Le programme de l'université «Safe space for science» [en anglais dans le texte] offre un asile scientifique aux chercheurs américains pendant 3 ans. Un programme "nécessaire" pour Éric Berton, qui appelle à la création d'un statut de réfugié scientifique, avec François Hollande.
Les candidats sont majoritairement des profils «expérimentés», qui travaillent en sciences humaines et sociales : « Ce sont principalement ceux qui s'intéressent au genre, à l'histoire. Souvent, ils sont accusés de réécrire l'histoire », explique le président d'Aix-Marseille Université, « mais il y a aussi des collègues des sciences biologiques, des médecins, notamment ceux qui travaillent sur l'épidémiologie, les vaccins et la cancérologie ».
Un "salaire français très correct"
S'ils sont sélectionnés, les chercheurs toucheront un "salaire français très correct", mais d'après Éric Berton, cette rémunération n'est pas à l'origine de leur motivation : "Ils sont aussi motivés par cette liberté académique et le fait qu'on les accueille dans une université de haut niveau international, dans un environnement où ils sont désirés, où ils pourront s'exprimer".
Parmi tous ces candidats, seulement une vingtaine seront accueillis par l'université d'Aix-Marseille à partir de juin. Coût de l'opération : 15 millions d'euros, entièrement pris sur l'enveloppe "consacrée à l'international", précise Éric Berton, "ce ne sont pas 15 millions d'euros que nous enlevons aux chercheurs français" [mais à des chercheurs francophones hors de France ?]
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