Manifestement quelque chose cloche dans le système éducatif allemand.
Les dépenses publiques consacrées à l’éducation y ont augmenté de 56 % depuis 2003 (en tenant compte de l’inflation).
Mais les performances des élèves en mathématiques ont atteint un plancher record en 2022.
Pourquoi toutes ces dépenses y sont-elles si inefficaces ?
Les immigrés en Europe ne constituent pas un groupe homogène
L’exemple de la Finlande en témoigne : il existe de grandes différences de compétences en mathématiques entre les enfants d’immigrés issus de certains groupes.
Quelle incidence sur la politique migratoire des pays occidentaux cela aura-t-il étant donné qu’une part croissante des élèves provient des groupes ayant les résultats les plus médiocres ?
L’Allemagne fait figure de cas particulier : les données pour les immigrants de longue date provenant par exemple de Turquie ou de Pologne sont disponibles, mais pas celles pour les groupes importants de nouveaux immigrants comme les Syriens.
Remarquons, en outre, que les études PISA démontrent que l’immigration n’est pas le seul facteur responsable de la baisse des compétences en mathématiques dans des pays comme la Finlande.
En effet, en 2006, les Finlandais de souche se situaient à environ 550 sur l’échelle de mathématiques PISA alors qu’ils sont tombés à 492 en 2022.
La même baisse est observée en France dans tous les groupes sociaux à travers le temps.
En Europe occidentale, c’est l’inverse.
Cela s’explique en grande partie par l’origine différente des immigrants, tant du point de vue de leur géographie que de leur situation sociale.
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