Pas pour tout le monde et pas partout…mais sans doute bien en France ! Traduction « maison » de l’article sur Vox de Giuseppe Bertola, professeur d’Economie à l’Edhec et Directeur du programme de l’économie du travail au CEPR à propos de l’enquête PISA, réalisée auprès de jeunes de 15 ans dans, notamment, les 34 pays membres de l’OCDE.
Les programmes de chèques éducation supposés aider les élèves, qui n’en auraient pas l’occasion autrement, à accéder à l’enseignement privé sont souvent durement et passionnément débattus.
Cet article présente les résultats de l’étude PISA portant sur l’enseignement privé dans 72 pays et régions. La logique voudrait que dans les pays dotés d’un enseignement public standard, les écoles privées occupent un segment de niche haut de gamme.
En tout état de cause, les politiques d’éducation devraient inclure un système d’amélioration de l’enseignement public, par exemple via les chèques éducation, que les dirigeants politiques des pays les mieux dotés en enseignement public ne doivent pas adopter sans mesurer les implications de leur distribution et de leur fonctionnement.
Bien qu’ils puissent être bénéfiques, les systèmes de chèques éducation n’améliorent globalement pas l’égalité des chances dans les pays où l’Etat fournit déjà un enseignement public de qualité. [Note du carnet : est-ce que PISA mesure vraiment bien la qualité d'enseignement ? Pas selon certains (voir ici et là). Que dire des aspects intangibles de l'éducation ? Est-ce que les parents ne peuvent pas trouver que certaines valeurs sont meilleures que d'autres, même si les résultats dans des tests assez simples comme PISA sont bons dans le public ?]
Dans bien des pays, les débats politiques à propos des chèques scolaires, destinés à aider les élèves qui n’en auraient pas l’occasion autrement, à accéder à l’enseignement privé, sont fréquents et intenses. En mai-juin 2013 par exemple, de nombreux débats ont vu le jour dans le New Jersey, en Pensylvannie et dans le Wisconsin, ainsi qu’autour des résultats d’un référendum sur le financement public d’une école privée à Bologne, en Italie. Les chèques-éducation sont généralement défendus par les politiciens de droite qui ne croient pas en la capacité du gouvernement à gérer l’enseignement (ni quoi que ce soit d’autre) et les économistes qui veulent favoriser la pression conurentielle et craignent que les enseignants du public, largement syndiqués, n’accordent que peu d’attention aux besoins présents et à venir de leurs élèves.
Les chèques éducation peuvent être une bonne chose
Il est toutefois possible d’envisager les programmes de chèques scolaires comme une solution efficace et incontestable à un problème économique classique. Si les capacités individuelles sont complémentaires aux ressources des écoles dans le processus d’éducation, alors les individus talentueux sont prêts à payer pour d’avantage de ressources, et pour des ressources de meilleure qualité que celles fournies par les systèmes d’enseignements publics qui s’adaptent aux capacités moyennes des étudiants (Stiglitz, 1974).
Dans ce cas, les écoles financées publiquement laissent la place à des écoles privées bien plus chères qui, en attirant de meilleurs étudiants et en utilisant plus et de meilleures ressources éducationnelles, produisent une meilleure éducation. En dépassant la contrainte qui exclut les étudiants brillants mais pauvres des meilleures écoles, le système de chèques-éducation améliore à la fois l’égalité des chances et la productivité des ressources sociales allouées à l’éducation.
Preuve empirique
Cette perspective théorique correspond aux preuves empiriques observées aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d’autres systèmes d’éducation anglo-saxons, où les écoles privées sont occupées par des étudiants qui semblent à la fois plus talentueux et plus riches (Epple et Romano 1998 ; De Fraja 2002 ; Epple, Figlio, et Romano 2004). Les ressources éducationnelles peuvent se substituer, plutôt que compléter le talent. Les élèves qui s’inscrivent dans des écoles privées doivent être moins talentueux que ceux des écoles publiques exigeantes, et leurs performances peuvent être particulièrement mauvaises lorsque les écoles privées ne sont pas plus chères que les écoles publiques, mais utilisent leur autonomie pour répondre aux besoins des étudiants les plus lents (Bertola, Checchi, et Oppedisano 2007; Brunello and Rocco 2008).
