vendredi 5 février 2010

France — Démocratisation des drogues dites douces et forte augmentation pour les drogues dures

Un rapport intitulé « Tendances récentes et nouvelles drogues », publié par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) constate que, en 10 ans, la consommation de cocaïne s'est étendue, tandis que l'héroïne, qui avait quasiment disparu dans les années 1990, fait aujourd'hui un retour.

Autrefois réservée à « une élite », la cocaïne se diffuse dans des sphères toujours plus larges de la société. Plus d'un million de Français l'ont expérimentée. C'est une drogue très disponible, qui emprunte les circuits de distribution du cannabis. Elle est très présente dans certains bars musicaux ou discothèques.

La réapparition de l'héroïne, désormais inhalée ou fumée, est également confirmée par les observations faites sur le terrain. Le nombre d'overdoses est reparti à la hausse depuis 2003.

À 5 € (8 $) le gramme, la résine de cannabis est le produit le moins cher sur le marché. Il est aussi le produit illicite le plus consommé en France.





Trouver de la drogue est toujours plus facile



Le rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

3 commentaires:

Sébas a dit…

Et la solution selon moi, c'est le retour des libertés individuelles (de toutes nos libertés)... face à l'état.

Ce n'est pas d'autres lois, pas plus de policiers, pas plus de prisons, pas plus de fonctionnaires, pas plus d'état dans nos vies... qui nous rendent TOUS de plus en plus irresponsables et déprimés, qui vont améliorer les choses...

Les États-Unis sont très sévères vis-à-vis des drogues et la consommation augmente et (je cite):

"Liberals rightly criticize America’s high rate of incarceration. Claiming to be the freest country on Earth, the United States incarcerates a larger percentage of its population than Iran or Syria. Over two million people, or nearly one in 50 adults, excluding the elderly, are incarcerated, the highest proportion in the world. Some seven million Americans, or 3.2 percent, are under penal supervision.


Many are likely to be innocent. In The Tyranny of Good Intentions (2000), Paul Craig Roberts and Lawrence Stratton document how due process protections are routinely ignored, grand juries are neutered, frivolous prosecutions abound, and jury trials are increasingly rare. More recently, in Three Felonies a Day: How the Feds Target the Innocent (2009), Harvey Silverglate shows how federal prosecutors are criminalizing more and more of the population. “Innocence projects” — projects of “a national litigation and public policy organization dedicated to exonerating wrongfully convicted people through DNA testing” — attest that people are railroaded into prison. As we will see, incarcerations without trial are now routine.

The U.S. prison population has risen dramatically in the last four decades. Ideologically, the rise is invariably attributed to “law-and-order” conservatives, who indeed seldom deny their own role (or indifference). In fact, few conservatives understand what they are defending.

Conservatives who rightly decry “judicial activism” in civil law are often blind to the connected perversion of criminal justice. While a politicized judiciary does free the guilty, it also criminalizes the -innocent."

Texte complet:
http://www.thenewamerican.com/index.php/culture/family/2705-feminist-gulag-no-prosecution-necessary

Sébas a dit…

En passant, la France est aussi une des championnes mondiales dans le 'département' de la consommation de drogues légales pour soigner(euhhummm), les dépressions.

L'étatisation, la collectivisation et la syndicalisation forcées de la vie des Français, est aussi très très 'avancée'...

***

Je partage avec vous cette réflexion:

Si un état prend une place énorme dans la vie de ses citoyens, et si ces citoyens acquièrent le réflexe de demander à l'état de s'occuper de sa santé personnelle, de sa mort, de sa vieillesse, de son enfance, de son éducation, de son alimentation (peut-être un jour?), de son toit (?), de ses relations (conjoints de faits ou mariages hétéros ou homos) , etc, pensez-vous qu'il y a une lien à faire entre cette réalité... et le fait...

- que nos corps soient 'nationalisés' (ex: l'état veut que nous mangions bien, que nous arrêtions de fumer, que nous nous occupions de nos jeunes/vieux, que nous soyons courtois les uns envers les autres, etc, etc, etc, etc, etc),
- que l'état soit en train de vouloir nous imposer ses valeurs (cours ecr);
- que les individus deviennent de plus en plus irresponsables (ex: hausse incroyable de l'avortement 'gratuit', du suicide depuis les années 70, de la peur de la souffrance, etc);
- que l’individualisme et l’égoïsme soient en augmentation («ben oui, nous payons tellement d'impôts et le wouherneman va s'en occuper» (sic) );
- que la solidarité -entre individus libres et responsables- baisse de façon drastique;
- que le nivellement par le bas soit présent presque partout,
- etc ?

Avant le révolution tranquille, les Québécois étaient dépendants de l'Église pour la santé, l'éducation, l'aide à l'enfance, pour s'occuper des pauvres, etc, etc,. Mais l'état collectiviste n'existait PAS.

En réalité, l'état n'existait pratiquement pas(son budget était minime et la dette inexistante), sauf pour protéger nos droits individuels fondamentaux, construire quelques routes, etc.

Et aujourd'hui il (i.e. le Québécois), est dépendant de l'état et des syndicats dans presque tous les domaines de sa vie. Le premier 'système' était basé sur les besoins de l'individu, le 2e est basé sur le collectif (ou 'le bien commun').

Quand allons-nous prendre conscience de ces 'petites' réalités qui ont un énorme impact -négatif- sur nous tous ?

Quand allons-nous tous revendiquer plus de liberté face à l'état, et ce, pour se responsabiliser?

Sébas a dit…

suite et fin:

Quand allons-nous voir que 'le bien commun' est probablement la chose le moins définissable au monde (et surtout par l'état ou un syndicat), et que tout ça, ne peut que nous mener vers un mur incroyable.

Quand allons-nous réaliser que plus nos libertés INDIVIDUELLES seront protégées face à l'état (et vraiment toutes nos libertés), et que plus nous analyserons le monde sous le prisme des besoins INDIVIDUELS, plus l'individualisme va baisser et plus la solidarité et la responsabilisation individuelle vont augmenter ?

Ce n'est pas un paradoxe, car il y a vraiment un lien de cause à effet très clair entre les 2.

Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons trouver de nouvelles façons pour se sortir des dérives de la collectivisation/étatisation de nos vies.

Voici une piste et un beau compromis (qui n'en est pas réellement un), entre les droits individuels 'sacrés' et le 'bien commun': des coops d'éducation, de santé, etc.

J'en aurais beaucoup, beaucoup plus long à écrire, mais je m'arrête là.

Qu'en pensez-vous ?


***

Voici 3 questions précises à tous ceux qui prônent une étatisation/socialisation/collectivisation/syndicalisation obligatoire/etc, de notre santé et de notre éducation (pour ne nommer que ces 2 domaines):

1)
Pourquoi ne pas nationaliser notre alimentation et notre habitation, 2 «trucs» 10x plus importants que les 2 autres?


2)
Qui a placé dans nos têtes l’idée -saugrenue- que « rien n’est plus important que l’universalité de la santé/éducation » ?

3)
A qui profite le plus le « crime » ?