samedi 18 janvier 2020

Les Québécois consomment de plus en plus de pétrole

Alors que les élites médiatiques autoproclamées du Québec aiment à dire depuis plusieurs années d’être un chef de file en matière de lutte contre les changements climatiques et de transition énergétique, les Québécois consomment toujours plus de produits pétroliers et achètent de plus en plus de camions légers (VUS), selon ce qui se dégage de l’édition 2020 du rapport L’État de l’énergie au Québec.


Selon Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, qui produit chaque année ce rapport, « Les tendances énergétiques québécoises actuelles ne sont pas rassurantes ».

Cet engouement auprès du grand public pour ces véhicules gloutons en pétrole ne devrait-il pas relativiser l’idée qu’il n’existerait aucune « acceptation sociale » pour la construction d’oléoducs ou l’exploration gazière ou pétrolière au Québec ? (Gisement Old Harry dans le golfe du Saint-Laurent : Québec doit tout recommencer).

Le Québec est un chef de file de la production « verte » d’électricité grâce aux barrages électriques. Ces barrages ne sont pas issus d’une volonté écologiste, mais nationaliste et économique : doter le Québec de son énergie autonome à bon marché. En 2019, la production d’électricité québécoise totalisait 214  TWh, dont 95 % provenaient de source hydroélectrique, 4,7 % de source éolienne et 1 % de la biomasse, de l’énergie solaire et du diesel. Pour l’économiste Youri Chassin, il n’existe aucune place (rentable) pour l’éolien au Québec.




*Dans la catégorie des camions, on compte les minifourgonnettes, les véhicules utilitaires sport, les camions légers et lourds, les fourgonnettes et les autobus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire