Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les données récentes sur les effectifs en médecine au Québec, les femmes sont désormais largement majoritaires, tant dans les études que dans la pratique.
Parmi les médecins en activité, on compte environ 25 % de femmes de plus que d’hommes. Et dans les facultés, l’écart est encore plus marqué : les étudiantes sont deux fois plus nombreuses que leurs camarades masculins.
Autrement dit, la féminisation de la médecine n’est plus une tendance, mais un fait accompli. Dans les études de médecine, près de 67 % des étudiants sont des femmes, et ce déséquilibre se répercute naturellement sur la composition du corps médical.
Pourtant, ce basculement massif se déroule dans un silence assourdissant. Où sont donc passés les défenseurs de la « parité absolue » ? Ceux-là mêmes qui dénoncent avec vigueur la moindre inégalité numérique lorsqu’elle penche en faveur des hommes semblent bien discrets, cette fois.
Car si ces chiffres avaient été inversés, si deux tiers des étudiants en médecine étaient des hommes, on peut parier que les plateaux de télévision et les tribunes militantes auraient crié à l’injustice, au patriarcat, à la domination masculine, que des bourses spéciales seraient distribuées à des filles pour étudier en médecine. Mais lorsque l’écart joue dans l’autre sens, c’est le calme plat.
Cette asymétrie de réaction interroge. Pourquoi la sous-représentation féminine en politique ou dans les conseils d’administration suscite-t-elle une indignation légitime, tandis que la sous-représentation masculine dans les facultés de médecine semble ne choquer personne ? La parité serait-elle à géométrie variable ?
Parmi les médecins en activité, on compte environ 25 % de femmes de plus que d’hommes. Et dans les facultés, l’écart est encore plus marqué : les étudiantes sont deux fois plus nombreuses que leurs camarades masculins.
Autrement dit, la féminisation de la médecine n’est plus une tendance, mais un fait accompli. Dans les études de médecine, près de 67 % des étudiants sont des femmes, et ce déséquilibre se répercute naturellement sur la composition du corps médical.
Pourtant, ce basculement massif se déroule dans un silence assourdissant. Où sont donc passés les défenseurs de la « parité absolue » ? Ceux-là mêmes qui dénoncent avec vigueur la moindre inégalité numérique lorsqu’elle penche en faveur des hommes semblent bien discrets, cette fois.
Car si ces chiffres avaient été inversés, si deux tiers des étudiants en médecine étaient des hommes, on peut parier que les plateaux de télévision et les tribunes militantes auraient crié à l’injustice, au patriarcat, à la domination masculine, que des bourses spéciales seraient distribuées à des filles pour étudier en médecine. Mais lorsque l’écart joue dans l’autre sens, c’est le calme plat.
Cette asymétrie de réaction interroge. Pourquoi la sous-représentation féminine en politique ou dans les conseils d’administration suscite-t-elle une indignation légitime, tandis que la sous-représentation masculine dans les facultés de médecine semble ne choquer personne ? La parité serait-elle à géométrie variable ?
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