La HSLDA dans son dernier numéro de Court Report révèle que les commissions scolaires québécoises continuent d'adopter une ligne intransigeante quant aux choix de programmes qu'elles sont prêtes à accepter et au processus d'évaluation des enfants instruits à la maison.
La Direction de la « protection » de la jeunesse (DPJ) ne ménagerait pas ses menaces et ses interventions. Le fruit de certaines de ces interventions est désormais devant les tribunaux et d'autres actions pourraient bientôt être portées en justice.
Quand les parents optent pour un programme d'études qui n'est pas « approuvé » par la commission scolaire ou refusent les évaluations faites en fonction du programme officiel du Monopole de l'Éducation du Québec (MELS), les administrateurs hésitent de moins en moins à faire intervenir la DPJ.
L'intérêt de l'enfant interprété par l'État juge et partie
Quel est le prétexte invoqué pour cette rigidité ? L'« intérêt de l'enfant » ! Il faut que l'enfant reçoive à la maison une instruction aussi proche que possible de celle donnée dans les écoles publiques du Québec (que beaucoup de parents fuient précisément parce que cette instruction leur déplaît) et cela parce que ce serait dans le meilleur intérêt de l'enfant qu'il puisse retourner à tout moment au secteur public. L'État, ici les commissions scolaires, juge donc que le meilleur intérêt de l'enfant c'est de pouvoir suivre le programme de l'État dans les écoles de l'État. Juge et partie. Voilà pourquoi, parents, vous n'avez plus besoin de choix.
Quelle est la prochaine étape ? Quand l'État interviendra-t-il pour décider du meilleur collège ou de l'université pour vos enfants ? Ces enfants devraient-ils oui ou non aller à l'église le dimanche ? Est-ce vraiment dans leur intérêt ? L'État recourra-t-il à des experts qu'il rétribuera pour en décider à la place des parents ?
De plus en plus de menaces suivies d'effet
Un nombre croissant des menaces proférées par les commissions scolaires seraient exécutées. La HSLDA précise que, pour elle, il semble « parfois plus facile de faire affaire avec les représentants de la DPJ que les administrateurs des commissions scolaires ». À plusieurs reprises, les dossiers de plainte provenant des commissions scolaires auraient été clos une fois que les parents eurent démontré à la DPJ qu'ils ne négligeaient pas l'instruction de leurs enfants (même si le programme qu'ils suivaient n'était pas rigoureusement celui du MELS).
Volonté d'imposition de « contrats » aux parents
Une commission scolaire, tristement célèbre pour signaler systématiquement à la DPJ des familles qui instruisent à la maison ces deux dernières années, l'a encore fait cette année. Cette fois-ci, toutefois, les anciens agents de la DPJ ont été remplacés par de nouveaux résolus à faire signer aux parents des « contrats » concoctés par la commission scolaire qui leur imposeraient que leurs enfants soient évalués par la commission scolaire en fonction du programme du MELS alors que les parents veulent fournir des évaluations faites par des organismes autonomes ou des experts tiers sur la base d'un programme américain.
La commission scolaire demeure intraitable et la DPJ a donc déposé une accusation de négligence contre une famille devant le tribunal. L'action en justice est toujours en cours.
Inspection systématique sur la base du choix éducatif
Ailleurs, un groupe de familles avait commencé à instruire leurs enfants à la maison après que le Monopole de l'Éducation ait décidé de fermer leur école « illégale » il y a quelques années.
L'hiver dernier, des travailleurs sociaux ont commencé à frapper à toutes les portes des parents de la région connus pour avoir envoyé leurs enfants à cette école. Ils ont alors poursuivi leur enquête sous le prétexte que le développement des enfants pouvait être compromis étant donné que les enfants « étaient surprotégés » à la maison et dans leur communauté. Pas assez d'exposition aux drogues, à l'intimidation à l'école et à la violence sans doute...
Fuite vers les écoles privées et les autres provinces
Les pressions constantes de la commission scolaire et de la DPJ à se conformer ont poussé plusieurs familles nombreuses à déménager au loin (parfois pour fuir le Québec) au grand désespoir des commerçants locaux. Plusieurs parents en ont profité pour inscrire leurs enfants dans des écoles privées. Depuis lors, la plupart des poursuites ont été suspendues. Faire fuir des familles nombreuses, un grand gain pour le Québec ! Ceci n'est pas sans rappeler le départ des mennonites de Roxton Falls (voir ici et là).
Deux litiges bientôt devant les tribunaux
Deux litiges concernant ces parents devraient probablement se retrouver devant les tribunaux. Deux avocats de la HSLDA planchent sur ces affaires.
Lors d'audiences interlocutoires, les tribunaux ont reconnu que les agents sociaux sont responsables et doivent agir raisonnablement. Il semble que ces décisions judiciaires expliquent l'interruption du harcèlement de ces travailleurs sociaux auprès de ces familles qui instruisent leurs enfants à la maison dans cette région. En effet, ce que ces décisions établissent c'est que des parents ne peuvent pas être harcelés et soumis à des enquêtes approfondies par les services sociaux uniquement sur la base de leur appartenance à une communauté particulière (ici les parents qui instruisent à la maison dans cette région).
La Direction de la « protection » de la jeunesse (DPJ) ne ménagerait pas ses menaces et ses interventions. Le fruit de certaines de ces interventions est désormais devant les tribunaux et d'autres actions pourraient bientôt être portées en justice.
Quand les parents optent pour un programme d'études qui n'est pas « approuvé » par la commission scolaire ou refusent les évaluations faites en fonction du programme officiel du Monopole de l'Éducation du Québec (MELS), les administrateurs hésitent de moins en moins à faire intervenir la DPJ.
L'intérêt de l'enfant interprété par l'État juge et partie
Quel est le prétexte invoqué pour cette rigidité ? L'« intérêt de l'enfant » ! Il faut que l'enfant reçoive à la maison une instruction aussi proche que possible de celle donnée dans les écoles publiques du Québec (que beaucoup de parents fuient précisément parce que cette instruction leur déplaît) et cela parce que ce serait dans le meilleur intérêt de l'enfant qu'il puisse retourner à tout moment au secteur public. L'État, ici les commissions scolaires, juge donc que le meilleur intérêt de l'enfant c'est de pouvoir suivre le programme de l'État dans les écoles de l'État. Juge et partie. Voilà pourquoi, parents, vous n'avez plus besoin de choix.
Quelle est la prochaine étape ? Quand l'État interviendra-t-il pour décider du meilleur collège ou de l'université pour vos enfants ? Ces enfants devraient-ils oui ou non aller à l'église le dimanche ? Est-ce vraiment dans leur intérêt ? L'État recourra-t-il à des experts qu'il rétribuera pour en décider à la place des parents ?
De plus en plus de menaces suivies d'effet
Un nombre croissant des menaces proférées par les commissions scolaires seraient exécutées. La HSLDA précise que, pour elle, il semble « parfois plus facile de faire affaire avec les représentants de la DPJ que les administrateurs des commissions scolaires ». À plusieurs reprises, les dossiers de plainte provenant des commissions scolaires auraient été clos une fois que les parents eurent démontré à la DPJ qu'ils ne négligeaient pas l'instruction de leurs enfants (même si le programme qu'ils suivaient n'était pas rigoureusement celui du MELS).
Volonté d'imposition de « contrats » aux parents
Une commission scolaire, tristement célèbre pour signaler systématiquement à la DPJ des familles qui instruisent à la maison ces deux dernières années, l'a encore fait cette année. Cette fois-ci, toutefois, les anciens agents de la DPJ ont été remplacés par de nouveaux résolus à faire signer aux parents des « contrats » concoctés par la commission scolaire qui leur imposeraient que leurs enfants soient évalués par la commission scolaire en fonction du programme du MELS alors que les parents veulent fournir des évaluations faites par des organismes autonomes ou des experts tiers sur la base d'un programme américain.
