mercredi 6 janvier 2010

ECR — Le débat ne fait que commencer

Pour Éric Lanthier, ancien membre du Conseil supérieur de l’éducation, le débat autour de l'imposition du programme gouvernemental d'ECR à tous les enfants du Québec ne fait que commencer.

Extrait :
Madame Hassaoui, chargée de cours et doctorante en sociologie à l’Université du Québec (2) mentionnait dans son billet que le débat entourant la valeur du cours d’ÉCR est, selon ses dires : « à la fois triste et risible (1) ». Sans mâcher ses mots, elle croit, à tort, que les gens qui s’opposent au cours d’Éthique et culture religieuse sont systématiquement des opposants à l’enseignement des diverses religions.

Analyse peu crédible

Cette spécialiste des questions nationales et des communautés ethniques (3) considère que le rejet d’ÉCR provient d’un manque de volonté de dialoguer avec les Québécois issus des autres religions (1). Elle ajoute ceci :
« Le vrai problème est l’acceptation, que dis-je, la reconnaissance minimale de ceux qu’on nommait jadis les «étranges». Un problème d’ouverture qui n’est pas l’apanage des conservateurs, faut-il ajouter. Même chez les «laïcs», la volonté catégorique de réduire le fait religieux à la stricte vie privée, au nom de l’égalité des femmes et des hommes ou des acquis de la Révolution tranquille, sert encore à faire taire et à disqualifier surtout les musulmanes et les juives. »
Cette enseignante universitaire (2) semble tout mettre dans le même panier. Or, elle n’est pas consciente que plusieurs conservateurs sont impliqués dans l’aide aux nouveaux arrivants et dans leur adhésion dans leur communauté. De plus, le fait de reléguer le fait religieux à la stricte vie privée nuit énormément aux Catholiques, aux Protestants et aux Grecs Orthodoxes et non seulement aux Juifs et aux Islamiques. En fait, cela ne favorise que les religieux athées pratiquants.

Suite ici.






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