jeudi 14 mai 2015

Piéton viennois, joueur de rugby d'Oxford, vous n'échapperez pas à la rééducation !



Un petit pas pour l'homo, un grand bond pour l’« homoïté » ?

Quelques jours avant le Concours eurovision de la chanson à Vienne, près de 120 passages piétons de la capitale viennoise ont été équipés de feux assez originaux.

Des feux piétons arborant des couples homosexuels et hétérosexuels au lieu de l’habituel petit bonhomme solitaire. Vienne se met à l’heure de l’Eurovision, remporté l’an passé par l’autrichien(ne) Conchita Wurst, le/la travesti(e) à barbe dont personne ne se souvient de la chanson. La capitale autrichienne, qui accueille cette année ce concours de chanson, a annoncé avoir commencé à équiper quelque 120 passages piétons parmi les plus fréquentés de la ville (ouf !) avec des feux mettant en scène aussi bien des couples homosexuels, masculins ou féminins, que hétérosexuels, à chaque fois réunis par un cœur.



Si la tendance récente se maintient (voir ci-dessous), d’ici trente-cinq ans, un tiers de la population de l’Autriche pourrait être musulmane et près de 50 % des moins de 14 ans. Y aura-t-il encore des feux « conviviaux pour les homos » alors ?

Entretemps, le Daily Telegraph de Londres nous apprend que les étudiants de l’Université d’Oxford sont seulement autorisés à concourir dans les plus grands tournois de rugby de la saison s’ils acceptent de participer à des ateliers d’anti-misogynie, en vertu d’un nouveau règlement.

Les militants qui soutiennent cette obligation disent espérer que des conditions similaires seront imposées dans d’autres sports, comme le football (soccer), l’aviron, le hockey et le cricket. Les organisateurs sont en pourparlers avec d’autres universités dans le but d’introduire ces mêmes classes obligatoires à l’échelle nationale.

L’équipe de rugby de chaque collège de l’université d’Oxford a dû promettre d’assister aux ateliers d’une heure pour pouvoir participer au tournoi Cupper de cette année.

Les cours de « bon gars » participent d’un effort pour lutter contre la « culture de gars/de mecs » répandue sur le campus. L’atelier comprendra des discussions sur le harcèlement sexuel, le consentement, les « plaisanteries de gars » et les cérémonies d’initiation dans l’équipe. Reason.com pense qu’il s’agit là d’une volonté de rééducation, alors que Laura Rosen Cohen pense qu’il s’agit d’une étape de plus dans le processus de castration des jeunes mâles qui commence par le gavage de Ritalin dès le primaire.

Au Canada et au Québec, nous sommes cependant coutumiers de ces campagnes de lutte contre les stéréotypes masculins et virils. Depuis quelques années, les écoles et universités s’ornent d’affiches provocantes où l’ont voit deux joueurs de hockey (des « vrais gars ») qui s’embrassent et qui demandent pour qui cela est choquant. Apparemment, cela n’a pas été du goût de tous à l’Université de Saint-Boniface au Manitoba où une vingtaine d’affiches « contre l’homophobie » ont été déchirées en 2012 sur le campus à Winnipeg. (Ne pas aimer voir cela serait de l’homophobie donc.) Les vidéos de surveillance n’avaient pas permis d’identifier le ou les malfaiteurs. « On a eu de fortes réactions dès que l’on a placardé les affiches. On voyait des gens qui s’arrêtaient et qui faisaient des commentaires », explique Ornella Atangana, une étudiante qui croyait bon organiser, avec quatre collègues, une campagne « contre la discrimination envers les homosexuels ». Rappelons que la lutte à l’hétérosexisme dans les écoles et collèges québécois a coûté près de 5,7 millions de dollars aux contribuables québécois pour l’année scolaire 2012-2013 dans le cadre d’un plan intitulé Agir contre l’homophobie et l’intimidation. Voir la page d’accueil du site sur l’« intimidation » du Monopole de l'Éducation du Québec qui ne parle que de (homo)sexualité. Ces généreux budgets financent les activités des associations LGBT en milieu scolaire lors desquels « on discute de la sodomie, des stéréotypes reliés à l’homosexualité ».





Le tableau ci-dessous présente les différences de fécondité entre la Suisse et l‘Autriche. Dans les deux pays, les musulmans ont la plus forte fécondité avec un indice synthétique de fécondité (ISF) de 2,4 enfants par femme alors que les sans-religions ont elles la plus faible fécondité avec seulement 0,9 enfant en Autriche et 1,1 enfant/femme en Suisse. Les ISF des catholiques et des protestants sont également très bas et se situent entre 1,2 et 1,4 enfant/femme.



Depuis 2001, les recensements autrichiens ne peuvent plus se pencher sur l’appartenance religieuse des personnes recensées (voir page 10). Toutefois, certains chercheurs dont ceux de l’Institut des études islamiques de l’Université de Vienne ont calculé que la population musulmane en Autriche avait crû de 69,3 % en 11 ans pour atteindre 6,8 % de la population autrichienne. En 1961, il n’y avait presque aucun musulman en Autriche. À Vienne, la proportion de musulmans est passée de 0,4 % en 1981 à 12 % en 2011. Si ce taux de croissance devait se maintenir, il y aurait près de 2,8  millions de musulmans en Autriche en 2050 sur une population totale projetée de 9½ millions. Cette population musulmane dans 35 ans sera, toutefois, probablement jeune alors que plus de 34 % de la population totale devrait avoir plus de 60 ans.



Selon certains scénarios en 2051, une majorité des jeunes de moins de 15 ans (51,3 % pour être exact) pourraient être des musulmans. Ce n’est qu’un scénario qui présuppose que les différences de fécondité persisteront, que la sécularisation sera forte et que l’immigration autrichienne sera musulmane.


Voir aussi

RitalinMC — nouveaux records de consommation et de vente en 2013 au Québec

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pauvres petits pays riches. Tant de pays aimeraient n'avoir plus que ce genre de préoccupations.

Pierre Samir a dit…

L’évolution de la société ... Certains mettent de l'argent dans l’éducation et la santé... Et d'autre dans le vice et l'amoralité, mais bon comme on l'indique à la fin, il y a un genre de justice immanente. Les athées ne font pas d'enfants, mais essaient bien de rééduquer ceux des autres.