vendredi 6 août 2021

Silence des championnes quand on leur demande de commenter ce « jour historique » (était Un premier haltérophile qui se dit femme pourrait participer aux JO chez les femmes)

L’haltérophile néo-zélandais Laurel Hubbard (43 ans) qui se dit femme et qui a participé aux Olympiades de Tokyo n’a pas terminé l’épreuve des femmes de plus de 87 kg à laquelle il était inscrit. Voir le tableau des résultats ci-dessous.

 Lors d’une conférence de presse qui a suivi cette épreuve, les médaillées, mesdames Li Wenwen, Emily Campbell et Sarah Robles, ont toutes refusé de répondre à un journaliste qui leur demandait de réagir à « l’événement historique » qu’était pour lui la participation de l’haltérophile transgenre (né mâle) Laurel Hubbard à une épreuve féminine.

 

Le Néozélandais avait 43 ans. Qu’arrivera-t-il quand un homme de 23 ans en forme se dira femme et gagnera une médaille chez les femmes ?

 


Billet originel du 7 mai 2021

L’haltérophile néo-zélandais Laurel Hubbard, qui a participé dans sa jeunesse à des compétitions masculines, pourrait devenir le premier sportif transgenre à disputer les Jeux olympiques, l’été prochain, à Tokyo.

Le Comité national olympique de Nouvelle-Zélande (NZOC) « est en mesure de confirmer qu’avec les systèmes de qualification révisés par les fédérations internationales, plusieurs haltérophiles néo-zélandais, dont l’athlète transgenre Laurel Hubbard (ci-dessous), devraient obtenir une place pour les JO de Tokyo », a-t-il indiqué jeudi.


 

L’haltérophile de 43 ans, inscrit à ses débuts sous son prénom de naissance masculin, a été en 2018 le premier sportif transgenre à participer aux Jeux du Commonwealth chez les femmes, à Gold Coast, en Australie, où il s’était blessé au coude.

Laurel Hubbard, actuellement 16e mondiale dans la catégorie des plus de 87 kg, répond aux critères de qualification pour les Jeux de Tokyo, qui veulent notamment que son taux de testostérone soit maintenu en dessous de 10 nanomoles par litre pendant une période d’au moins 12 mois.

Cette règle établie par le Comité international olympique (CIO) est également suivie par la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF).

La sélection néo-zélandaise en haltérophilie n’a pas encore été annoncée, mais des officiels ont mentionné que Hubbard avait de bonnes chances de répondre aux critères de qualification simplifiés par l’IWF en raison de la pandémie de COVID-19. L’haltérophile a toujours reçu un soutien appuyé du NZOC, mais sa présence aux JO de Tokyo ne devrait pas manquer de relancer le débat sur la participation des sportifs transgenres.

 

Si, pour certains, elle répond tout simplement aux critères fixés par le CIO, pour d’autres, Hubbard bénéficie d’un avantage indu par rapport aux autres sportives nées femmes.

« Elle s’est conformée aux exigences du CIO et elle a prouvé qu’elle était une femme. Donc, il faut lui donner sa chance et lui permettre de continuer », expliquait sans rire en 2018 Paul Coffa, secrétaire général de la Fédération océanienne d’haltérophilie, pour défendre sa participation aux Jeux du Commonwealth.

La Fédération australienne d’haltérophilie avait de son côté tenté de lui interdire d’y participer, estimant que la musculature et la puissance que Hubbard avait développées quand il concourait encore chez les hommes lui conféraient un avantage physique, indépendamment de son taux de testostérone.

Étrangement aucune femme qui se dit homme ne semble concourir chez les hommes.

Source : AFP


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les femmes n'auront plus qu'à retourner à la cuisine....