vendredi 5 avril 2013

Jacques Brassard et l'écolo-chamanisme, le petit chouchou de l'école québécoise

Dernière chronique de Jacques Brassard, (les illustrations, les liens et les légendes sont de nous).

Georges Leroux est l’un des concepteurs du cours Éthique et culture religieuse, cette ratatouille multireligieuse dont on gave nos enfants et petits-enfants du début du primaire jusqu’à la fin du secondaire.

Selon M. Leroux, « l’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance. » Un autre de ses collègues, Fernand Ouellet, a affirmé de son côté qu’il faut « ébranler la suffisance identitaire » des jeunes en leur inculquant la tolérance et le vivre-ensemble. Quel beau programme!

Une telle approche plonge notre progéniture dans le relativisme, doctrine selon laquelle toutes les opinions se valent de même que toutes les religions et les croyances.

Concrètement, cela signifie que les racines et l’héritage judéo-chrétiens du peuple québécois doivent être amoindris et même extirpés de l’école, car ils font partie de la « suffisance identitaire » qu’il convient de disloquer et des « systèmes absolutistes de croyance » qu’on se doit de déstabiliser.

On pourrait croire que le but visé consiste à mettre sur le même pied toutes les religions et à les considérer toutes comme également légitimes. Pas du tout ! On observe au contraire que le relativisme ne s’applique pas à une nouvelle religion qui prédomine désormais dans pratiquement tous les domaines de formation.

Écolo-chamanisme

Cette nouvelle religion, c’est un mélange de spiritualité autochtone et d’écologisme. On peut dire que c’est une forme de régression vers le chamanisme primitif (religion, selon le Petit Robert, caractérisée par le culte de la nature, la croyance aux esprits et des pratiques divinatoires et thérapeutiques). Je propose d’appeler cette nouvelle religion L’ÉCOLO-CHAMANISME.


L'utopie est dans le tipi
Les autochtones à répétition, en histoire, en ECR, en français

Il suffit d’aller voir dans les manuels du cours Éthique et culture religieuse pour y trouver le « petit catéchisme » de cette nouvelle religion. Par exemple, on propose comme prière aux jeunes du primaire celle de Pilip, enfant micmac : « Merci à toi, notre Mère la Terre. Merci pour tout ce que tu nous donnes. Merci à l’Esprit des plantes et à l’Esprit des animaux qui assurent notre survie. » De l’écolo-chamanisme pur jus! Notez que le « Notre Père » ne fait pas partie des prières suggérées. Trop judéo-chrétien! Et à la suite de la prière de Pilip, on demande de répondre à la question : « Que pourrais-tu faire pour prendre soin de la Terre ? ».



Belle occasion d’énumérer les blessures que l’être humain inflige à Mère Nature. Car cette nouvelle religion est antihumaniste par essence (l’humanité est une espèce malfaisante). [Voir, à ce sujet, cette étude de trois manuels du primaire d'ECR]


Enfants emmenés par leur école à Granby manifester pour la Journée de la Terre

La Journée de la Terre est aussi le moment des liturgies amérindiennes plus élaborées : tambour, danse, prières avec boucane, purification des âmes par le Grand Esprit. Tout le bataclan!

Selon le professeur Reynald Du Berger, l’enseignement des sciences est largement contaminé par cette nouvelle religion. Et en histoire, la société autochtone est intensivement examinée et l’on s’efforce, selon l’historien Charles-Philippe Courtois, de transmettre « une vision intégralement dénationalisée ». Il s’agit toujours de briser la « suffisance identitaire » et de déstabiliser les «systèmes absolutistes de croyance».



Stage en forêt tropicale qui accompagne le cours de climat et biodiversité où les collégiens se pencheront sur la seule « menace » pour la biodiversité liée au réchauffement climatique
(Étrange qu'il faille aller dans un pays chaud pour étudier la biodiversité, peut-être parce que les climats froids sont associés à moins de biodiversité...?)

Parlez à vos enfants et à vos petits-enfants, ils vont vous révéler cette nouvelle religion. Dernièrement, un de mes petits-fils me disait combien le pétrole est une matière dangereuse.

Pas laïque

Nous avons sorti l’Église catholique de l’école. Mais l’école n’est pas neutre et laïque pour autant. Elle est devenue écolo-chamanique.

Et avec la maternelle à quatre ans, on ne fait qu’ajouter une année au processus d’endoctrinement. Il ne manque plus que les « camps de rééducation » pour les mécréants.

Et le pire, c’est qu’aucun parti politique ne propose la régénération de notre système d’éducation.

[Peut-être parce que toute régénération centralisée est vouée à l'échec, comme le détournement du renouveau pédagogique l'a montré ?]


Célébration de l'Heure pour la Terre dans une école laïque à Waterloo (Québec)

Voir aussi

L'utilité de la glorification des Premières Nations

Spiritualité autochtone, écologie et norme universelle moderne

Qui est Fernand Ouellet, père du cours d'éthique et de culture religieuse selon Jean-Pierre Proulx ?

George Leroux : L’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance

Le programme Histoire et éducation à la citoyenneté, un échec ?

Québec — Le peu de place consacrée à l'Europe dans les programmes d'histoire

« Nos ancêtres, les Amérindiens »

ECR — obsession pour les amérindiens écologistes

Étude de trois manuels du primaire d'ECR

Réchauffistes censurent le débat autour du climat dans un cégep

Joseph Facal et la dérive de l'éducation au Québec

À mon école on parle beaucoup d'écologie, le plus grave problème c'est l'existence des hommes




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