vendredi 19 février 2010

Examen d'histoire de secondaire IV à la portée d'enfants du primaire ?

Le dernier examen du ministère du Québec d'histoire en secondaire IV fournirait en pratique la réponse aux questions posées dans de très courts documents à analyser qui accompagnent chacune des questions.

Selon les animateurs de l'émission ci-dessous, un écolier du primaire sachant lire devrait réussir cet examen sans aucune difficulté.

Faut-il comprendre que, pour les fonctionnaires du Monopole de l'Éducation et pour parler leur jargon, ce simple exercice de lecture et de transcription des réponses permet à leurs yeux d'évaluer la compétence « interroger les réalités sociales dans une perspective historique » du nouveau programme tout « en mobilisant les compétences langagières et en faisant appel à un ensemble de stratégies de lecture acquises en langue d’enseignement » ?



Réaction de la nouvelle critique de l'ADQ dans le dossier de l'éducation, Mme Sylvie Roy :










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11 commentaires:

  1. Ah, on est vraiment fort au Québec !

    Quand va-t-on mettre un peu d'ordre dans tout ça ?

    Par exemple, supprimer le monopole du MELS en matière de programme et d'examens scolaires ? Les écoles privées et mêmes publiques (sans examens d'entrée) pourraient choisir un autre programme et faire passer d'autres examens standardisés (un peu comme les écoles à baccalauréat international).

    Exit toute la partie endoctrinement et idéologique du MELS pour ces écoles !

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  2. Simonac, « interroger les réalités sociales dans une perspective historique » et « mobiliser les compétences langagières en faisant appel à un ensemble de stratégies de lecture acquises » n'est pas apprendre l'Histoire.

    C'est d'un pathétisme inouï. Avant-hier j'ai eu droit au pire « cours d'histoire » de ma vie... en français. Bref historique (30 min) du Moyen-Âge et de la Renaissance en introduction à Molière. La caricature habituelle, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de nouveau : l'agriculture n'existait pas au Moyen-Âge, elle a été inventée à la Renaissance ! La prof l'a dit au moins deux fois ! J'ai falli tomber de ma chaise.

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  3. Faut lire le programme d'histoire et voir les compétences que le programme veut développer :

    Compétence 1 Interroger les réalités sociales dans une perspective historique...

    Compétence 2 Interpréter les réalités sociales à l’aide
    de la méthode historique . .

    Compétence 3 Consolider l’exercice de sa citoyenneté
    à l’aide de l’histoire . . . . . .

    Qu'est-ce que c'est que cette histoire ????

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  4. ... exit aussi le gaspillage éhonté de nos taxes!

    Ah! Ça ira!

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  5. 'Qu'est-ce que c'est que cette histoire ????'

    C'est de la merde!!!

    Et a coups de milliards!!!

    L'important, c'est d'être heureux! De la, l'expression 'imbécile heureux!'

    Va falloir qu'on s'réveille icitte!

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  6. Solution ?

    A défaut d'avoir la possibilité de faire des référendums comme en Suisse... et ce, pour rejeter ces réformes -à répétition- débiles, voici une piste à explorer:


    "Alphonse Desjardins et le catéchisme des caisses populaires"

    http://books.google.ca/books?id=Pi3_YR6C7wMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false

    C'est un livre de 260 sur le catéchisme des caisses populaires... le comment du pourquoi des coopératives d'épargne... etc, etc.

    ***

    Table des matières:

    http://books.google.ca/books?id=Pi3_YR6C7wMC&pg=PA259&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=4#v=onepage&q=&f=false

    ***

    Alphonse Desjardins voulait libérer les canadiens-français de l'emprise des banques anglaises...

    Et cela a fonctionné !

    Maintenant, pouvons-nous nous inspirer de lui pour faire ce genre de lutte pour libérer l'école de l'emprise des politiciens et fonctionnaires ?

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  7. Une autre solution à revendiquer ?

    "Les ‘Charter Schools’: une école publique, plus proche de l’étudiant

    Enfin! une école pour les étudiants.

    Ce n'est pas en éliminant les écoles privées, qu'ont vas améliorer la qualité de l'éducation dans le publique, c'est la structure qui est trop lourde.

    Imaginez une école sans bureaucratie, sans syndicat, mais le seul but est d'enseigner."

    (...)

    "«Durant les années 1980, explique Malcolm Peabody, président de l'association Les amis du libre choix dans les écoles urbaines, toutes les tentatives pour réformer les écoles ont raté. Elles ont été coulées par la bureaucratie de l'enseignement public et des syndicats de professeurs. Quand la bureaucratie exerce un contrôle sur les écoles, c'est un désastre. En 1991, un groupe de Minneapolis a eu l'idée de détacher les écoles de la bureaucratie. Quarante-trois États sur cinquante ont adopté une législation allant dans ce sens.»"

    Suite:

    http://www.quebecdroite.com/2009/10/les-chater-school-une-ecole-publique.html

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  8. Nous avons déjà parlé des écoles à charte sur Pour une école libre, les résultats sont mitigés :

    http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/07/fascination-francaise-pour-l-dobama-et.html

    Mais la bureaucratie n'est qu'un des problèmes, quant à moi, une école à charte qui doit suivre le régime pédagogique québécois ne résout rien : elle devra enseigner ECR, le nouveau programme d'histoire, l'approche par compétences, faire passer les examens du ministère, etc.

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  9. @ Pour une école libre:

    J'ai lu votre texte sur les "écoles à charte" américaines...

    J'ai donc un autre exemple pour vous:

    ***

    "Le cas de la Suède

    Il faut souligner que la Suède est allée beaucoup plus loin dans cette direction. La Suède a systématisé et généralisé la coexistence d’écoles privées et publiques, en finançant totalement le privé. En 1991-1992, au moment de l’introduction de la réforme, la Suède comptait 90 écoles privées, pour les élèves de six à 19 ans. En 2006-2007, le nombre d’écoles privées était passé à 900, soit dix fois plus en une quinzaine d’années.

    La Suède a réussi en même temps à apporter une réponse convaincante au problème de l’accueil des étudiants difficiles.

    Ce système a complètement métamorphosé le paysage scolaire suédois.

    Aujourd’hui, les citoyens ont accès à un vaste réseau d’établissements, publics et
    privés, offrant des programmes et des méthodes d’enseignement très variés.

    *En accordant aux écoles une très grande liberté de gestion et de définition des ***méthodes pédagogiques***, l’État leur a permis d’aménager des programmes scolaires novateurs.

    * De plus, la gratuité du privé a favorisé l'essor de nouvelles écoles plus dynamiques dans des quartiers défavorisés.

    *

    Révolution scolaire en Suède :

    Gratuité, liberté pédagogique et concurrence entre le public et le privé

    Depuis une quinzaine d'années, une véritable révolution scolaire s’est produite en Suède, non
    seulement sur les méthodes d'enseignement, mais également sur le mode de financement.
    Comme les écoles publiques, les écoles privées conventionnées sont totalement gratuites. De
    plus, la Suède a mis en place le « chèque éducation » en vertu duquel les pouvoirs publics
    s'engagent à financer la scolarité des enfants, qu'elle soit dispensée par un établissement public ou privé. À chaque enfant est attribué un montant individuel destiné au financement de sa scolarité, de l’école maternelle au lycée inclus. Les écoles privées, une fois agréées par la Direction nationale de l’enseignement scolaire, sont ainsi financées par l’État et doivent en échange s’abstenir de demander des droits de scolarité. Elles sont toutefois autorisées à recevoir des donations privées.

    Le principe est simple : le choix de l'école appartient aux parents et ils choisiront la meilleure école pour leurs enfants. Si l’école de quartier ne répond pas aux attentes des parents, ils peuvent opter pour une autre école, qu’elle soit publique ou privée.

    Ce système vise à encourager la concurrence entre les écoles et à améliorer la qualité et la
    diversité de l’enseignement. Les établissements publics et les écoles privées sont incités à
    s'adapter à cette concurrence, car ceux qui attirent le plus d'élèves reçoivent le plus de
    financement.


    "

    ***

    Source:
    Page 41 et 42;
    http://consultations.finances.gouv.qc.ca/media/pdf/le-quebec-face-a-ses-defis-fascicule-2.pdf

    ***

    Les Québécois "progressistes" si friands du "modèle suédois", devraient trouver ça excellent, mais malheureusement, les "contrôlants" (solidaires OU lucides Ou autres), ne veulent rien savoir de copier ENTIÈREMENT ce "modèle"...

    C'est donc à nous de revendiquer cela haut et fort...

    Si nos élites politiques ne veulent rien savoir de ça...

    Je reviens donc avec ma première idée:

    FONDER DES COOPS ÉDUCATIVES QUI ENGLOBENT PAS SEULEMENT DES ACTIVITÉS PARASCOLAIRES (ou autres), MAIS L'ENSEMBLE DU PROJET ÉDUCATIF.

    Nous pourrions ajouter un paragraphe "révolutionnaire"... à cette histoire des coopératives en milieu scolaire:

    http://www.fqcms.com/webconcepteur/web/Coopsco/fr/fqcms/nav/reseau/Histoire.html

    C'est Alphonse qui serait fier de nous...
    ;-)

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  10. Sebas,

    Merci du lien sur la Suède. Un lien de 2010!

    Est-ce que la Suède permet aux écoles de ne pas suivre le régime pédagogique d'État ?

    Est-ce que les élèves peuvent échapper à un cours d'ECR, d'histoire à connotation gauchiste ou internationaliste ?

    Je ne le pense pas.

    Indice : instruction à la maison quasiment interdite en Suède

    http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/08/suede-lecole-maison-pratiquement.html

    En passant, les écoles privées ("public schools") en Grande-Bretagne comme Eton, Winchester, etc. le peuvent, elles peuvent aussi engager qui elles veulent comme professeurs.

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  11. Hilarant !

    Ça doit être cela « la compétence en histoire » savoir lire de minuscules documents et recopier la réponse!

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