L'enseignement religieux sera désormais interdit dans les centres de la petite enfance (CPE) et les services de garde subventionnés au Québec. Il existe, en effet, une centaine de garderies communautaires catholiques, coptes, musulmanes et juives qui enseignent quelques rudiments religieux aux jeunes enfants qui les fréquentent. D'après nos renseignements, au moins 3 garderies seraient tenues par des communautés religieuses catholiques. Ce sont des CPE à 7$. Deux appartiennent aux sœurs salésiennes dans l’Est de Montréal.
La ministre de la Famille (!), Yolande James, a fait l'annonce de cette nouvelle politique, ce vendredi matin, lors d'un point de presse. « On n'enseignera pas de dogme ou de croyance ou de pratique religieuse spécifique aux enfants de 0 à 5 ans et ce, peu importe la religion », a déclaré la ministre.
Mme James explique que peu de services de garde dispensent actuellement un enseignement religieux. Elle évalue ce nombre à une centaine de garderies.
Les services de garde subventionnés par l'État et les CPE auront jusqu'au 1er juin 2011 pour se conformer à cette directive. S'ils refusent, ils se verront « suspendre, réduire ou carrément annuler leurs subventions ». Par contre, il n'est pas pour l'instant question de supprimer les subventions des écoles privées confessionnelles qui elles aussi pourtant enseignent des pratiques religieuses et sont subventionnées.
Le gouvernement québécois a déclaré qu'il n'hésitera pas à sévir.
La directive n'interdit pas l'explication d'une « manifestation culturelle liée à une fête à connotation religieuse », comme la crèche sous le sapin ou la ménorah, ni l'enseignement de la diversité des croyances religieuses. Les garderies peuvent conserver des objets religieux en autant qu'ils ne soient pas trop nombreux — qui jugera ? — et ne soient pas utilisés dans les activités d'apprentissage. Un ministre du culte peut faire des activités pour les enfants, en autant qu'elles n'aient pas de caractère religieux. Les employés peuvent prier, tout comme les enfants, en autant qu'ils ne soient pas « supervisés » par les éducatrices.
Les responsables de garderies apprendront qu'il ne sera plus toléré qu'on « encourage, supervise, fasse mémoriser ou réciter une prière, un chant religieux ou une bénédiction afin d'amener les enfants à intégrer une croyance liée à une religion spécifique ».
Selon l'ancienne ministre de l'immigration, « Il y a une différence entre enseigner la religion et souligner une tradition culturelle. Avec cette directive, il sera toujours permis de souligner les aspects culturels d'une fête. »
« Autrement dit, on ne sortira pas les sapins de Noël des CPE », conclut Mme James.
Quarante inspecteurs et un comité de plus
Il reste à savoir si la nouvelle orientation sera respectée et appliquée. À cette fin, le ministère est en train de procéder à l'embauche d'une quarantaine d'inspecteurs, qui s'ajouteront aux 18 déjà en fonction. Ils recevront tous une formation spéciale destinée à les rendre aptes à déceler les manquements à la directive.
Un comité spécial tranchera les cas litigieux.
Certaines garderies appartiennent à des organismes religieux et sont dirigées par eux. Ils pourront les conserver, en autant qu'ils adaptent leur programme éducatif aux nouvelles exigences « laïques ».
Pour l'heure, après avoir mené au cours des derniers mois une série de consultations auprès des premiers intéressés, le gouvernement du Québec dit ne pas s'attendre à ce que sa directive soit défiée ou contestée en cour, a-t-on appris.
Selon La Presse Canadienne, certains ont quand même dit craindre l'arrivée d'une « police religieuse ».
Brèches
L'Association québécoise des CPE (AQCPE) a salué les mesures annoncées par Québec. Selon l'AQCPE, les mesures « pourront corriger un bon nombre de situations problématiques existantes ».
L'Association soutient que la directive laisse toutefois une importante brèche, car « elle ne s'applique pas aux services de garde en milieu familial subventionnés », qui représentent près de la moitié des places dans la province.
