samedi 1 janvier 2011

Father Raymond J. de Souza: Quebec worships the idol of secularism

Just before Christmas, Family Minister Yolande James announced regulations that would seek to ban religion instruction from daycare centres that take government money. Given that four-year-olds are unlikely to be studying theology, the Quebec government is out to stamp out religious expressions — prayers, songs, bible stories, manger scenes and even explanations for religious dietary practices.

Strangely, you can have a manger scene — you just can’t tell the children who the figures are. The scene is cultural, but Jesus is religious. In a Jewish or Muslim daycare, presumably the children could keep dietary laws but not be told why. Children could decorate a Christmas tree (cultural) but not sing Silent Night (religious). It’s easy to mock the silliness of Quebec society when it comes to religion — the nanny-state cracks down on the nurseries! — but violations of religious liberty are no laughing matter. Quebec’s antipathy to expressions of Jewish and Islamic faith, combined with a deep self-loathing of its Catholic heritage, makes for a toxic combination.

“In Quebec, secularism has become the new religion,” said Daniel Amar, executive director of the Quebec Jewish Congress.

That’s almost right. It’s secular fundamentalism that the Quebec government practises, touched by a totalitarian impulse that brooks no dissent, even from little children who might need help in colouring their religious pictures.

Our editorial board argued on Tuesday that Quebec’s massive subsidies for approved daycare spaces has effectively crowded out non-subsidized daycare. The economic argument is clear — subsidize one form of child care over all others, and soon there will effectively be just one form of child care. Daycare has been de facto nationalized in Quebec, and the national religion of intolerant secularism will now be imposed.

The cultural question is more troubling. So serious is Quebec’s government about imposing its view on all children that, concurrent with the new regulations, it will triple the number of inspectors to enforce them. Quebec will soon have 58 inquisitors dropping in on daycares to ensure compliance. One can only imagine the scene when the inquisition arrives, sifting through the sandbox in search of clandestine religious items. And who will write the code for the bureaucrats, ensuring that miscreant daycare workers don’t mention that la fête nationale was once upon a time Saint-Jean-Baptiste?

There is an economic cost to big government. There is also a cultural cost, if everywhere government goes alternative values and viewpoints must retreat. If government goes everywhere, including the care of babies, then not even babies are entitled to hear views that dissent from government dogma. Quebec has long since abandoned the neutral state in favour of the aggressively secular state. Where the Quebec state goes, religion must retreat, and there is no limit on where the Quebec state will go.

The heart of every culture is its attitude to the big questions of human life and existence. That’s why a sensible people leaves culture in the hands of the churches, the artists, the musicians and the writers. Only a deeply insecure society entrusts culture to bureaucratic inquisitors. And only bureaucratic inquisitors see threats emerging in the cradle.

Totalitarian states have always sought to control the kindergartens and the schools and the youth groups, all the better to ensure that the influence of parents on their own children is attenuated. There is the hard totalitarianism that comes by force of arms. Soft totalitarianism comes by way of subsidies, where first the family is embraced by the state, and only then is it suffocated.

The educational world in Quebec does not leave much room to breathe. On religious and cultural matters, the consensus position, as defined by the curriculum apparatchiks, must be taught without exception in all public schools, private schools and even at home. Until now, the preschoolers had escaped the stifling grasp of government. No longer.

As our editorial pointed out, the actual educational results of Quebec daycare are poor. Quebec’s nationalized daycares don’t teach little Quebeckers very much. Now they will ensure that the youngsters know even less.

Read more: National Post.





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7 commentaires:

Humaniste lucide a dit…

Les Québécois sont surtout trop complexés pour défendre une laïcité à l'italienne:

Un État laïque qui reconnait une place particulière au Christianisme dans notre histoire. Mais voilà, les Québécois ont peur d'être de 'méchants racistes'. Les Italiens sont suffisamment sûr d'eux pour le faire.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/03/l-italie-condamnee-pour-la-presence-de-crucifix-dans-les-ecoles_1262023_3214.html

Dia a dit…

@Humaniste lucide

je ne sais pas trop si votre comparaison est éclairante. Les Québécois ont hérité de la propagande de la Révolution* tranquille, de leur éducation militante un anti-cléricalisme fanatisé. Même s'ils n'ont pas vu un curé depuis 20 ans, beaucoup de québécois ne manque jamais une occasion de dénoncer - comme par automatisme - l'Église catholique, son emprise (?) sur les consciences, sa responsabilité (?) dans l'épidémie de Sida en Afrique et que sais-je...

Rien de tout cela en Italie ou l'église a toujours été présente. Même le fascisme a dû composer avec la papauté.


(*curieux d'appeler Révolution un glissement dans le monde de la marchandise et de l'argent roi)

Sébas a dit…

Très bon texte du NATIONAL POST...

Comme c'est drôle, EUX ils réalisent que c'est -avant tout- le socialisme le problème. Toutes les autres dérives -totalitaires- partent de là...

Ici au Québec, à part les "méchants et égoïstes libertariens", personne, personne, personne (même parmi plusieurs qui se disent "de droite"), ose remettre en question -en entier- le "modèle socialiste québécois".

Les émotions et les belles intentions prennent le dessus sur TOUS les faits...

Et les croyants -d'ici- ne sont pas beaucoup mieux que les athées dans ce domaine. Eux aussi dépendent de l'état pour beaucoup de trucs ou voient l'état comme un élément utile pour "humaniser la société" ou "humaniser le libre marché"...

