samedi 6 novembre 2010

La Déséducation ou le cri du cœur d'un enseignant


Mario Dumont reçoit l'enseignant et créateur de La Déséducation, Mathieu Côté-Desjardins.



Prologue de La Déséducation.



Épisode 1 — Comment fabrique-t-on les enseignants ? Y aurait-il quelques failles dans la ligne de montage ? Après combien de temps devra-t-on les retourner pour bris ou défectuosité ?


Pour tout commentaire, allez sur www.ladeseducation.ca

Plus de détails.




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4 commentaires:

Sébas a dit…

Bravo à Dumont, à son équipe et bravo à ce prof !

Sébas a dit…

Petite question pour M. Mathieu Côté Desjardins:


A la fin de cet échange (à l'émission de Dumont):
http://www.youtube.com/watch?v=5LtSIU3WoZ4

M.Dumont pose cette question:

"Si on prend le pouvoir des fonctionnaires, des "tours à bureaux" et qu'on le ramène dans les classes, à l'enseignant, est-ce qu'on s'aide?"

Ce à quoi M. Mathieu Côté Desjardins répond:

"Ça peut aider beaucoup, mais ça prend une conscience morale d'abord en éducation"

***

Voici donc ma question:


Et si la conscience morale impliquait justement de se demander -aussi- si certaines structures (trop centralisées/collectivistes/pas assez démocratiques, trop autoritaires, tatillonnent, etc), sont sources d’immoralités?

Est-ce que la nature humaine existe? Est-ce que le «pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument»?

Si c’est oui à ces 2 questions, nous devons donc réaliser que tout n’est pas «spirituel» et que nous sommes aussi des hommes de chaire et donc de faiblesses et que «l’occasion fait le larron», non ? ;-)


***


Et finalement, je repose donc cette question que j'ai placé ailleurs:

QUESTIONS QUE PEU DE QUÉBÉCOIS OSENT CE POSER:

Est-ce qu'il existe des structures de gestion plus morales/parfaites que d'autres ? Si oui, quelles sont-elles ? Ou sommes-nous que des êtres spirituels et les structures -humaines- n'ont pas ou prou d'influence sur nous tous?

Nicolas a dit…

En Ontario et partout en Amérique du Nord on devient prof en obtenant d'abord un diplôme dans une discipline (bien utile si on vient à ne plus vouloirt être prof!) et puis on fait un an en pédagogie.

Cette formation pexistait aussi a Bishop’s (et probablement à Concordia et McGill) jusqu’à il y a 7-8 ans environ. Les merveilleux fonctionnaires du MELS dans toute leur sagesse et compétence ont forcé l’Université à se conformer a un progamme de pédagogie standardisé et ce, malgré le fait que l’éducation est offert à Bishop’s depuis plus de 100 ans (et avec beaucoup de succès). Bravo MELS!

Anonyme a dit…

Ahurissant!
J’approche la cinquantaine et mes parents étaient tous deux enseigants des années 50 à 80.
À cette époque, les enseignants étaient respectés de leurs élèves et de la société en général.
Il y a urgence de rétablir la situation sinon dans quelques années, lorsque ceux ayant encore une vision de ce que doit être l’enseignement n’y seront plus, qui pourra rallumer la flâme et former des maîtres plutôt que des technocrates de l’apprentissage [transversal ]?