Avant de vous ruer dans les salles, pour voir Valkyrie, une émission de Canal Académie sur Stauffenberg et la résistance conservatrice allemande.
Jean-Louis Thiériot vient d’écrire un livre sur cette Allemagne qu’il connaît si bien. Avec Stauffenberg, il nous ouvre un parcours surprenant, méconnu en France et au Québec et pourtant exemplaire en tout point. Image d’un résistant au nazisme, peu avare de son courage, qui fut à la tête de la conspiration pour assassiner Hitler.
La grille de lecture franco-française de la résistance nous amène à ne pas considérer ces personnages, patriotes, aristocrates, catholiques ou protestants, qui surent s’opposer au mouvement révolutionnaire socialiste nazi. [1]
Jean-Louis Thiériot présente ici l’histoire d’une vie qui marque encore de nos jours l’imaginaire allemand. Originaire de la haute-aristocratie germanique, Claus von Stauffenberg n’eut pas une lucidité immédiate sur la réalité du nazisme. Pourtant, cela ne l’empêche pas de condamner l’antisémitisme du début des années trente et de refuser le bellicisme du Führer. Son devoir le pousse sur les champs de bataille mais aussi dans une administration militaire qu’il connaît parfaitement. Dès lors, grâce à un réseau aux multiples ramifications, il tisse sa toile pour finalement atteindre le centre de tous les malheurs européens : Hitler. Thiériot décrit parfaitement cette conjuration de centaines d’hommes qui surent préserver "le" secret de l’acte qui allait, en cas d’échec, les condamner inévitablement à la mort. Le 20 juillet 1944, la mort d’Hitler s’est jouée à quelques centimètres...
À lire également et disponible dans les librairies et dépanneurs du Québec, le numéro hors série du Figaro Magazine intitulé « Ils ont voulu tuer Hitler ».
[1] On lira également avec profit au sujet de la composition de la résistance au nationalisme-socialisme, mais ici pour la France, 1940 : la droite était au rendez-vous d'Alain Griotteray. Griotteray s'attaque au mythe français de la « gauche résistante » et de la « droite collaboratrice », qui obscurcit trop souvent la vision de cette époque charnière de l'histoire française contemporaine. L'auteur rappelle ainsi les négociations secrètes entre le parti communiste et l'occupant nazi, en juin 1940, pour obtenir la réapparition de L'Humanité. Rappelons que plusieurs personnalités collaborationnistes étaient de gauche comme Marcel Déat ou Jacques Doriot, fondateur du le Parti populaire français (PPF) à l'origine un parti d'extrême gauche rival du parti communiste. Ce livre n'est pourtant pas un essai, ni même un récit historique à proprement parler, mais l'évocation de vingt-trois héros de la Résistance, hommes et femmes, civils et militaires, dont le point commun est d'être tous issus de la droite, à travers ses différentes familles : catholique, maurrassienne, royaliste ou républicaine. Les portaits de ces résistants souvent oubliés des livres d'histoire sont d'autant plus parlants que l'auteur les a personnellement connus, et qu'il décrit — derrière les héros risquant leur vie et leur liberté — les hommes et femmes ordinaires.
Jean-Louis Thiériot vient d’écrire un livre sur cette Allemagne qu’il connaît si bien. Avec Stauffenberg, il nous ouvre un parcours surprenant, méconnu en France et au Québec et pourtant exemplaire en tout point. Image d’un résistant au nazisme, peu avare de son courage, qui fut à la tête de la conspiration pour assassiner Hitler.
La grille de lecture franco-française de la résistance nous amène à ne pas considérer ces personnages, patriotes, aristocrates, catholiques ou protestants, qui surent s’opposer au mouvement révolutionnaire socialiste nazi. [1]
Jean-Louis Thiériot présente ici l’histoire d’une vie qui marque encore de nos jours l’imaginaire allemand. Originaire de la haute-aristocratie germanique, Claus von Stauffenberg n’eut pas une lucidité immédiate sur la réalité du nazisme. Pourtant, cela ne l’empêche pas de condamner l’antisémitisme du début des années trente et de refuser le bellicisme du Führer. Son devoir le pousse sur les champs de bataille mais aussi dans une administration militaire qu’il connaît parfaitement. Dès lors, grâce à un réseau aux multiples ramifications, il tisse sa toile pour finalement atteindre le centre de tous les malheurs européens : Hitler. Thiériot décrit parfaitement cette conjuration de centaines d’hommes qui surent préserver "le" secret de l’acte qui allait, en cas d’échec, les condamner inévitablement à la mort. Le 20 juillet 1944, la mort d’Hitler s’est jouée à quelques centimètres...