L'AQCPE soulève également la question de l'admission des enfants et qu'il sera possible pour une garderie de privilégier l'entrée d'enfants sur une base confessionnelle ou ethnique.
Craintes d'une application inepte et maladroite
Dans un article du National Post intitulé « Les tout-petits peuvent voir des symboles religieux, mais ils ne peuvent demander qu’on les leur explique », Daniel Weinstock, professeur de philosophie à l'Université de Montréal, déclare qu'il est logique que les enfants qui fréquentent une garderie subventionnée par l'État [en réalité par des contribuables dont ces parents] ne soient pas endoctrinés dans une religion particulière, même si c'est ce que leurs parents le souhaitent. Ces parents perdent ainsi tous les droits à choisir l’enseignement de leurs enfants parce que leurs impôts transitent par le fisc avant d’être distribués à leur garderie…
Toutefois, M. Weinstock craint une mise en œuvre « bureaucratique, exagérée et maladroite » lorsque les inspecteurs visiteront les garderies à la recherche de preuves d’instruction religieuse. « Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire, non seulement du Québec, mais également du Canada, que de bonnes intentions tournent mal à cause d’une mise en œuvre stupide par une politique à taille unique » a déclaré le professeur.
Contestation en justice à venir ?
Le Conseil musulman de Montréal espère contester en justice cette nouvelle politique : « Nous considérons qu’il s’agit d’une discrimination explicite des droits des communautés religieuses d’éduquer leurs enfants conformément aux valeurs et préceptes qui leurs sont chers » de déclarer Salam Elmenyawi, le président du conseil.
Addendum semaine suivante
Religion à la garderie : membres d'un comité-conseil disent avoir été ignorés
Répression religieuse plus sévère dans les garderies que dans les écoles
« Les chiens du gouvernement québécois vont surveiller la religion dans les garderies »
Religion banned in Quebec’s government-funded daycares
Documents officiels
DIRECTIVE sur les activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique dans un centre de la petite enfance ou une garderie subventionnée
GUIDE d’application de la Directive relative aux activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique dans un centre de la petite enfance ou une garderie subventionnée
La ministre de la Famille (!), Yolande James, a fait l'annonce de cette nouvelle politique, ce vendredi matin, lors d'un point de presse. « On n'enseignera pas de dogme ou de croyance ou de pratique religieuse spécifique aux enfants de 0 à 5 ans et ce, peu importe la religion », a déclaré la ministre.
« On ne sortira pas les sapins de Noël des CPE ». |
Les services de garde subventionnés par l'État et les CPE auront jusqu'au 1er juin 2011 pour se conformer à cette directive. S'ils refusent, ils se verront « suspendre, réduire ou carrément annuler leurs subventions ». Par contre, il n'est pas pour l'instant question de supprimer les subventions des écoles privées confessionnelles qui elles aussi pourtant enseignent des pratiques religieuses et sont subventionnées.
Le gouvernement québécois a déclaré qu'il n'hésitera pas à sévir.
La directive n'interdit pas l'explication d'une « manifestation culturelle liée à une fête à connotation religieuse », comme la crèche sous le sapin ou la ménorah, ni l'enseignement de la diversité des croyances religieuses. Les garderies peuvent conserver des objets religieux en autant qu'ils ne soient pas trop nombreux — qui jugera ? — et ne soient pas utilisés dans les activités d'apprentissage. Un ministre du culte peut faire des activités pour les enfants, en autant qu'elles n'aient pas de caractère religieux. Les employés peuvent prier, tout comme les enfants, en autant qu'ils ne soient pas « supervisés » par les éducatrices.
Les responsables de garderies apprendront qu'il ne sera plus toléré qu'on « encourage, supervise, fasse mémoriser ou réciter une prière, un chant religieux ou une bénédiction afin d'amener les enfants à intégrer une croyance liée à une religion spécifique ».
Selon l'ancienne ministre de l'immigration, « Il y a une différence entre enseigner la religion et souligner une tradition culturelle. Avec cette directive, il sera toujours permis de souligner les aspects culturels d'une fête. »
« Autrement dit, on ne sortira pas les sapins de Noël des CPE », conclut Mme James.