Les différences (propres à chaque pays) de moyennes obtenues par les élèves au test PISA entre les établissements publics et privés sont inversement proportionnelles aux différences de part des frais de scolarité versés par les parents entre le public et le privé. Le lien entre privé et qualité de l’enseignement est donc relatif.
Betola et Checci (2013) ont démontré, dans l’étude 2009 de PISA, que les écoles privées n’étaient en effet pas toujours à l’origine de meilleurs résultats scolaires. L'illustration 1 montre qu’alors que quasiment tous les pays avec des systèmes d’écoles privées financent la plupart de leurs charges avec des frais de scolarité, ce n’est pas le cas des écoles publiques, il n’y a qu’une proportionnalité assez moyenne entre le coût et la qualité apparente (mesurée par le test PISA) de l’éducation privée, et ce pour les 72 pays ou régions de la base de donnée. Si les meilleurs étudiants étaient sélectionnés dans des écoles du secteur privé, les différentiels de score au PISA devraient tous être positifs, et plus importants là où le différentiel de part des frais financés directement par les parents est le plus important entre public et privé. C’est le cas dans tous les pays anglo-saxons (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle Zélande). Mais dans plusieurs pays (particulièrement en Italie et en Norvège), les étudiants du privé sont moins bons au test PISA.
Les informations détaillées collectées par l’étude PISA sur chaque école et sur les élèves de chaque pays rendent possible une étude plus détaillée sur les différences qualitatives de rôles joués par les établissements privés au sein des systèmes éducatifs. Des informations sur le niveau des écoles sont disponibles sur des aspects organisationnels qui indiquent si l’école est spécialisée pour les élèves à fort potentiel, ou si elle est plus adaptée à renforcer les résultats scolaires des élèves les plus faibles.
Les différences respectives entre les écoles privées et publiques de chaque pays peuvent être mises en interaction avec des indicateurs, pour chaque étudiant, sur leurs capacités à apprendre et à choisir des écoles privées. L’étude fournit des informations pertinentes sur la richesse familiale et le niveau culturel, et le résultat au test PISA lui-même (administré sur une longue année, voire deux ans après l’arrivée à l’école primaire) peut être vu comme une indication sur le talent de chaque élève plutôt que sur l’efficacité d’une école.
Les études qui décrivent les choix d’inscription aux écoles privées d’un individu détectent une interaction positive entre la richesse apparente d’une famille et le coût relatif de l’éducation privée, suggérant que la capacité à payer joue un rôle important dans le choix ou non d’une école privée. En revanche, le niveau apparent de niveau culturel interagit négativement avec les indicateurs d’attente en termes de performance académique. Ces résultats, comme d’autres, suggèrent que l’éducation privée n’est pas nécessairement choisie pour les étudiants qui, sur la base du niveau culturel de leur famille et de leurs tests de performances, paraissent plus à même de supporter un environnement éducatif exigeant.
Recherches complémentaires
Des études plus poussées devraient se pencher sur les déterminants politiques et historiques du fait que, dans chaque pays, les écoles gérées par le privé soient financées par l’État (comme c’est le cas en Autriche, en République Tchèque, en Finlande, en Allemagne, en Hongrie, en Islande, en Lettonie, en Lituanie, aux Pays Bas, en Norvège, en Slovaquie, en Serbie, en Slovénie et en Suède), et si les méthodes d’enseignement du public sont plus adaptées aux étudiants à faible – ou fort potentiel, laissant différents marchés de niches aux écoles privées. Mais une preuve indique déjà que les politiciens et électeurs ne devraient pas prendre pour acquis le fait que « les écoles privées sont meilleures ». Elles sont en effet meilleures pour les élèves qui choisissent d’y aller, mais peuvent aussi rechercher des solutions à leurs difficultés quand l’école publique est déjà exigeante, plutôt que des opportunités d’exprimer leurs talents quand les écoles publiques s’adaptent aux étudiants les plus faibles.
