur.
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Le coût des intérêts sur la dette affecte le plus les 20 % les moins riches (1er quintile) des ménages (en vert foncé). |
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