Quarante inspecteurs et un comité de plus
Il reste à savoir si la nouvelle orientation sera respectée et appliquée. À cette fin, le ministère est en train de procéder à l'embauche d'une quarantaine d'inspecteurs, qui s'ajouteront aux 18 déjà en fonction. Ils recevront tous une formation spéciale destinée à les rendre aptes à déceler les manquements à la directive.
Un comité spécial tranchera les cas litigieux.
Certaines garderies appartiennent à des organismes religieux et sont dirigées par eux. Ils pourront les conserver, en autant qu'ils adaptent leur programme éducatif aux nouvelles exigences « laïques ».
Pour l'heure, après avoir mené au cours des derniers mois une série de consultations auprès des premiers intéressés, le gouvernement du Québec dit ne pas s'attendre à ce que sa directive soit défiée ou contestée en cour, a-t-on appris.
Selon La Presse Canadienne, certains ont quand même dit craindre l'arrivée d'une « police religieuse ».
Brèches
L'Association québécoise des CPE (AQCPE) a salué les mesures annoncées par Québec. Selon l'AQCPE, les mesures « pourront corriger un bon nombre de situations problématiques existantes ».
L'Association soutient que la directive laisse toutefois une importante brèche, car « elle ne s'applique pas aux services de garde en milieu familial subventionnés », qui représentent près de la moitié des places dans la province.
L'AQCPE soulève également la question de l'admission des enfants et qu'il sera possible pour une garderie de privilégier l'entrée d'enfants sur une base confessionnelle ou ethnique.
Craintes d'une application inepte et maladroite
Dans un article du National Post intitulé « Les tout-petits peuvent voir des symboles religieux, mais ils ne peuvent demander qu’on les leur explique », Daniel Weinstock, professeur de philosophie à l'Université de Montréal, déclare qu'il est logique que les enfants qui fréquentent une garderie subventionnée par l'État [en réalité par des contribuables dont ces parents] ne soient pas endoctrinés dans une religion particulière, même si c'est ce que leurs parents le souhaitent. Ces parents perdent ainsi tous les droits à choisir l’enseignement de leurs enfants parce que leurs impôts transitent par le fisc avant d’être distribués à leur garderie…
Toutefois, M. Weinstock craint une mise en œuvre « bureaucratique, exagérée et maladroite » lorsque les inspecteurs visiteront les garderies à la recherche de preuves d’instruction religieuse. « Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire, non seulement du Québec, mais également du Canada, que de bonnes intentions tournent mal à cause d’une mise en œuvre stupide par une politique à taille unique » a déclaré le professeur.
Contestation en justice à venir ?
Le Conseil musulman de Montréal espère contester en justice cette nouvelle politique : « Nous considérons qu’il s’agit d’une discrimination explicite des droits des communautés religieuses d’éduquer leurs enfants conformément aux valeurs et préceptes qui leurs sont chers » de déclarer Salam Elmenyawi, le président du conseil.
Addendum semaine suivante
Religion à la garderie : membres d'un comité-conseil disent avoir été ignorés
Répression religieuse plus sévère dans les garderies que dans les écoles
« Les chiens du gouvernement québécois vont surveiller la religion dans les garderies »
Religion banned in Quebec’s government-funded daycares
Documents officiels
DIRECTIVE sur les activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique dans un centre de la petite enfance ou une garderie subventionnée
GUIDE d’application de la Directive relative aux activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique dans un centre de la petite enfance ou une garderie subventionnée
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21 commentaires:
Bon, si le gouvernement n'aime pas les musulmans intégristes qu'il arrête l'importation massive de musulmans plutôt que de brimer la la liberté de tous les Québécois !
Sont malins, ils divisent les oppositions :
+ les symboles peuvent rester (les catholiques sociologiques sont anesthésiés).
