lundi 23 septembre 2019

Allemagne — les élèves qui ne manifestent pas pour le climat « ont un problème ».



Philippe Deblonne dans la Berliner Zeitung souligne l’énorme pression mise sur des écoliers allemands pour qu’ils participent aux manifestations pour le climat.

C’est ainsi que le fils d’un ami âgé de onze ans a récemment demandé à sa maîtresse s’il devait participer à « la grève pour le climat ». Il aurait préféré ne pas manquer sa leçon de piano.

Ici commence la partie troublante de l’histoire. Parce que, bien que les enfants soient officiellement libres de ne pas participer, la pression sur les dissidents est énorme. L’institutrice a donc amené le jeune écolier de onze ans devant sa classe.

Et devant tout le monde, la maîtresse lui a dit : « Si tu ne te soucies pas de ton avenir, alors tu n’as bien sûr pas besoin de participer ». Puis elle ajouta de manière explicite : « Pour ma part, je me soucie de mon avenir ».

C’est devenu comme en Allemagne communiste de sinistre mémoire, commente Philippe Deblonne. Par ce chantage émotionnel, on fait comprendre à ceux qui ne manifestent pas comme le veut le régime, les risques qu’ils courent en tant que dissidents.

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