Implications politiques
Dans les pays fournissant un système d’enseignement de base, les écoles privées peuvent occuper une niche supérieure. Les plans politiques devraient inclure un système d’amélioration des normes de l’enseignement public, tout comme des chèques-éducation, que les politiques des pays où l’enseignement public est meilleur ne devraient pas adopter sans considérer les effets de leur distribution et de leur utilisation. Si l’éducation de haut niveau attire le segment le plus brillant des élèves, alors le financement privé organisé par les chèques-éducation bénéficie aux étudiants qui ne sont pas assez riches ou trop intelligents pour aller dans des systèmes d’éducation non subventionnés mais plus adaptés aux apprenants les moins doués.
Alors que le résultat d’une redistribution entre des individus différemment riches et différemment doués peut-être politiquement attractif dans certains cas, les chèques éducation n’augmentent en rien l’égalité globale des chances et des résultats dans les pays où l’Etat fournit déjà un système éducatif de qualité.
Références
Bertola G Checchi D (2013), “Who Chooses Which Private Education? Theory and International Evidence”, CEPR Discussion Paper 9513.
Bertola G Checchi D Oppedisano V (2007), “Private School Quality in Italy », Giornale degli Economisti e Annali di Economia 66(3), 375-400.
Brunello G Rocco L (2008), “Educational Standards in Private and Public Schools », Economic Journal 118(533), 1866-1887.
De Fraja G (2002), “The design of optimal educational policies”, Review of Economic Studies 69: 437-466.
Epple D and Romano R (1998), “Competition between private and public schools vouchers and peer-group effects”, The American Economic Review 88(1), 33-62.
Epple D, D Figlio and R Romano (2004), “Competition between private and public schools: testing stratification and pricing predictions”, Journal of Public Economics 88, 1215–1245.
OECD (2012), « PISA 2009 Technical Report », Paris, Organization for Economic Cooperation and Development.
Stiglitz J (1974), “The demand for education in public and private school systems”, Journal of Public Economics 3, 349-385.
Source (traduction)
Les programmes de chèques éducation supposés aider les élèves, qui n’en auraient pas l’occasion autrement, à accéder à l’enseignement privé sont souvent durement et passionnément débattus.
Cet article présente les résultats de l’étude PISA portant sur l’enseignement privé dans 72 pays et régions. La logique voudrait que dans les pays dotés d’un enseignement public standard, les écoles privées occupent un segment de niche haut de gamme.
En tout état de cause, les politiques d’éducation devraient inclure un système d’amélioration de l’enseignement public, par exemple via les chèques éducation, que les dirigeants politiques des pays les mieux dotés en enseignement public ne doivent pas adopter sans mesurer les implications de leur distribution et de leur fonctionnement.
Bien qu’ils puissent être bénéfiques, les systèmes de chèques éducation n’améliorent globalement pas l’égalité des chances dans les pays où l’Etat fournit déjà un enseignement public de qualité. [Note du carnet : est-ce que PISA mesure vraiment bien la qualité d'enseignement ? Pas selon certains (voir ici et là). Que dire des aspects intangibles de l'éducation ? Est-ce que les parents ne peuvent pas trouver que certaines valeurs sont meilleures que d'autres, même si les résultats dans des tests assez simples comme PISA sont bons dans le public ?]
Dans bien des pays, les débats politiques à propos des chèques scolaires, destinés à aider les élèves qui n’en auraient pas l’occasion autrement, à accéder à l’enseignement privé, sont fréquents et intenses. En mai-juin 2013 par exemple, de nombreux débats ont vu le jour dans le New Jersey, en Pensylvannie et dans le Wisconsin, ainsi qu’autour des résultats d’un référendum sur le financement public d’une école privée à Bologne, en Italie. Les chèques-éducation sont généralement défendus par les politiciens de droite qui ne croient pas en la capacité du gouvernement à gérer l’enseignement (ni quoi que ce soit d’autre) et les économistes qui veulent favoriser la pression conurentielle et craignent que les enseignants du public, largement syndiqués, n’accordent que peu d’attention aux besoins présents et à venir de leurs élèves.
