tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post6166637259978391133..comments2024-03-19T09:26:47.124-04:00Comments on Pour une école libre au Québec: Thèse doctorale — Des enseignants d’éthique loin d’être neutres ?Unknownnoreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-45106896838512668502018-04-04T08:08:34.539-04:002018-04-04T08:08:34.539-04:00Bonjour,
À notre époque multiculturelle, il me sem...Bonjour,<br />À notre époque multiculturelle, il me semble évident qu'une certaine "culture religieuse", est nécessaire (« La Trinité n'est pas qu'une station de métro parisien ! »). Mais l'école n'a pas pour but de conforter la foi familiale. La religion n'y a donc plus sa place, sauf lors d'un cours d'histoire ou de philosophie.<br /> <br />Or on en est loin : le cours d'ECR, en faisant découvrir toutes les religions, ce qui embrouille à dessein les jeunes esprits, a pour seul but hypocrite de leur faire conclure que la leur, le catholicisme majoritaire et traditionnel, est finalement la meilleure ... Pire : ce cours occulte malhonnêtement la découverte des options non confessionnelles que sont l'incroyance, l'athéisme, l'agnosticisme, voire l'indifférence (tout être humain naissant "a-thée"), ou alors il les minimise ou les dévalorise. <br /><br />À mon sens, par élémentaire honnêteté intellectuelle et morale, le cours d'ECR devrait donc être remplacé par un cours d'« ÉthiqueS et CultureS ReligieuseS ET LaïqueS », étant entendu qu'un minimum de culture religieuse est suffisant. L'essentiel est en effet que les adolescents puissent enfin découvrir, chacun à leur heure, que toutes les religions imposent une soumission, à des degrés divers mais affectivement, ce qui laisse des traces, le plus souvent indélébiles, dans le cerveau émotionnel puis rationnel, indépendamment de l'intelligence et de l'intellect ultérieurs.<br /> L'humanisme laïque, au contraire, (qui n'est pas nécessairement athée), développe l'esprit critique à tous égards, le libre-examen, l'autonomie de la conscience, la responsabilité individuelle, l'ouverture et l'acceptation de la différence de l'autre, le respect de toutes les valeurs de la DUDH de 1948, etc...<br /><br />Si les adolescents avaient le choix entre ces deux alternatives, ils pourraient alors, en connaissance de cause et aussi librement que possible, se demander si Dieu a une existence réelle, personnelle et "révélée", ou s'il n'a qu'une existence subjective, imaginaire et illusoire, à la suite d'une éducation religieuse précoce, certes légitime mais unilatérale et communautariste.<br /><br />Mais la neutralité de l'enseignant est difficile à respecter, et donc à imposer (une mimique involontaire ou une intonation inconsciente par exemple suffisent à révéler ce qu'il croit ou pense). Cf « La neutralité n'est pas neutre », de Nadia GEERTS, Ed. La Muette 2012). Par contre, il me paraît impératif que l'enseignant accepte d'être aussi objectif et « pluraliste » que possible et s'abstienne de tout prosélytisme. Hélas, l'actuelle conception démocratique des libertés d'éducation, d'enseignement et de religion est laxiste et électoraliste malgré l'islamisation croissante et freine l'évolution des esprits et leur émancipation ...<br />J'ai émis une audacieuse hypothèse « psycho-neurophysiologique » de l'origine de la foi et de sa fréquente persistance :http://originedelafoi.eklablog.com/-a126973612 <br />Merci pour vos commentaires.<br />Michel THYS, en Belgique.mithyshttps://www.blogger.com/profile/13344513076962165015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-76825696862213340722017-07-23T22:33:01.670-04:002017-07-23T22:33:01.670-04:00La neutralité n'est pas une bonne idée quand o...La neutralité n'est pas une bonne idée quand on parle d'éducation, on veut former dans un certain sens, mais que ce sens agrée avec les parents et ne soit pas décider ni par l'État ni par les profs (ils poseront toujours des questions qui trahiront leurs processus mentaux, choisiront des thèmes qu'ils croient importants ou qui seront imposés par l'État qui les croient importants).<br /><br />. IL faut arrêter de prétendre qu'une solution unique en éthique est possible ou souhaitable dans une société qui dit valoriser la diversité !<br /><br />Andre Bouchard La science en question semble surtout être une manière de sauver les meubles en clarifiant des mots chargés de polysémie : neutralité, impartialité et objectivité (longs développements abscons). Ça va déboucher sur une clarification de la posture professionnelle alors que le programme est une *imposture* intellectuelle. La neutralité n'est ni atteignable (peut importe le terme précis), ni souhaitable. Ce qui est requis est de la franchise et de la transparence. Qu'on sache ce que l'enseignant a comme a priori pour que les parents puissent choisir.Françoise Dnoreply@blogger.com