À lire également et disponible dans les librairies et dépanneurs du Québec, le numéro hors série du Figaro Magazine intitulé « Ils ont voulu tuer Hitler ».
[1] On lira également avec profit au sujet de la composition de la résistance au nationalisme-socialisme, mais ici pour la France, 1940 : la droite était au rendez-vous d'Alain Griotteray. Griotteray s'attaque au mythe français de la « gauche résistante » et de la « droite collaboratrice », qui obscurcit trop souvent la vision de cette époque charnière de l'histoire française contemporaine. L'auteur rappelle ainsi les négociations secrètes entre le parti communiste et l'occupant nazi, en juin 1940, pour obtenir la réapparition de L'Humanité. Rappelons que plusieurs personnalités collaborationnistes étaient de gauche comme Marcel Déat ou Jacques Doriot, fondateur du le Parti populaire français (PPF) à l'origine un parti d'extrême gauche rival du parti communiste. Ce livre n'est pourtant pas un essai, ni même un récit historique à proprement parler, mais l'évocation de vingt-trois héros de la Résistance, hommes et femmes, civils et militaires, dont le point commun est d'être tous issus de la droite, à travers ses différentes familles : catholique, maurrassienne, royaliste ou républicaine. Les portaits de ces résistants souvent oubliés des livres d'histoire sont d'autant plus parlants que l'auteur les a personnellement connus, et qu'il décrit — derrière les héros risquant leur vie et leur liberté — les hommes et femmes ordinaires.
Je suis très surpris de vous voir proposer le comte Stauffenberg comme modèle aux Québécois... ses valeurs sont diamétralement opposées aux valeurs du Québec contemporain en commençant par le courage physique. Avant de mourir devant le peloton d'exécution, Stauffenberg s'est écrié: 'Vive la sainte Allemagne!'. Vous imaginez un Québécois s'écrier 'Vive le saint Québec!' avant d'être exécuté?
RépondreSupprimerRoamanus,
RépondreSupprimerAimez-vous mieux qu'on présente aux jeunes Québécois comme modèles: ex: un type qui n'est pas capable de parler sans sacrer comme Pierre Falardeau; un lanceur de godasses anti-américain comme Amir Khadir; une féministe intégriste comme Françoise David; une islamiste voilée comme Samira Laouni? Peut-être, après tout, que nous sommes mieux d'aller chercher des modèles à l'étranger vu l'état actuel du Québec reconverti à la gogoche comme il l'est actuellement.
Anonyme,
RépondreSupprimerJe vois que vous n'avez pas saisi mon sarcasme. Mais il n'en demeure pas moins que les chances que quelqu'un comme Stauffenberg soit présenté comme exemple dans nos écoles sont nulles. C'est un homme (ça part mal!)... un militaire (métier méprisé par les biens-pensants québécois)... un aristocrate (ici, le nivellement par le bas est idéalisé)... et, le dernier facteur mais non le moindre... assoyez-vous, ça va fesser! ...un catholique pratiquant (considéré par tout québécois évolué post-moderne comme un arriéré ou une brute médiévale).
L'âme dirigeante de la résistance contre Hitler était le général Henning von Tresckow... un autre aristocrate, militaire et chrétien (je ne sais si Tresckow était catholique).
Bien sur, pour moi, le comte Stauffenberg est un héros depuis longtemps.
Ce que l'on aime comme héros ici, ce sont des mémères... plus t'es braillard et plus t'as l'air 'looser' et plus on t'aime... je vais être bon prince et ne nommerai personne... la société québécoise est complètement émasculée... et elle s'en vante... pas pour longtemps, car elle s'éteint... la mémérisation et l'émasculation mènent à l'extinction.
RépondreSupprimerOn récolte ce que l'on sème...
Romanus,
RépondreSupprimerMes derniers commentaires n'ont pas paru: j'avais oublié le mot à taper, de plus en plus compliqué de s'exprimer!!
Bon, voilà, je trouvais que votre premier post n'était pas bien clair. Les autres le sont beaucoup plus. Je suis d'accord avec vous sur toute la ligne.
Bientôt, on va se retrouver dans un Quebecistan, si ça continue.
'Ce que l'on aime comme héros ici, ce sont des mémères... plus t'es braillard et plus t'as l'air 'looser' et plus on t'aime...'
RépondreSupprimer... ou encore, vulgaire et dégénéré... on a toute une caste d'amuseurs public qui le prouvent... et voyez le bon peuple québécois, enfin libéré du joug étouffant de l'Église Catholique, rire aux larmes à la télé et se taper violemment les cuisses quand on parle de scatologie et de parties sexuelles en sacrant... et les cotes d'écoute 'skyrocket'!!!
... voilà où on en est... on le doit le dire en quelque part... faut pas compter sur les média... ils profitent de cette manne...