+ les éducatrices peuvent priver (pour s'éviter des problèmes en justice)
+ jouent sur la peur de l'islam et des juifs radicaux
+ savent que les évêques catholiques sont des loques, des serpillières et qu'ils ne feront rien.
Très habiles, mais toujours la même idée : l'État décide de plus en plus de choses, réduit comme une peau de chagrin ce que les parents peuvent décider (à moins qu'ils paient tout deux fois : les impôts et les garderies ou écoles privées).
Seuls gagnent les laïcistes, les athées et les laïcistes étatistes qui trouvent dans l'État le grand laïcisateur (même jusque dans les garderies).
Endoctriner des enfants en bas àges. Rien de plus salaud. About time.
Pour la deuxième fois cette semaine (cette année....), bien joué PLQ. (About time....)
Calvi a écrit : «
Endoctriner des enfants en bas àges. Rien de plus salaud. About time.
Pour la deuxième fois cette semaine (cette année....), bien joué PLQ. (About time....)»
1) Est-ce que les parents peuvent «endoctriner» leurs enfants en bas-âge ou n'y a-t-il rien de plus « salaud » ?
2) Nous endoctrinons tous nos enfants en bas-âge par définition : nous leur demandons de se conformer à nos habitudes, nos opinions, nos préjugés sans qu'ils puissent décider (et même comprendre).
3) L'endoctrinement en question consiste à prier (très mal), réciter des histoires religieuses ou manger religieux...
Je ne comprends pas de quoi l'État se mêle si tous les parents de ces garderies sont d'accord avec l,aspect religieux de leur garderie.
L'État décide de plus en plus de ce qui se fait en famille : voir quel ministre (de la Famille) annonce ce qui peut être enseigné par des gardiennes qui ne sont que des remplaçants des parents et non de la ministre !
Bonjour le communisme...
Addendum :
Le Tribunal des droits de la personne a donné raison à un centre de la petite enfance qui refusait de garantir à un musulman de la viande dite halal dans ses repas.10
http://www.cyberpresse.ca/article/20080603/CPACTUALITES/806030753/-1/CPACTUALITES
↑ Émilie Côté, Un CPE l'emporte contre un père musulman Cyberpresse.ca, 3 juin 2008
"La population désorientée cherchait des boucs émissaires, et bientôt des rumeurs tinrent Néron pour responsable.(...) Il était important pour Néron d'offrir un autre objet à ce besoin de trouver un coupable. Il choisit pour cible une religion qui prenait de plus en plus de place, et dont il s'amusait à en persécuter les membres, celle des chrétiens" source:Wikipédia
Utiliser des minorités religieuses comme bouc-émissaires pour détourner l'attention du peuple d'un gouvernement corrompu et incompétent est une stratégie qui fonctionne encore très bien aujourd'hui.
Intéressant cette décision du Tribunal des droits de la personne, il est assez différent de ce qu'on retrouve dans la Guide d'application de la directive :
"3.7. Prescriptions alimentaires
Certaines religions prévoient des prescriptions alimentaires spécifiques qui peuvent être offertes par
le prestataire de services de garde. Le texte de la directive précise que celle-ci ne vise pas à empêcher la présence d’un régime alimentaire fondé sur un précepte religieux ou une tradition. Ainsi, le fait, pour un CPE ou une garderie subventionnée, d’offrir une alimentation qui tient compte de considérations religieuses ne s’oppose pas à la directive. Toutefois, le fait d’amener l’enfant par des propos ou des gestes à intégrer la connaissance d’un précepte alimentaire religieux constitue une activité d’apprentissage religieux."
Les gouvernements national socialiste de Hitler a procédé EN TOUS POINTS de la même façon pour réussir à endormir le peuple allemand... ainsi que les Juifs ; il y est allé de petite mesure par petite mesure administrative, semaine après semaine, mois après mois... Le peuple n'a rien vu. Le peuple approuvait car le gouvernement savait COMMENT dire les choses pour faire passer sa propagande.
On sait comment la procédure s'est terminée.
Depuis des années, les Québécois ne disent rien... et rien ne démontrent qu'ils seront différents des Allemands de l'époque.
