samedi 1 avril 2023

La campagne anglaise étudiée par des experts en crimes haineux pour déterminer si elle abrite du "racisme rural"

Ce n’est pas un poisson d’avril.

« Les réalités vécues par les minorités ethniques en dehors de la ville vont être étudiées, car on craint qu’elles ne vivent dans un “environnement exclusivement anglais” ».

Imaginez que l’environnement soit anglais, en Angleterre de surcroît ! Quelle horreur ! Dieu merci, les experts sont sur le coup et veillent au grain…

 


 

Source : Daily Telegraph


Camps d'été de travelos à partir de 7 ans financés par le gouvernement...

Les différents gouvernements financent des camps d’été de travestissement (drag). Les drag queens sont des  travestis excessivement maquillés et vêtus de manière extravagante.

Le site web nous indique :
 
« Joignez-vous à quelques-uns des artistes de travestissement (drag) les plus extraordinaires de Vancouver et apprenez comment le travestissement peut égayer votre vie !   Vous vous demandez peut-être si la drague est pour les enfants ? La drague est pour tout le monde ! Parents, demandez-vous quelle est la différence entre ce que vous portez à la maison et ce que vous portez au travail. Tu fais du travestissement, chéri, mais tu ne le sais pas ! »


Italie — Dépôt d'une loi sur la promotion et la défense de la langue italienne

AMENDES de 5 000 à 100 000 euros. Pour qui ? Pour les entreprises et les institutions en Italie qui utilisent des termes étrangers inutiles au lieu de l’équivalent italien. La proposition est de Fabio Rampelli, vétéran de la Fratelli d’Italia (le parti de la présidente du Conseil, Giogia Meloni) et premier signataire d’un projet de loi pour la défense de la langue italienne. Un durcissement des cursus universitaires en langues étrangères est également prévu. 

L’utilisation fréquente de termes anglais a récemment été stigmatisée par l’ancien premier ministre et ancien chef de la Banque centrale européenne, Mario Draghi.

Liste diffusée sur les médias sociaux de 30 mots italiens pour remplacer les mots anglais à la mode

L’année dernière, M. Draghi a reproché aux gens d’utiliser des termes étrangers pour tenter de paraître plus importants, affirmant que l’italien était une langue belle et expressive qui n’avait pas besoin d’être remplacée. Il a également observé que les nombreuses personnes qui ne connaissent pas l’anglais, le principal coupable, pâtissent de l’utilisation de mots étrangers qui leur sont inconnus.

Le Mouvement 5 étoiles (M5S), parti d’opposition, a accusé le parti Fratelli d’Italia d’incohérence puisque c’est ce parti qui a renommé le ministère de l’Industrie le « ministère du Made in Italy ». « M. Rampelli veut-il désavouer son collègue Adolfo Urso, le ministre des Entreprises et du Made in Italy ? »

Publicité pour Gillette en « italien ». Rasez-vous comme un poseur de bombes. La trousse du poseur de bombes. Le « bomber » est le surnom en anglais du personnage sur l'affiche, Christian Vieri, ancien joueur de calcio.


 

Un Italien du Nord de l'Italie se promène dans sa ville non touristique et nous montre les anglicismes visibles dans la rue.


On trouvera ci-dessous la traduction non officielle du projet de loi en question.

 

Autre don d'un milliard par le gouvernement de la CAQ à l'université anglophone McGill

« Devant les protestations, la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a déclaré que le gouvernement n’avait reçu aucun autre projet, ce qui est exact, pour la simple raison qu’elle n’a jamais fait d’appel de projets. »

Le don de l’ancien hôpital Royal Victoria à l’université McGill proposé par le gouvernement Legault coûtera plus d’un milliard de dollars aux contribuables québécois et aura des conséquences absolument néfastes pour le français à Montréal, pour le mont Royal et pour le centre-ville estime le Collectif contre la privatisation du Royal Victoria.

Considérant qu’en 2016, McGill estimait déjà qu’un tel projet valait au bas mot 782 millions de dollars, on peut affirmer que ce cadeau que le gouvernement Legault envisage de lui offrir coûtera plus d’un milliard de dollars actuels aux contribuables québécois si la CAQ persiste à privatiser ainsi le domaine public de l’ancien hôpital Royal Victoria, ses dépendances et les parties avoisinantes du mont Royal.

Le Collectif rappelle que l’université McGill a déjà obtenu une première subvention de 37 millions $ du Québec, en 2018, pour effectuer une étude de « faisabilité » de la transformation de l’immeuble désaffecté en centre de recherche. En juin dernier, le gouvernement Legault s’est aussi engagé à contribuer jusqu’à 475 millions $ au projet d’agrandissement de cette institution privée. Il envisage aussi depuis des mois de lui céder le Royal Vic, ses dépendances et de vastes terrains sur le mont Royal, dont la valeur totale pourrait facilement dépasser les $500 millions de dollars.

Il ne faudrait pas que, par un curieux raisonnement, le gouvernement Legault s’imagine que, parce qu’il a renoncé au don à Dawson, il peut maintenant faire un don de plus d’un milliard à McGill. Ce projet constitue pour les francophones un acte de dépossession majeur du mont Royal et de leur centre-ville en faveur du développement abusif de la Forteresse McGill. 

Empreinte actuelle de McGill au centre-ville de Montréal. Ajoutons-y le campus grandissant de l’autre université anglophone (Concordia) et rien d’étonnant qu’on ne puisse plus être servi en français… Tout cela avec des universités publiques dans un Québec qui prétendument n’a qu’une langue officielle, le français.
 

La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a néanmoins défendu le projet de loi spéciale privé adopté l’automne dernier visant à faciliter la privatisation l’ancien Royal Vic et une partie du mont Royal au profit de l’université McGill, ce qui permettrait à celle-ci d’étendre encore davantage son emprise immobilière anglophone sur le mont Royal et le centre-ville de Montréal. Il faut éviter cette tragique erreur.

Un rapport

En 2012, avant que l’hôpital Royal Victoria et l’Hôtel Dieu ne cessent leurs activités au centre-ville, le gouvernement Marois a demandé à des experts de se pencher sur l’avenir de ces institutions. Leur rapport recommande unanimement que celles-ci demeurent dans le domaine public. Le Québec doit garder le contrôle de ces sites exceptionnels. Le rapport recommande instamment que le gouvernement du Québec ne se départisse pas de ce terrain et de ces bâtiments, mais qu’il les mette en location par bail emphytéotique.

Revenus au pouvoir, les libéraux ont néanmoins décidé de passer outre à ces recommandations et de donner à McGill le Royal Vic, ses dépendances et une partie du mont Royal.

Puis, pour des raisons inexplicables, le gouvernement Legault a ensuite pris aveuglément le relais des libéraux et s’est engagé à donner cet immense domaine public à McGill.


De retour après 20 ans à Montréal, la ville s’est entretemps « ouverte sur le monde et métissée »…

 Aucun autre projet

Devant les protestations, la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a déclaré que le gouvernement n’avait reçu aucun autre projet, ce qui est exact, pour la simple raison qu’elle n’a jamais fait d’appel de projets. Quoi qu’il en soit, le gouvernement doit préserver la propriété de cet immense ensemble et, pour tout projet, procéder à une location par bail emphytéotique comme le recommandent les experts.

Par ailleurs, le gouvernement Legault a même balayé du revers de la main la demande présentée par un regroupement d’une cinquantaine d’organismes (la Coalition Le Royal Vic pour le bien public) qui voulaient obtenir une chance égale et du financement afin de préparer un projet pour le site dans une perspective d’intérêt communautaire tout en le maintenant dans le domaine public.

Quoi qu’il en soit, il n’est pas dans l’intérêt des Québécois ni des Montréalais de sacrifier ainsi leur domaine public au profit d’une institution privée et de faire inconsidérément ce cadeau de plus d’un milliard de dollars à l’Université McGill. Le gouvernement Legault doit se raviser.

Pour le Collectif contre la privatisation du Royal Vic : André Sirois, avocat auprès de l’ONU, et Gilles Paquin, journaliste à la retraite