Les chèques éducation peuvent être une bonne chose
Il est toutefois possible d’envisager les programmes de chèques scolaires comme une solution efficace et incontestable à un problème économique classique. Si les capacités individuelles sont complémentaires aux ressources des écoles dans le processus d’éducation, alors les individus talentueux sont prêts à payer pour d’avantage de ressources, et pour des ressources de meilleure qualité que celles fournies par les systèmes d’enseignements publics qui s’adaptent aux capacités moyennes des étudiants (Stiglitz, 1974).
Dans ce cas, les écoles financées publiquement laissent la place à des écoles privées bien plus chères qui, en attirant de meilleurs étudiants et en utilisant plus et de meilleures ressources éducationnelles, produisent une meilleure éducation. En dépassant la contrainte qui exclut les étudiants brillants mais pauvres des meilleures écoles, le système de chèques-éducation améliore à la fois l’égalité des chances et la productivité des ressources sociales allouées à l’éducation.
Preuve empirique
Cette perspective théorique correspond aux preuves empiriques observées aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d’autres systèmes d’éducation anglo-saxons, où les écoles privées sont occupées par des étudiants qui semblent à la fois plus talentueux et plus riches (Epple et Romano 1998 ; De Fraja 2002 ; Epple, Figlio, et Romano 2004). Les ressources éducationnelles peuvent se substituer, plutôt que compléter le talent. Les élèves qui s’inscrivent dans des écoles privées doivent être moins talentueux que ceux des écoles publiques exigeantes, et leurs performances peuvent être particulièrement mauvaises lorsque les écoles privées ne sont pas plus chères que les écoles publiques, mais utilisent leur autonomie pour répondre aux besoins des étudiants les plus lents (Bertola, Checchi, et Oppedisano 2007; Brunello and Rocco 2008).
Les différences (propres à chaque pays) de moyennes obtenues par les élèves au test PISA entre les établissements publics et privés sont inversement proportionnelles aux différences de part des frais de scolarité versés par les parents entre le public et le privé. Le lien entre privé et qualité de l’enseignement est donc relatif.
Betola et Checci (2013) ont démontré, dans l’étude 2009 de PISA, que les écoles privées n’étaient en effet pas toujours à l’origine de meilleurs résultats scolaires. L'illustration 1 montre qu’alors que quasiment tous les pays avec des systèmes d’écoles privées financent la plupart de leurs charges avec des frais de scolarité, ce n’est pas le cas des écoles publiques, il n’y a qu’une proportionnalité assez moyenne entre le coût et la qualité apparente (mesurée par le test PISA) de l’éducation privée, et ce pour les 72 pays ou régions de la base de donnée. Si les meilleurs étudiants étaient sélectionnés dans des écoles du secteur privé, les différentiels de score au PISA devraient tous être positifs, et plus importants là où le différentiel de part des frais financés directement par les parents est le plus important entre public et privé. C’est le cas dans tous les pays anglo-saxons (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle Zélande). Mais dans plusieurs pays (particulièrement en Italie et en Norvège), les étudiants du privé sont moins bons au test PISA.
Les informations détaillées collectées par l’étude PISA sur chaque école et sur les élèves de chaque pays rendent possible une étude plus détaillée sur les différences qualitatives de rôles joués par les établissements privés au sein des systèmes éducatifs. Des informations sur le niveau des écoles sont disponibles sur des aspects organisationnels qui indiquent si l’école est spécialisée pour les élèves à fort potentiel, ou si elle est plus adaptée à renforcer les résultats scolaires des élèves les plus faibles.