E. S.
Heye le peuple !!! Réveillez-vous !!!! Le gouvernement est en train de voler petit à petit la place des parents ...
Dans quel genre de pays vivons nous?
Comment peut-on ne pas se rendre compte du ridicule de la situation?
Qu'allons nous faire?
Il faut sortir l'état de nos vies!
Si cela est impossible, il faut s'inspirer des premiers chrétiens (ou des Amishs), et de tous les autres groupes/peuples/etc, oppressés de l'histoire.
Il ne faut plus accepter l'idée que l'état est une mouman ou un poupa pour les peuples...
Je sais, c'est radical comme position, mais c'est ça, on nous perdons TOUS nos droits.
L'état a rarement été du bord des droits sacrés des humains...
L'état n'est PAS NOTRE "AMI"...
L'état socialiste devient TOUJOURS totalitaire.
Etc et etc.
Un excellent billet de Martin Masse sur le sujet.
Les chiens du gouvernement québécois vont surveiller la religion dans les garderies
On trouve beaucoup de libertariens sur la blogosphère québécoise mais les libertariens conséquents comme Martin Masse sont très rares.
"Des parents sérieux, conscients de leur devoir d'éducateurs, ont un droit primordial à régler l'éducation des enfants que Dieu leur a donnés, dans l'esprit de leur foi, en accord avec ses principes et ses prescriptions. Des lois ou d'autres mesures qui éliminent dans les questions scolaires cette libre volonté des parents, fondée sur le Droit Naturel ou qui la rendent inefficace par la menace ou la contrainte, sont en contradiction avec le Droit Naturel et sont foncièrement immorales."
Encyclique "Mit brennender Sorge" Pape Pie XI, dénonçant les excès du totalitarisme nazi (Mars 1937)
Colleen écrit:
"Bon, si le gouvernement n'aime pas les musulmans intégristes qu'il arrête l'importation massive de musulmans plutôt que de brimer la liberté de tous les Québécois !".
D'abord, on "n'importe" pas des humains. Ce ne sont pas des marchandises,ni des esclaves.
Ensuite, les musulmans qui immigrent ici ne sont certainement pas a priori des intégristes. Plusieurs ont fui du reste l'intégrisme.
Ce commentaire pue l'islamophobie. Je déteste lire ce genre de commentaire sur ce blogue.
Anonyme,
La politique migratoire du Québec en est bien une d'importation de personnes : il faut faire du chiffre. On pense d'ailleurs que tous les hommes se valent, africains, haïtiens, maghrébins, européens tout cela se vaut et fait du chiffre.
"Ensuite, les musulmans qui immigrent ici ne sont certainement pas a priori des intégristes."
Mais cette politique est pourtant contre l'islamisme radical (et non contre les "intégristes" laïcistes par exemple qui eux sont ravis de cette mesure).
Donc vos cris de vierges effarouchées qui scandent « islamophobie» dirigez-les contre le gouvernement.
Les Chrétiens, qui ont survécu à Rome, aux Nazis et aux Communistes (entre autres!), vont survivre à la banale culture, d'une effarante vulgarité qui prévôt présentement au Québec.
@ Romanus :
1/
Je ne crois pas que les chrétiens sont les seuls dans la mire de l'état-mondial-tout-puissant.
2/
Je constate que cela se passe à peu près de la même façon, un peu partout en Occident (et ce, dans tous les domaines de nos vies). Par exemple: le traité de Lisbonne = une constitution dictatoriale (rien de moins et ce, malgré les nombreuses apparences contraires)
3/
L'Église ne sera (n'est pas?), pas épargnée: Matthieu 24.4-24
4/
Les États-Unis vont vivre une véritable révolte + un état-policier. Le Canada sera affecté.
5/
RIEN, mais vraiment RIEN de ce qui est fait ou dit dans les médias principaux ou en politique n'est pas contrôlé par UN groupe. Trouvez CE groupe et vous allez comprendre le reste.