Avant les années 60 et par rapport à l'état, les gens étaient BEAUCOUP PLUS RATIONNELS QU'AUJOURD'HUI. Et pourtant, les gens étaient TRÈS CROYANTS ET PRATIQUANTS. L'état n'existait pratiquement pas, la dette non plus, le libre marché était omniprésent et les gens étaient solidaires et généreux ENTRE EUX. Le Québec avait la 2e économie la plus dynamique AU MONDE !!! Très peu d'endroit jouissait d'autant de LIBERTÉ que nous. Il n'y avait presque AUCUNE intervention de l'état dans nos vies. C'est le collectivisme étatique qui amène l'endettement, l'individualisme et l'égoïsme. Pas le "libre marché" qui n'existe pratiquement plus ici.

La RÉALITÉ: L'état ne peut pas "créer de la richesse" efficacement ou "redistribuer la richesse" ou gérer la "justice sociale" sans "TUER" l'économie, la LIBERTÉ, le désir d'entreprendre ou la RESPONSABILISATION INDIVIDUELLE.

Et aujourd'hui, trop de gens croient plus à L'ÉTAT qu'en Dieu (même parmi les croyants très fervents), et presque tout est basé sur les émotions + bonnes intentions et les gens se disent "rationnels" et "logiques", alors que c'est le contraire et ce, dans presque tous les domaines.

La seule chose qui va finir par ramener un peu de raison, de logique et de responsabilisation individuelle ici, c'est bel et bien le "mur financier de l'endettement"... tant collectif, qu'individuel.

Trop de Québécois -toutes tendances idéologiques confondues- vivent dans l'irréel(ou carburent aux émotions uniquement)... lorsqu'il est question de *nature humaine*, de finances ou de gouvernance. Et c'est pareil dans plusieurs pays européens, avec exactement les mêmes résultats (i.e. endettements + irresponsabilités individuelles et étatiques).

p.s.

La "redistribution de la richesse" forcée, la "zustice chochiale" forcée et étatique et le socialisme ne fonctionnent pas, n'ont jamais fonctionné et ne fonctionneront jamais. Tout le reste ce n'est que du blablabla inutile !

Humaniste lucide a dit…

@ Dia

Le lien m'apparait évident, si nous considérons ces crises autour sur le "Joyeux Noël" et du sapin de Noël. Tous ces débat sont arriver avec la nouvelle immigration.

Vous remarquez bien que le Québec était devenu laïque, en pratique, depuis pas mal de temps. Et personne ne se posait de question sur le crucifix à l'assemblée nationale. Le crucifix est devenu un enjeu quand les Québécois ont décidé de bannir la burqa, comme par hasard.

Donc derrière les revendications les hyper-laïques, ils se cachent, en réalité, des intégristes musulmans, pour tenter de discréditer toutes mesures pouvant nuire à leurs revendications. Car pour eux, une charte sur la laïcité seraient un désastre.

La plupart des gens diront que la Crèche de Noël n'a pas seulement une dimension religieuse. Elle a aussi une dimension décorative dans le temps des fêtes.

Pourtant, voila où ils y en sont en France:

http://www.fdesouche.com/156169-oise-une-creche-de-noel-interdite

Si vous croyez que ce sont des Français de souche qui désiraient la disparition de la Crèche, alors lisez un peu les commentaires.

Dia a dit…

@Humaniste lucide

nous sommes bien d'accord sur l'essentiel. J'émettais une réserve sur la seule Italie.

"Donc derrière les revendications les hyper-laïques, ils se cachent, en réalité, des intégristes musulmans, pour tenter de discréditer toutes mesures pouvant nuire à leurs revendications."

hum
je trouve ça bien controuvé. Les "hyperlaïques sont surtout des dhimmis non ?

Il est vrai que l'on n'avait jamais eu à parler d'accommodements avant qu'il soit question de l'Islam; toutefois je ne voudrais pas que l'on se focalise sur l'Islam. J'y vois un piège. Une population allogène trop nombreuse pour être intégrable reste une menace pour la survie du peuple québécois et ce quelque soit sa religion. Le nationalisme turc ou algérien (drapeaux sortis rue Saint Laurent lors d'un match de foot) ou encore la culture haïtienne ne sont pas moins "gênant" que la burqa. J'ai peur que cette histoire d'Islam ne nous fasse lâcher la proie pour l'ombre. Doit on accepter l'immigration de millions d'africains si ils sont chrétiens pentecostistes ? (je sais bien que certains sur ce blog diront oui)

Perpétue a dit…

Voilà où on en est: on interdit aux éducatrices de garderie d'enseigner des chants de Noël aux enfants! Mais j'espère bien qu'elles ne vont pas obéir, et que les garderies vont baigner dans la musique de Noël (chantée par les petits chanteurs du mont-royal, par exemple) pendant au moins un mois! Et qu'il y aura beaucoup de coloriages de crèches et autres dessins de Noël! Et qu'on apprendra que le petit bébé là dans la crèche, il s'appelle Jésus, et sa mère Marie, et son père Joseph! Quoi, ces noms-là ils sont interdits?

Pas de musique de Noël? Non mais, on se croirait gouvernés par les Talibans et on se laisse faire?

Il Popolo d'Italia a dit…

Sur cette question de l'anti-islamisme, un point de vue... disons très différent :

http://qc.novopress.info/9529/renouer-avec-nos-valeurs-chretiennes/

Soral est agaçant comme toujours à ne se chercher que des ennemis mais il faut parfois l'entendre