Les différences respectives entre les écoles privées et publiques de chaque pays peuvent être mises en interaction avec des indicateurs, pour chaque étudiant, sur leurs capacités à apprendre et à choisir des écoles privées. L’étude fournit des informations pertinentes sur la richesse familiale et le niveau culturel, et le résultat au test PISA lui-même (administré sur une longue année, voire deux ans après l’arrivée à l’école primaire) peut être vu comme une indication sur le talent de chaque élève plutôt que sur l’efficacité d’une école.
Les études qui décrivent les choix d’inscription aux écoles privées d’un individu détectent une interaction positive entre la richesse apparente d’une famille et le coût relatif de l’éducation privée, suggérant que la capacité à payer joue un rôle important dans le choix ou non d’une école privée. En revanche, le niveau apparent de niveau culturel interagit négativement avec les indicateurs d’attente en termes de performance académique. Ces résultats, comme d’autres, suggèrent que l’éducation privée n’est pas nécessairement choisie pour les étudiants qui, sur la base du niveau culturel de leur famille et de leurs tests de performances, paraissent plus à même de supporter un environnement éducatif exigeant.
Recherches complémentaires
Des études plus poussées devraient se pencher sur les déterminants politiques et historiques du fait que, dans chaque pays, les écoles gérées par le privé soient financées par l’État (comme c’est le cas en Autriche, en République Tchèque, en Finlande, en Allemagne, en Hongrie, en Islande, en Lettonie, en Lituanie, aux Pays Bas, en Norvège, en Slovaquie, en Serbie, en Slovénie et en Suède), et si les méthodes d’enseignement du public sont plus adaptées aux étudiants à faible – ou fort potentiel, laissant différents marchés de niches aux écoles privées. Mais une preuve indique déjà que les politiciens et électeurs ne devraient pas prendre pour acquis le fait que « les écoles privées sont meilleures ». Elles sont en effet meilleures pour les élèves qui choisissent d’y aller, mais peuvent aussi rechercher des solutions à leurs difficultés quand l’école publique est déjà exigeante, plutôt que des opportunités d’exprimer leurs talents quand les écoles publiques s’adaptent aux étudiants les plus faibles.
Implications politiques
Dans les pays fournissant un système d’enseignement de base, les écoles privées peuvent occuper une niche supérieure. Les plans politiques devraient inclure un système d’amélioration des normes de l’enseignement public, tout comme des chèques-éducation, que les politiques des pays où l’enseignement public est meilleur ne devraient pas adopter sans considérer les effets de leur distribution et de leur utilisation. Si l’éducation de haut niveau attire le segment le plus brillant des élèves, alors le financement privé organisé par les chèques-éducation bénéficie aux étudiants qui ne sont pas assez riches ou trop intelligents pour aller dans des systèmes d’éducation non subventionnés mais plus adaptés aux apprenants les moins doués.
Alors que le résultat d’une redistribution entre des individus différemment riches et différemment doués peut-être politiquement attractif dans certains cas, les chèques éducation n’augmentent en rien l’égalité globale des chances et des résultats dans les pays où l’Etat fournit déjà un système éducatif de qualité.
Références
Bertola G Checchi D (2013), “Who Chooses Which Private Education? Theory and International Evidence”, CEPR Discussion Paper 9513.
Bertola G Checchi D Oppedisano V (2007), “Private School Quality in Italy », Giornale degli Economisti e Annali di Economia 66(3), 375-400.
Brunello G Rocco L (2008), “Educational Standards in Private and Public Schools », Economic Journal 118(533), 1866-1887.
De Fraja G (2002), “The design of optimal educational policies”, Review of Economic Studies 69: 437-466.
Epple D and Romano R (1998), “Competition between private and public schools vouchers and peer-group effects”, The American Economic Review 88(1), 33-62.
Epple D, D Figlio and R Romano (2004), “Competition between private and public schools: testing stratification and pricing predictions”, Journal of Public Economics 88, 1215–1245.
OECD (2012), « PISA 2009 Technical Report », Paris, Organization for Economic Cooperation and Development.
Stiglitz J (1974), “The demand for education in public and private school systems”, Journal of Public Economics 3, 349-385.
Source (traduction)
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