Le 29 mai 1453, Constantinople tombe. La ville est prise par le sultan Mehmet II, dénommé dès lors le «conquérant» (Fathi). Constantin XI Paléologue meurt, les armes à la main, anonyme dans la masse des guerriers.
La chute de Constantinople marque la fin d’un empire qui, depuis la chute de Rome, avait maintenu l’Occident dans l’ère chrétienne : l’Empire byzantin. Cette ville , qui porte le nom de son bâtisseur Constantin, revêt une symbolique particulière.
Les Turcs du sultan Mehmet II sont parvenus à mettre Constantinople à sac par un déploiement colossal d’artillerie, de guerriers et de navires. Les récits des témoins oculaires de cette bataille sans précédent mettent en lumière la puissance de l'Empire ottoman, qui parvient à faire de la basilique Sainte-Sophie une mosquée stambouliote.
Perte majeure pour l’Occident chrétien, la prise de la ville résulte d’un long abandon, d’un délaissement des marges de l’empire, qui représentaient pourtant un point de contact central avec l’ennemi turc. La prise constitue l’apogée de la lutte entre l’Occident chrétien et l’Orient musulman.
L'auteur : Sylvain Gouguenheim, historien médiéviste, spécialiste de la Réforme grégorienne, est l'auteur de Constantinople 1453. La ville est tombée, Perrin, Paris, 2024, 372 p., 25 €, ISBN-13 : 978-2262101145
La chute de Constantinople marque la fin d’un empire qui, depuis la chute de Rome, avait maintenu l’Occident dans l’ère chrétienne : l’Empire byzantin. Cette ville , qui porte le nom de son bâtisseur Constantin, revêt une symbolique particulière.
Les Turcs du sultan Mehmet II sont parvenus à mettre Constantinople à sac par un déploiement colossal d’artillerie, de guerriers et de navires. Les récits des témoins oculaires de cette bataille sans précédent mettent en lumière la puissance de l'Empire ottoman, qui parvient à faire de la basilique Sainte-Sophie une mosquée stambouliote.
Perte majeure pour l’Occident chrétien, la prise de la ville résulte d’un long abandon, d’un délaissement des marges de l’empire, qui représentaient pourtant un point de contact central avec l’ennemi turc. La prise constitue l’apogée de la lutte entre l’Occident chrétien et l’Orient musulman.
L'auteur : Sylvain Gouguenheim, historien médiéviste, spécialiste de la Réforme grégorienne, est l'auteur de Constantinople 1453. La ville est tombée, Perrin, Paris, 2024, 372 p., 25 €, ISBN-13 : 978-2262101145
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