jeudi 4 mars 2021

Les tribunaux décréteront-ils que la Fête des mères et celle des pères sont offensantes?

Nous avons reçu ce communiqué de presse.

MONTRÉAL, le 4 mars 2021/CNW Telbec/—Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et le groupe UVVC s’unissent pour demander au procureur général d’en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec qui demande au gouvernement d’enlever les mots père, mère, homme et femme de notre vocabulaire courant et des registres de l’état civil.

Nos organisations partenaires regroupent des parents, des responsables d’églises de communautés de foi chrétienne et autres, ainsi que des leaders professionnels évoluant dans différentes sphères de la société québécoise. Nos membres ont été fortement ébranlés par la récente décision de la Cour supérieure du Québec.

Nous nous interrogeons sur la décision de ne plus utiliser des mots dont les référents non subjectifs font partie de nos habitudes langagières depuis toujours, aussi bien que de l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette décision qui aurait un impact majeur dans notre société constituerait, d’après nous, une atteinte brutale à nos droits et à notre liberté d’expression.

Nous croyons aux valeurs fondamentales qui ont permis à la société québécoise, durant plusieurs générations, de surmonter des crises, d’éduquer des hommes et des femmes capables de se développer, de s’épanouir et de former des familles. Nous croyons que nous pouvons nous exprimer librement et en tout respect pour tous, et que les mots père, mère, homme et femme sont des vocables de base dans toute société, la nôtre, en l’occurrence, qui est devenue une nation forte, grâce à nos pères et mères. D’ailleurs, comment les appeler autrement ?

En tant que citoyens, parents et leaders solidement implantés dans la société québécoise, nous sommes vivement alarmés par ce jugement et nous demandons au gouvernement d’en appeler de cette décision de la Cour supérieure du Québec, et ce, pour le bien-être de notre société entière et pour la stabilité affective de nos enfants et petits-enfants.

À défaut d’en interjeter appel, quelle garantie nous reste-t-il qu’il ne sera pas interdit, dans un avenir rapproché, de mettre fin à des célébrations qui mettent en valeur le rôle éducatif et affectif des pères et des mères du Québec vis-à-vis leurs enfants ? Et si les mots fille et garçon étaient les prochains mots à extraire de notre vocabulaire ? C’est pourquoi nous conjurons nos élus de nous appuyer en demandant au ministre de la Justice d’en appeler de ce jugement.

Cosignataires

Éric Lanthier, vice-président d’UVVC et aumônier

Serge Célestin, Président du Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et pasteur

SOURCE UVVC

Renseignements : RENSEIGNEMENTS AUX MÉDIAS : Éric Lanthier, 819.968-9994

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https://www.uvvc.ca/index.html

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