vendredi 26 avril 2013

Au Québec, la famille est une affaire de femmes pour le gouvernement...

Lise Ravary signale une autre contradiction dans ce Québec féministe qui chercherait partout la parité (pour éliminer le « patriarcat ») mais réserve aux femmes certains secteurs et perpétue ainsi une vision sexiste de la société... Rappelons que le secteur public, très protégé, bien rémunéré et aux avantages sociaux multiples, est déjà à 60 % féminin et se féminise de plus en plus.
Vendredi dernier, en fin de journée, le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud, a annoncé la composition du comité consultatif qui, à la suite du jugement Lola c. Éric, étudiera l’ensemble des dispositions du droit familial au Québec. Et proposera une réforme, s’il le juge nécessaire. On se rappellera que la Cour suprême du Canada avait confirmé qu’en cas de rupture, les conjoints de fait ne peuvent profiter des mêmes droits et de la même protection juridique que les conjoints mariés.

Changer la loi

La toujours très zen [sic] avocate Anne-France Goldwater avait « chuchoté » son « léger » agacement face à cette décision, estimant, au contraire, que les mêmes règles devraient s’appliquer quant au partage du patrimoine et au versement d’une pension alimentaire, qu’il s’agisse de couples mariés ou vivant en union libre. Et que le gouvernement québécois devrait légiférer en ce sens. Autrement dit, même si vous ne voulez pas vous marier, l’État devrait vous marier, contre votre gré. Même si vous êtes des adultes majeurs, vaccinés, informés et responsables de leurs actes. Pour protéger la femelle de l’espèce qui prendrait congé de son jugement quand elle tombe en amour. [Et uniquement elles] Ça ne s’invente pas. 

Admirez le zen de Me Goldwater

Admirez le zen de Me Goldwater (« Femme ! Femme ! Femme ! »)

Absence d'équilibre
[...] 
Mais en regardant de près la composition du comité, j’ai déchanté. Je crains que ses conclusions ne s’imposent d’elles-mêmes : à la tête, un notaire. Du côté des membres, on retrouve sept femmes pour deux hommes, plus une coordonnatrice. Si j’ai bien compris, pour le ministre de la Justice, la famille, c’est une affaire de femmes. Si j’ai mal compris, qu’on m’explique. Comment aurions-nous réagi si le comité avait été composé presque exclusivement d’hommes ? Les féministes d’État auraient poussé les hauts cris. « Cela ne représente pas la société ! Le point de vue des femmes ne sera pas entendu. Les mères ne sont pas représentées. » La féministe que je suis est atterrée par l’absence d’équilibre dans la composition d’un groupe de travail dont le mandat est d’examiner le droit familial au Québec. Une affaire d’hommes et femmes, s’il en est une, n’en déplaise aux couples gais. 
Ce n’est pas un comité sur le cancer des ovaires, bordel. 
Il y a longtemps que les organismes de défense des droits des pères réclament une révision du droit de la famille. Je mettrais un gros cinq qu’on va les entendre hurler cette semaine. Avec raison.

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