6/
L'erreur des occidentaux: de croire que l'état devait assurer notre santé, notre instruction, nos retraites, le développement de notre économie, etc. Personne a eu la chance de signer ce "pacte chochial". Il fut imposé. Tous les régimes totalitaires commencent par s'assurer le contrôle de l'instruction et de la santé. Le reste vient de ça...
Et rares sont ceux -même parmi les chrétiens occidentaux- qui remettent tout ça en cause.
Les chrétiens occidentaux, n'ont rien à voir avec les chrétiens des siècles passés. La plupart sont des étatistes... mêmes parmi ceux qui dirigent nos Églises.
@ Sebas
Eh bien... la plupart des chrétiens occidentaux sont des relativistes... mais il en existe encore des vrais... il en existera toujours des vrais.
Bien que l'Église aura la vie dure (c'est dans son destin), '(...) les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.' Matthieu 16:18
@ Romanus qui écrit:
"Bien que l'Église aura la vie dure (c'est dans son destin), '(...) les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.' Matthieu 16:18"
Bien d'accord. Par contre, avant:
Daniel 12:7-12
;-)
Et comme je l'écrivais, ce ne sont pas seulement les chrétiens qui vont "manger la claque", mais tous ceux qui ne voudront pas vivre sous l'autorité mondiale du "séducteur"... qui va se prendre pour Dieu.
***
Vous dites:
"Eh bien... la plupart des chrétiens occidentaux sont des relativistes... mais il en existe encore des vrais... il en existera toujours des vrais."
Voyons voir:
1/
Où sont les chrétiens qui veulent que l'état cesse de définir/d'encadrer nos mariages ?
L'état ne devrait-il pas uniquement faire respecter nos contrats ou nos relations LIBREMENT consentis? Et comment les "premiers chrétiens" vivaient-ils leurs mariages?
2/
L'état devrait-il favoriser la générosité, la solidarité, le partage, etc, par la "redistribution de la richesse" au moyen d'impôts progressifs?
3/
L'état devrait-il avoir son mot à dire dans l'instruction/l'éducation de nos enfants?
4/
L'état devrait-il avoir son mot à dire par rapport à notre santé, nos retraites, le marché du travail, l'économie, etc et etc?
En d'autres mots, est-ce que l'état a la légitimité pour prendre -de force- le fruit des labeurs de "certains" pour le redonner à celui qu'il choisit, ou pour établir des services ou pour orienter le marché du travail ou pour un million d'autres trucs?
@ Romanus qui écrit:
"Bien que l'Église aura la vie dure (c'est dans son destin), '(...) les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.' Matthieu 16:18"
Bien d'accord. Par contre, avant:
Daniel 12:7-12
;-)
Et comme je l'écrivais, ce ne sont pas seulement les chrétiens qui vont "manger la claque", mais tous ceux qui ne voudront pas vivre sous l'autorité mondiale du "séducteur"... qui va se prendre pour Dieu.
***
Vous dites:
"Eh bien... la plupart des chrétiens occidentaux sont des relativistes... mais il en existe encore des vrais... il en existera toujours des vrais."
Voyons voir:
1/
Où sont les chrétiens qui veulent que l'état cesse de définir/d'encadrer nos mariages ?
L'état ne devrait-il pas uniquement faire respecter nos contrats ou nos relations LIBREMENT consentis? Et comment les "premiers chrétiens" vivaient-ils leurs mariages?
2/
L'état devrait-il favoriser la générosité, la solidarité, le partage, etc, par la "redistribution de la richesse" au moyen d'impôts progressifs?
3/
L'état devrait-il avoir son mot à dire dans l'instruction/l'éducation de nos enfants?
4/
L'état devrait-il avoir son mot à dire par rapport à notre santé, nos retraites, le marché du travail, l'économie, etc et etc?
En d'autres mots, est-ce que l'état a la légitimité pour prendre -de force- le fruit du labeur de "certains", pour le redonner à celui qu'il choisit, ou pour établir des services ou pour orienter le marché du travail ou pour un million d'autres trucs?
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