jeudi 9 décembre 2021

Un nageur qui se dit femme pulvérise les records de natation féminine aux États-Unis

Le sportif, qui s’appelait Will auparavant, a complètement survolé les courses féminines auxquelles elle a participé. Mais la polémique enfle, décrypte le Washington Post.  

Pendant trois ans, Will Thomas était bien connu dans son club de natation de l’université de Pennsylvanie. Mais depuis, Will est devenu transgenre et s’appelle Lia. Cela ne l’empêche pas de concourir aux épreuves de natation dans le pays et évidemment… d’empiler les victoires. Car comme le rapporte le Washington Post, Lia Thomas a tout raflé lors des finales du Zippy Invitational à Akron dans l’Ohio. Le nageur transgenre a en effet remporté toutes les courses pour femmes auxquelles il a participé, du 100 mètres au 500 mètres en passant par le relais.


 Son temps de 4’36,06 sur le 500 mètres lui aurait déjà permis de remporter une médaille de bronze aux épreuves nationales universitaires (NCAA), mais celui sur 200 mètres a été encore plus impressionnant, puisqu’il a établi un nouveau record (1’41,93) ce qui lui aurait permis cette fois-ci de décrocher l’argent au niveau national. « Elle a gagné la course avec pratiquement sept secondes d’avance sur sa dauphine, et son temps est le plus rapide du pays », a détaillé le département du sport. Sur le 500 mètres de la veille, elle avait laissé sa concurrente plus de 14 secondes derrière.

Les parents de jeunes filles en colère

Injuste pour les défenseurs du sport féminin pour qui la participation d’un athlète transgenre aux épreuves féminines est totalement hors de propos. « Évidemment que les records des femmes sont battus […] Lia a concouru en tant qu’homme pendant trois ans avec la NCAA”, s’offusque Linda Blade, auteur de How Trans Activism and Science Denial are Destroy Sport (Comment l’activisme trans et le déni de la science détruisent le sport).

Dans un journal étudiant de son université de Pennsylvanie, Lia Thomas l’assure pourtant : « Être trans n’a rien changé à ma façon de nager et pouvoir continuer est gratifiant. » Pas de quoi convaincre des parents de jeunes filles qui concourent dans les mêmes catégories : « Mes deux filles nagent en compétition […] Elles s’entraînent trois à quatre fois par semaine […] Ce genre de conneries me met en colère », peste l’une d’elles. Un homme propose que les femmes en compétition avec les athlètes transgenres refusent de participer, « cela mettrait fin à cette absurdité », réagit-il. Alors que les nageurs trans ne sont plus obligés de réduire leur taux de testostérone, certains spécialistes jugent que Lia Thomas pourrait un jour titiller Katie Ledecky. Ni plus ni moins que la septuple championne olympique et quinze fois championne du monde.

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