mercredi 1 mai 2019

Un homme qui se dit femme fracasse quatre records d'haltérophilie féminine

Un homme biologique qui s’identifie comme une femme a provoqué un scandale dans le monde du sport en battant quatre records mondiaux d’haltérophilie. Ses homologues féminins jugent qu’il est injuste de reconnaître les performances d’un sportif qui ne soit pas physiquement comme ses rivales.

« Mary » Gregory (ci-contre), un haltérophile, a suscité une réaction très négative chez certaines Olympiennes après avoir annoncé qu’il avait battu quatre records du monde d’haltérophilie féminine à une compétition de 100 % Raw Weightlifting Federation aux États-Unis.

Mary Gregory a déclaré sur Instagram qu’elle avait remporté la victoire « neuf fois sur neuf », notamment en établissant quatre nouveaux records mondiaux.

L’ancienne nageuse olympique britannique, Sharron Davies, s’était déjà prononcée auparavant contre la participation de transgenres aux compétitions, affirmant sur Twitter : « Tous les records établis par une femme transgenre (un homme né avec une biologie et des avantages masculins) doivent être effacés lorsque toute cette confusion et cette injustice sont comprises. »

​Cette fois-ci, la sportive a prétendu qu’il s’agissait d’un « terrain de jeu injuste ».

« C’est une femme transgenre, un corps masculin avec une physiologie masculine, qui établit un record mondial et remporte une compétition féminine en haltérophilie en Amérique. Une femme avec une biologie féminine ne peut pas rivaliser. C’est un terrain de jeu injuste et inutile », a-t-elle écrit.


Une autre athlète olympique britannique, Kelly Holmes, a commenté le message de Mme Davies sur Twitter, affirmant qu’elle « se préparait à ce que les femmes biologiques boycottent certains événements ». « C’est une sacrée bonne blague », a-t-elle ajouté.

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