La commission scolaire demeure intraitable et la DPJ a donc déposé une accusation de négligence contre une famille devant le tribunal. L'action en justice est toujours en cours.
Inspection systématique sur la base du choix éducatif
Ailleurs, un groupe de familles avait commencé à instruire leurs enfants à la maison après que le Monopole de l'Éducation ait décidé de fermer leur école « illégale » il y a quelques années.
L'hiver dernier, des travailleurs sociaux ont commencé à frapper à toutes les portes des parents de la région connus pour avoir envoyé leurs enfants à cette école. Ils ont alors poursuivi leur enquête sous le prétexte que le développement des enfants pouvait être compromis étant donné que les enfants « étaient surprotégés » à la maison et dans leur communauté. Pas assez d'exposition aux drogues, à l'intimidation à l'école et à la violence sans doute...
Fuite vers les écoles privées et les autres provinces
Les pressions constantes de la commission scolaire et de la DPJ à se conformer ont poussé plusieurs familles nombreuses à déménager au loin (parfois pour fuir le Québec) au grand désespoir des commerçants locaux. Plusieurs parents en ont profité pour inscrire leurs enfants dans des écoles privées. Depuis lors, la plupart des poursuites ont été suspendues. Faire fuir des familles nombreuses, un grand gain pour le Québec ! Ceci n'est pas sans rappeler le départ des mennonites de Roxton Falls (voir ici et là).
Deux litiges bientôt devant les tribunaux
Deux litiges concernant ces parents devraient probablement se retrouver devant les tribunaux. Deux avocats de la HSLDA planchent sur ces affaires.
Lors d'audiences interlocutoires, les tribunaux ont reconnu que les agents sociaux sont responsables et doivent agir raisonnablement. Il semble que ces décisions judiciaires expliquent l'interruption du harcèlement de ces travailleurs sociaux auprès de ces familles qui instruisent leurs enfants à la maison dans cette région. En effet, ce que ces décisions établissent c'est que des parents ne peuvent pas être harcelés et soumis à des enquêtes approfondies par les services sociaux uniquement sur la base de leur appartenance à une communauté particulière (ici les parents qui instruisent à la maison dans cette région).
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Tiens ça me rappelle ceci :
RépondreSupprimer« Tels des policiers davantage occupés à verbaliser qu'à coincer les gros trafiquants, les travailleurs sociaux de l'enfance ignorent le cadre restreint de ce que devraient être leurs prérogatives. En conséquence, les bavures des services de l'aide sociale à l'enfance se multiplient: bambins martyrs non protégés d'un côté, placements abusifs de l'autre.
[...]
Il en va très différemment quand de plus en plus de parents mis sur la sellette ne sont pas les « familles à problèmes » ordinaires. Les maltraitances imputées les privant d'exercer leur rôle naturel découlent alors régulièrement de principes éducatifs très différents de ceux professés dans les séminaires d'associations de la protection de l'enfance.
Seront incriminés des faits de privation de sortie ou de chat sur MSN, des systèmes non dégradants de punitions ou récompenses sur résultats scolaires, la surveillance des fréquentation, l'utilisation d'un vocabulaire un peu trop étendu des parents, … chaque élément étant, selon eux, constitutif de pressions scolaires inadmissibles engendrant un stress et un anticonformisme élitiste qu'il convient de réprimer. Seront également abordées les positions à tenir lors de conflits entre parents divorcés dont un est visiblement « plus cool » et « progressiste » que l'autre.
On abordera aussi les risques dans les traitements de dénonciations calomnieuses: qui a tort, qui a raison et est-ce vraiment important face à une situation de stress scolaire (par exemple) jugée alarmante par l'enquêteur social? La question ne se pose pas vraiment, ce qui compte c'est de s'immiscer dans le fonctionnement des familles. »
http://www.quebecoislibre.org/10/100615-6.htm
Il se passe exactement la même chose en France, les parents dits élitistes se font même enlever leurs enfants pour que les services de l'Etat en face de futurs assejetis sociaux.
RépondreSupprimerDiantre, les services sociaux ont bien le droit de se construire une clientèle.